La fin de american psycho

Le 05 septembre 2019 à 02:36:32 Amphil13jean a écrit :
En gros l'avocat a réglé tout les problèmes, il est tranquille, tout lui est pardonné, fin de l'histoire

Tes sur qu'on parle du même film ?

Le film ou le livre?

J'ai oublié la fin du film, je ne sais plus si elle est comme dans le livre.

Le 05 septembre 2019 à 02:38:01 LeBonGigot a écrit :
Le film ou le livre?

J'ai oublié la fin du film, je ne sais plus si elle est comme dans le livre.

Le 05 septembre 2019 à 02:39:29 Dr_n0 a écrit :
Dans le film je dirais qu’il a tout fantasmé. Dans le livre il a beaucoup de sang sur les mains

Ah donc il a jamais rien fait en faite ?

Le 05 septembre 2019 à 02:41:40 kikekuck a écrit :
Je pense qu'il fantasme aussi, et que ce cuck n'a jamais rien fait

Mais... C'est quoi cette fin de merde

Le 05 septembre 2019 à 02:37:22 5cmmaisDEter a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:36:32 Amphil13jean a écrit :
En gros l'avocat a réglé tout les problèmes, il est tranquille, tout lui est pardonné, fin de l'histoire

Tes sur qu'on parle du même film ?

Putain khey, quand il est dans la merde avec les flics au cul et qu'il va dans son bureau et qu'il appel son avocat, ensuite à la fin t'as la scène du dîner avec ses potes où il aperçoit son avocat et lui raconte tout encore une fois et celui-ci fait mine de pas piger, bah il a tout réglé tu piges ?

Quand il va dans son ancien appart où tout a était changé et la vieille lui dit de plus revenir, voilà c'est pas compliqué putain de merde

Le 05 septembre 2019 à 02:40:49 5cmmaisDEter a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:39:29 Dr_n0 a écrit :
Dans le film je dirais qu’il a tout fantasmé. Dans le livre il a beaucoup de sang sur les mains

Ah donc il a jamais rien fait en faite ?

Dans le film pour moi non. Même l’appart ou il croit être allé n’a rien a voir, Y a plus les corps non plus je crois (je l’ai vu il y a longtemps)

Le 05 septembre 2019 à 02:43:02 Dr_n0 a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:40:49 5cmmaisDEter a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:39:29 Dr_n0 a écrit :
Dans le film je dirais qu’il a tout fantasmé. Dans le livre il a beaucoup de sang sur les mains

Ah donc il a jamais rien fait en faite ?

Dans le film pour moi non. Même l’appart ou il croit être allé n’a rien a voir, Y a plus les corps non plus je crois (je l’ai vu il y a longtemps)

Le film perd tout son charme du coup

Bon je reviens sur ce que j’ai dis, la réalisatrice dit s’être un peu planté sur la fin.
Lis ceci:

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Pourquoi-Mary-Harron-la-realisatrice-d-American-Psycho-regrette-la-fin-du-film

Amphil13jean a raison

Le 05 septembre 2019 à 02:46:21 5cmmaisDEter a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:43:02 Dr_n0 a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:40:49 5cmmaisDEter a écrit :

Le 05 septembre 2019 à 02:39:29 Dr_n0 a écrit :
Dans le film je dirais qu’il a tout fantasmé. Dans le livre il a beaucoup de sang sur les mains

Ah donc il a jamais rien fait en faite ?

Dans le film pour moi non. Même l’appart ou il croit être allé n’a rien a voir, Y a plus les corps non plus je crois (je l’ai vu il y a longtemps)

Le film perd tout son charme du coup

Mais justement je crois qu'il on refait certaine piece de la maison, et debaraser kes corps

Oui donc ils ont vraiment merdé sur la fin pour le film.

Le livre ne laisse pas de doute dans mes souvenirs.

Le 05 septembre 2019 à 02:58:55 Marlroro a écrit :
Je me suis toujours dit que le personnage est schyzophrène, et qu'il croit avoir commis certains meurtres alors que c'est lui qui fantasme, mais d'autres meurtres sont bien de lui.

Il a absolument rien fantasmer du tout, arrêtez de croire qu'il a rêvé certains meurtres, tout ceux qu'on voit dans le films ont été fait et non fantasmé......

Les mecs qui cherche midi à 14h j'vous pige pas, ça rend même pas le film plus intéressant

Analyse Sens Critique :

Il faut bien entendu lire le livre et non pas uniquement voir le film, dont la qualité de réalisation est plutôt moyenne. Mais il offre néanmoins une retranscription fidèle du coeur du roman de Ellis.

American Psycho, c'est la folie qui provient de l'indifférenciation. C'est-à-dire d'un univers où l'identité se dissout sous l'effet des structures sociales en vigueur : compétition, capitalisme, culte du corps, etc. Le film regorge de scènes qui ne prennent de sens que depuis ce point de vue.

La fameuse scène des cartes de visite. Tout le contenu, exclusivement, de cette scène, est la rivalité dans la ressemblance. Chacun des hommes présents lutte pour être comme les autres MAIS avec une pointe de différence pour gagner une rivalité silencieuse. Les meilleures lunettes, la meilleure coiffure, la meilleure carte de visite. Le fracas avec laquelle celle de son adversaire s'abat sur la table n'est que l'écho produit par le vide existentiel qui règne dans ce monde indifférencié.

La scène où, ivre de rage, il veut s'engager dans son immeuble pour téléphoner à son avocat. Il se trompe d'immeuble, ils sont tous semblables. Il le réalise quand il entre dans celui-ci et que le portier de l'accueil l'appelle par le nom de quelqu'un d'autre comme s'il le reconnaissait vraiment : tous les gens qui rentrent là sont tellement semblables que ça ne fait aucune différence (indifférenciation). Il tue ce portier instantanément, incapable de supporter cette méprise, le fait qu'on le trouve similaire à quelqu'un d'autre. Il ressort et rentre dans le bâtiment voisin, et là le portier l'appelle par son vrai nom. Mais quelques secondes plus tard, au téléphone, son avocat ne semble pas pouvoir se souvenir exactement de qui il est même après avoir répété son nom.

La scène finale où, avouant à son avocat son meurtre d'un collègue, on lui répond mais non, je lui ai parlé il y a quelques jours. On ne sait plus si on prend le personnage joué par Bale pour un autre, si Bale a pris sa victime pour quelqu'un d'autre, s'il parle vraiment à son avocat. Les différences sont effacées, il n'y a plus aucun repère.

C'est bien la quête effrénée à la standardisation de la vie qui est dénoncée par le film. Le personnage ne commence-t-il pas par dire, dans la voiture, "I just want to fit in" ? Son souhait premier est de ne pas dépasser, d'être comme tout le monde, de s'intégrer. Il poursuit ce but à l'excès et tombe dans la folie : folie qui n'est pas vraiment la sienne mais celle du monde qui l'entoure et que nous participons tous à construire. Une dernière scène, révélatrice, sera celle où il tue un sans abri. Il ne peut supporter cet homme sans identité, presque réduit au rang d'objet et qui n'a aucune marque de différenciation. Mais en même temps il sent qu'il se dirige vers le même état symbolique. En obéissant toujours plus aux injonctions sociales de rivalité et de standardisation, il perd peu à peu ce qui fait de lui un homme.