Votre pire bad trip sous drogue ?

Le 21 mars 2019 à 23:37:47 HenryTh0reau a écrit :
Après 2h sous champignons j'avais allié la prise avec un jus de citron, faites votre recherche, vous comprendrez

J'étais posé au bord de la mer dans un parc naturel avec un amis, complètement dans notre univers quand une famille (un couple et deux jeunes enfants) sont sortis de nul part

Sauf que pour moi il s'agissait d'une famille de lutins venus nous faire du mal

J'ai commencé à paniquer et me recroqueviller sur moi même, les arbres sont devenus super sinistres avec leurs branches penetrants autour de moi, les visages que je voyais sur les galets de la plage se sont mis à mal me regarder. Bref ce fut intense (ça a duré le temps de la famille parte) mais rude

Y'a pas à dire, les hallucinogènes sont vraiment particulièrement incroyables (et très dangereux)

Mais bordel de merde

J'ai explosé au moment de la famille de lutins

Par contre, ce truc là m'a toujours fasciné, honnêtement, la façon dont notre état d'esprit sous psychotropes modifie notre perception de ce qui nous entoure

D'avoir l'impression de sentir les bonnes / mauvaises énergies et de voir notre environnement changer, s'éclairer ou au contraire devenir glauque

Le 21 mars 2019 à 23:36:00 T0mdu68 a écrit :
Bon j'avais une question pour l'autre topic alors je l'a poste ici

C'est quoi les effets du lsd sur le corps ? Physiquement ?

Par exemple même une petite dose pour un premier trip ça joue beaucoup sur le cœur etc ?

Tout ce que tu veux savoir sur le LSD-25 : https://psychonautwiki.org/wiki/LSD#Subjective_effects
Pour le cœur, c'est clair qu'il y a une charge, mais a priori ça n'augmente pas le risque qu'il lâche en plein trip.

J'ai touché à deux truc dans ma vie : Poppers et joint / bang

Le poppers m'a juste fait rire une dizaine de secondes et la latte de joint (coupé au tabac hein ) ne m'a rien fait

Depuis je ne touche plus à ça, je ne voulais pas prendre le risque de finir comme vous autres et potentiellement en mourir

Le 21 mars 2019 à 23:37:47 HenryTh0reau a écrit :
Après 2h sous champignons j'avais allié la prise avec un jus de citron, faites votre recherche, vous comprendrez

J'étais posé au bord de la mer dans un parc naturel avec un amis, complètement dans notre univers quand une famille (un couple et deux jeunes enfants) sont sortis de nul part

Sauf que pour moi il s'agissait d'une famille de lutins venus nous faire du mal

J'ai commencé à paniquer et me recroqueviller sur moi même, les arbres sont devenus super sinistres avec leurs branches penetrants autour de moi, les visages que je voyais sur les galets de la plage se sont mis à mal me regarder. Bref ce fut intense (ça a duré le temps de la famille parte) mais rude

Y'a pas à dire, les hallucinogènes sont vraiment particulièrement incroyables (et très dangereux)

J'ai explosé en imaginant le père de famille passer et dire bonsoir dans le plus grand des calmes, en voyant le mec en face complétement dans son délire se mettre en position foetale en voyant son gosse de 4 ans.

Mais ouais, en effet c'est tellement dingue ce que tu peux voir sous hallucinogène. Comme tout peut devenir magnifique ou à l'inverse, terrifiant.

1er : j'était juste sous alcool, c'était une de mes premieres soirées je ne savais pas boire du coup j'ai fini dans la baignoire, j'ai vomi sur les chaussures des invitées et j'ai casi aucun souvenir sauf celui d'une belle asiatique qui s'occupait de moi et qui me parlait alors que j'était comme larve, j'ai quand même pecho une meuf de la soirée 1 mois plus tard héhé

2 ème : c'était devant un lycée, j'attendais des potes avec 2 potes, c'était une des premieres fois que je fumais autant de beuh (3 joint, oui c'est ridicule) , tout va bien jusqu'au moment ou je dois faire la bise à une meuf, au moment de me lever pour lui faire la bise je me ramasse presque la gueule psq j'ai choper un énorme coup de chaud qui m'a rendu momentanément aveugle

3 ème : c'était en été pendant la canicule, je fume un misérable p4 mais le changement de temperature en entrant au mcdo m'achève et me fait voir tout noir comme pour la deuxieme fois, résultat je suis sortie m'assoir par terre dehors pour récuperer comme une victime

Le 21 mars 2019 à 23:37:27 icecreamsoda a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:32:43 -Kylar6- a écrit :
Space cake à la beuh, j’en ai pris une seule petite part mais elle était trop chargée, littéralement

Une heure après, tachycardie, malaise, vertiges, des bourdonnements à m’arracher la tête, en PLS sur le carrelage et j’avais l’impression de m’enfoncer dans le sol

J’ai passé 8h dans cet état jusqu’à tomber d’épuisement, j’etais persuadé que j’allais mourir si je m’endormais

Plus JAMAIS je touche à ça

tu l'a bouffé entier j'imagine ?

Oui, c’était une toute petite part mais ils avaient chargé comme des enculés

Le 21 mars 2019 à 23:30:26 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:26:59 RegimeDuCamp762 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:23:26 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:20:15 RegimeDuCamp762 a écrit :
Bordel, hardcore le coup de ne plus être conscient de ta respiration

Vraiment flippant, ça m'a fait froid dans le dos putain

Perso, c'était à cause du LSD, j'en avais pris très souvent, mais j'en ai pris une fois où je pense que je n'étais pas dans un bon état d'esprit, et une toute petite idée négative m'a fait complètement vrillé à un moment où j'étais complètement raide : j'ai pensé que c'était possible que mon trip sous LSD avait mal tourné et que le vrai moi était en mode légume, et que tout ce que je vivais n'était que dans ma tête et complètement irréel

Je me suis convaincu de ça, et j'étais au plus mal, je me suis mis dans mon lit, j'ai pleuré ce qui m'a paru des heures (le temps était complètement distordu) en pensant à mes parents, mes amis, ma meuf de l'époque, qui me voyaient dans mon lit d'hôpital en mode légume

J'ai cru que je n'en reviendrais jamais mentalement, et j'ai décidé ce jour là de plus jamais toucher au LSD de ma vie, ça a été la peur de ma vie

Hardcore je te le fais pas dire, j'ai cru mourir.

+ Putain, chaud, je crois que j'ai aussi eu la même pensée pendant mon bad trip aux champignons, genre que j'étais devenu un légume et que tous mes proches me voyaient comme ça dans un lit d'hôpital à jamais.

Traumatisant comme souvenir bordel.

C'est assez dingue ce truc, ça parait ahurissant dit comme ça le coup de ne plus avoir conscience de ta respiration, mais je vois comment ça peut arriver vite comme délire sous psychotropes

C'est ça qui est dingue, souvent les gens qui n'en ont pas pris ont peur d'avoir potentiellement des hallucinations visuelles, mais le pire, ce sont ces "hallucinations" qui te concernent toi directement et des choses que tu ne remets jamais en question en temps normal

Sans déconner, je crois que j'aurais pas supporté de vivre ton truc de la respiration mentalement

Pour garder ton souffle stable, est-ce que genre tu devais réfléchir et te concentrer sur le fait de respirer ?

Genre en te disant : "Là, t'inspires, là t'expires" comme si c'était un truc ultra complexe ?

Ah mais, khey, c'était bien pire que ça, si tu savais.
J'en étais à un tel stade de galère que mon instinct de survie à pris le dessus, et j'ai visualisé mon corps comme une sorte "d'entreprise", une société ou chaque partie de moi avait un rôle, comme un poste.

Ma bouche inspirait, mes poumons récupéraient l'oxygène, et mon nez l'évacuait, dans ma tête j'étais là en mode : "Aller aller les gars on se magne on se donne du nerfi ll faut que ça tourne tout ça."

Bordel j'ai connu ça en moins fort peut-être mais juste à cause de la beuh, tu t'en ai bien sorti pour mettre ça sur des mots

Avec un Space cake
Première drogue de ma vie, j’étais avec des potes pas très responsables et qui prennaient trop ça a la légère.

En gros j’étais mal un soir un pote m’a convaincu de prendre un spacecake avec les autres pour que ça aille mieux.
Je voulais pas à la base, j’étais grave reticent il m’a fait du chantage donc j’ai accepté.

Au début aucun effet, et après 30min on s’est littéralement tapés des barres pour rien ensuite ils sont tous allés dormir alors que moi j y arrivais pas;
Pensées à mille à l’heure et par joyeuses, aussi, j’avais l’impression d’entendre chaques sons et que tout était insupportable et désagréable, cœur qui accélère, stress je venais d’entré dans mon bad trip(je ne savais pas ce que c’était à cette époque)

Je suis sortis prendre l’air un pote complètement stone m’a accompagné le mec a empiré mon bad on s’est Pomé dans la forêt dans la nuit, il racontait des conneries pendant que j’essayais de contrôler mes pensées et mon angoisse à tel point qu’il a commencé à me faire douter de ma réalité et de ma réelle vie à ce moment : je me pensais mort ou en légume dans un lit d’hôpital avec ma meuf de l époque en train de me Cuck car jetais teubé.

Au final j’ai retrouvé notre chemin presque en larme et lui mort de rire, je suis rentré me poser pour essayé de trouver le sommeil ce qui n’a pas marché, je suis partis dans un délire de respiration aussi j’avais aucune idée de si je respirais ou non bref ce bad s’est transformée en dépersonnalisation déréalisation et anxiété généralisée qui a duré 9 mois.

Si j’ai réagit de cette manière c’est à cause d un passif familiale très lourd.. je suis un peu naïf et ne pouvais pas prévoir ça à l’époque.

Le 21 mars 2019 à 23:33:27 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:31:58 SauceCalibur-IV a écrit :
J'ai fais un blanc en fumant un joint à Amsterdam

Vertige, voile noir, déséquilibre, nausée intense, tremblement... Puis c'est passé.

Alors que j'encaisse les hallucinogènes sans trop de mal jusqu'à présent.

Encaisser les hallucinogènes et parti en couilles à cause d'un bédo... va comprendre.

C'était peut-être la weed de trop bonne qualité du coffee, le contexte (je prenais l'avion pas longtemps après, je devais passer la nuit à errer dans Amsterdam by night...

Et puis je suis pas un gros fumeur, seulement 2-3 fois par an quand je vois certains potes...

Quand on consomme de la drogue, le contexte est très important, aussi bien mental que physique. Les hallucinogènes sont assez exigeant, je fais en sorte de minimiser les éléments perturbateurs, je médite, je m'y prépare une semaine à l'avance... J'essaye souvent d'associer ça à des événements marquants, comme les équinoxes, je ritualise le tout en suivant des étapes... Bref, j'y vais pas tout shuss

Le 21 mars 2019 à 23:20:15 RegimeDuCamp762 a écrit :
Bordel, hardcore le coup de ne plus être conscient de ta respiration

Vraiment flippant, ça m'a fait froid dans le dos putain

Perso, c'était à cause du LSD, j'en avais pris très souvent, mais j'en ai pris une fois où je pense que je n'étais pas dans un bon état d'esprit, et une toute petite idée négative m'a fait complètement vriller à un moment où j'étais complètement raide : j'ai pensé que c'était possible que mon trip sous LSD avait mal tourné et que le vrai moi était en mode légume, et que tout ce que je vivais n'était que dans ma tête et complètement irréel

Je me suis convaincu de ça, et j'étais au plus mal, je me suis mis dans mon lit, j'ai pleuré ce qui m'a paru des heures (le temps était complètement distordu) en pensant à mes parents, mes amis, ma meuf de l'époque, qui me voyaient dans mon lit d'hôpital en mode légume

J'ai cru que je n'en reviendrais jamais mentalement, et j'ai décidé ce jour là de plus jamais toucher au LSD de ma vie, ça a été la peur de ma vie

Putain c'est moins drole d'un coup

Le 21 mars 2019 à 23:41:38 Hippo-du-91 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:30:26 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:26:59 RegimeDuCamp762 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:23:26 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:20:15 RegimeDuCamp762 a écrit :
Bordel, hardcore le coup de ne plus être conscient de ta respiration

Vraiment flippant, ça m'a fait froid dans le dos putain

Perso, c'était à cause du LSD, j'en avais pris très souvent, mais j'en ai pris une fois où je pense que je n'étais pas dans un bon état d'esprit, et une toute petite idée négative m'a fait complètement vrillé à un moment où j'étais complètement raide : j'ai pensé que c'était possible que mon trip sous LSD avait mal tourné et que le vrai moi était en mode légume, et que tout ce que je vivais n'était que dans ma tête et complètement irréel

Je me suis convaincu de ça, et j'étais au plus mal, je me suis mis dans mon lit, j'ai pleuré ce qui m'a paru des heures (le temps était complètement distordu) en pensant à mes parents, mes amis, ma meuf de l'époque, qui me voyaient dans mon lit d'hôpital en mode légume

J'ai cru que je n'en reviendrais jamais mentalement, et j'ai décidé ce jour là de plus jamais toucher au LSD de ma vie, ça a été la peur de ma vie

Hardcore je te le fais pas dire, j'ai cru mourir.

+ Putain, chaud, je crois que j'ai aussi eu la même pensée pendant mon bad trip aux champignons, genre que j'étais devenu un légume et que tous mes proches me voyaient comme ça dans un lit d'hôpital à jamais.

Traumatisant comme souvenir bordel.

C'est assez dingue ce truc, ça parait ahurissant dit comme ça le coup de ne plus avoir conscience de ta respiration, mais je vois comment ça peut arriver vite comme délire sous psychotropes

C'est ça qui est dingue, souvent les gens qui n'en ont pas pris ont peur d'avoir potentiellement des hallucinations visuelles, mais le pire, ce sont ces "hallucinations" qui te concernent toi directement et des choses que tu ne remets jamais en question en temps normal

Sans déconner, je crois que j'aurais pas supporté de vivre ton truc de la respiration mentalement

Pour garder ton souffle stable, est-ce que genre tu devais réfléchir et te concentrer sur le fait de respirer ?

Genre en te disant : "Là, t'inspires, là t'expires" comme si c'était un truc ultra complexe ?

Ah mais, khey, c'était bien pire que ça, si tu savais.
J'en étais à un tel stade de galère que mon instinct de survie à pris le dessus, et j'ai visualisé mon corps comme une sorte "d'entreprise", une société ou chaque partie de moi avait un rôle, comme un poste.

Ma bouche inspirait, mes poumons récupéraient l'oxygène, et mon nez l'évacuait, dans ma tête j'étais là en mode : "Aller aller les gars on se magne on se donne du nerfi ll faut que ça tourne tout ça."

Bordel j'ai connu ça en moins fort peut-être mais juste à cause de la beuh, tu t'en ai bien sorti pour mettre ça sur des mots

Ah ?
J'ai toujours eu une petite plume.

Le 21 mars 2019 à 23:40:55 Tangow a écrit :
1er : j'était juste sous alcool, c'était une de mes premieres soirées je ne savais pas boire du coup j'ai fini dans la baignoire, j'ai vomi sur les chaussures des invitées et j'ai casi aucun souvenir sauf celui d'une belle asiatique qui s'occupait de moi et qui me parlait alors que j'était comme larve, j'ai quand même pecho une meuf de la soirée 1 mois plus tard héhé

2 ème : c'était devant un lycée, j'attendais des potes avec 2 potes, c'était une des premieres fois que je fumais autant de beuh (3 joint, oui c'est ridicule) , tout va bien jusqu'au moment ou je dois faire la bise à une meuf, au moment de me lever pour lui faire la bise je me ramasse presque la gueule psq j'ai choper un énorme coup de chaud qui m'a rendu momentanément aveugle

3 ème : c'était en été pendant la canicule, je fume un misérable p4 mais le changement de temperature en entrant au mcdo m'achève et me fait voir tout noir comme pour la deuxieme fois, résultat je suis sortie m'assoir par terre dehors pour récuperer comme une victime

Ca va, rien de très méchant/traumatisant.

Le 21 mars 2019 à 23:39:51 RegimeDuCamp762 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:37:47 HenryTh0reau a écrit :
Après 2h sous champignons j'avais allié la prise avec un jus de citron, faites votre recherche, vous comprendrez

J'étais posé au bord de la mer dans un parc naturel avec un amis, complètement dans notre univers quand une famille (un couple et deux jeunes enfants) sont sortis de nul part

Sauf que pour moi il s'agissait d'une famille de lutins venus nous faire du mal

J'ai commencé à paniquer et me recroqueviller sur moi même, les arbres sont devenus super sinistres avec leurs branches penetrants autour de moi, les visages que je voyais sur les galets de la plage se sont mis à mal me regarder. Bref ce fut intense (ça a duré le temps de la famille parte) mais rude

Y'a pas à dire, les hallucinogènes sont vraiment particulièrement incroyables (et très dangereux)

Mais bordel de merde

J'ai explosé au moment de la famille de lutins

Par contre, ce truc là m'a toujours fasciné, honnêtement, la façon dont notre état d'esprit sous psychotropes modifie notre perception de ce qui nous entoure

D'avoir l'impression de sentir les bonnes / mauvaises énergies et de voir notre environnement changer, s'éclairer ou au contraire devenir glauque

M'en parle pas mon khey, surement un des moments les plus incroyables de ma vie
Ce sentiment que tout est remit en jeu, tout n'est que questionnement
Ce sentiment de ressentir des energies jamais ressenties auparavant

Un conseil à tous: si vous voulez essayer ce genre de trip un jour:
Faites le loin de tout, dans la nature avec quelqu'un de confiance

Le bad trip arrive à cause de facteurs extérieurs, dont l'environnement dans lequel vous vous trouvez qui peut appeler de bons ou mauvais ressentis

Faites attention à vous

Le 21 mars 2019 à 23:34:57 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:32:43 -Kylar6- a écrit :
Space cake à la beuh, j’en ai pris une seule petite part mais elle était trop chargée, littéralement

Une heure après, tachycardie, malaise, vertiges. des bourdonnements à m’arracher la tête, en PLS sur le carrelage et j’avais l’impression de m’enfoncer dans le sol

J’ai passé 8h dans cet état jusqu’à tomber d’épuisement, j’etais persuadé que j’allais mourir si je m’endormais

Plus JAMAIS je touche à ça

"j’avais l’impression de m’enfoncer dans le sol"

Jerry mais j'ai connu ça aussi, c'est particulièrement horrible, avec l'impression de crever si tu t'endors.

Alors je connais pas l'effet du LSD, jamais eu l'occasion de tester. Mais se fondre dans l'univers, moi je kiffe bien

J'ai eu deux trip LSD que je pourrait qualifier de "bad". En fait c'était pas vraiment mauvais mais extrèmement épuisant, j'en avvait vraiment marre au bout de 15h de trip sans s'arrêter avec ton cerveau qui est à 300%. Tu sans cesse en train de t'extasier sur tout ce qui t"entoure, j'avais tout le temps le souffle coupé "genre l'expression avoir le souffle coupé et bien là c'était littéralement le cas). Un genre d'hyperactivité dingue. Quand je partais en délire sur un truc, je parlais très vite sans discontinué avec sans cesse un flot d'idée que ma bouche n'arrivait pas à sortir. Je passais mon temps à commencer des phrases au milieu d'autres phrases.

Puis j'ai eu des effets de style paranoïa comme l'impression qu'il y a un complot contre moi de la part de mes potes, qu'on me manipule, j'entend mon prénom dans la rue, ou encore je me persuade que j'arrive plus à respirer automatiquement et donc je suis obligé de respirer "manuellement" (horrible ça).

Et quand au bout de 15h je rentre chez moi tout seul et j'espère pouvoir m'endormir enfin, je ferme les yeux sur mon lit et je continu de voir ma chambre en encore plus luineux avec des hallu kallédoscope de fou. C'était magnifique en y repensant mais là j'en avait juste marre, je voulais que ça s'arrête...

Bref j'ai eu 2-3 trips comme ça et je pense que ça m'a vacciné et je sais pas si j'ai envie de le revivre même si c'était une expérience de dingue dont je me souviendrai toujours et parfois des sensations complètements jouissives, l'impression d'être hyper créatif et très intelligent... Mais je reste humble devant le produit parce que c'est absolument JAMAIS un peu truc le LSD, une personne qui me dit qu'elle gère facilement, je la crois pas, c'est impossible tellement c'est fort et que tout ce à quoi tu penses devient réalité.

Le 21 mars 2019 à 23:40:32 Ruskia129 a écrit :

Le 21 mars 2019 à 23:37:47 HenryTh0reau a écrit :
Après 2h sous champignons j'avais allié la prise avec un jus de citron, faites votre recherche, vous comprendrez

J'étais posé au bord de la mer dans un parc naturel avec un amis, complètement dans notre univers quand une famille (un couple et deux jeunes enfants) sont sortis de nul part

Sauf que pour moi il s'agissait d'une famille de lutins venus nous faire du mal

J'ai commencé à paniquer et me recroqueviller sur moi même, les arbres sont devenus super sinistres avec leurs branches penetrants autour de moi, les visages que je voyais sur les galets de la plage se sont mis à mal me regarder. Bref ce fut intense (ça a duré le temps de la famille parte) mais rude

Y'a pas à dire, les hallucinogènes sont vraiment particulièrement incroyables (et très dangereux)

J'ai explosé en imaginant le père de famille passer et dire bonsoir dans le plus grand des calmes, en voyant le mec en face complétement dans son délire se mettre en position foetale en voyant son gosse de 4 ans.

Mais ouais, en effet c'est tellement dingue ce que tu peux voir sous hallucinogène. Comme tout peut devenir magnifique ou à l'inverse, terrifiant.

Oh oui, et puis les petits ils bougeaient dans tous les sens et laissaient des poussières lumineuses derrière eux

Oui, j'ai vécu les meilleurs et pires moments de ma vie ce jour là

perso un petit bad trip sur le pote ....

résulta j'avais peur avaler ma langue et pendant je ne sais combien temps je me tenez la langue mdr.

J'ai jamais vraiment fais de bad trip mais une fois quand j'avais 17 ans avec des potes on s'était taper un délire en mode fumer un pétard à chaque pause de midi.
Un jour mon connard de pote qui était avec moi en espagnol n'est pas venu et je m'étais retrouvé tout seul au fond. Je suis devenu hyper parano j'avais l'impression que tout le monde dans la classe m'avait cramé et se foutait de ma gueule
La prof faisait une interro orale à la fin de chaque cours et j'ai eu un gros coup de flippe pendant toute l'heure de devoir aller au tableau et hablar espanol dvt tout le monde en étant stone

Après ce cours j'ai arrêté, en y repensant c'était vraiment une idée de merde

Le 21 mars 2019 à 23:37:47 HenryTh0reau a écrit :
Après 2h sous champignons j'avais allié la prise avec un jus de citron, faites votre recherche, vous comprendrez

J'étais posé au bord de la mer dans un parc naturel avec un amis, complètement dans notre univers quand une famille (un couple et deux jeunes enfants) sont sortis de nul part

Sauf que pour moi il s'agissait d'une famille de lutins venus nous faire du mal

J'ai commencé à paniquer et me recroqueviller sur moi même, les arbres sont devenus super sinistres avec leurs branches penetrants autour de moi, les visages que je voyais sur les galets de la plage se sont mis à mal me regarder. Bref ce fut intense (ça a duré le temps de la famille parte) mais rude

Y'a pas à dire, les hallucinogènes sont vraiment particulièrement incroyables (et très dangereux)

Tout réside dans le set and setting. Le faire en extérieur, c'est ouf, mais ça apporte son lot d'éléments perturbateurs et de stress.

Le 21 mars 2019 à 23:41:43 shagens a écrit :
Avec un Space cake
Première drogue de ma vie, j’étais avec des potes pas très responsables et qui prennaient trop ça a la légère.

En gros j’étais mal un soir un pote m’a convaincu de prendre un spacecake avec les autres pour que ça aille mieux.
Je voulais pas à la base, j’étais grave reticent il m’a fait du chantage donc j’ai accepté.

Au début aucun effet, et après 30min on s’est littéralement tapés des barres pour rien ensuite ils sont tous allés dormir alors que moi j y arrivais pas;
Pensées à mille à l’heure et par joyeuses, aussi, j’avais l’impression d’entendre chaques sons et que tout était insupportable et désagréable, cœur qui accélère, stress je venais d’entré dans mon bad trip(je ne savais pas ce que c’était à cette époque)

Je suis sortis prendre l’air un pote complètement stone m’a accompagné le mec a empiré mon bad on s’est Pomé dans la forêt dans la nuit, il racontait des conneries pendant que j’essayais de contrôler mes pensées et mon angoisse à tel point qu’il a commencé à me faire douter de ma réalité et de ma réelle vie à ce moment : je me pensais mort ou en légume dans un lit d’hôpital avec ma meuf de l époque en train de me Cuck car jetais teubé.

Au final j’ai retrouvé notre chemin presque en larme et lui mort de rire, je suis rentré me poser pour essayé de trouver le sommeil ce qui n’a pas marché, je suis partis dans un délire de respiration aussi j’avais aucune idée de si je respirais ou non bref ce bad s’est transformée en dépersonnalisation déréalisation et anxiété généralisée qui a duré 9 mois.

Si j’ai réagit de cette manière c’est à cause d un passif familiale très lourd.. je suis un peu naïf et ne pouvais pas prévoir ça à l’époque.

Sans rire tes potes sont vraiment des trous du cul...

Pousser quelqu'un qui a pas envie de prendre quelque chose à le faire, faut vraiment être une enflure doublée d'un débile. Parce que de base, si t'es pas réceptif et volontaire, que t'as peur, t'as déjà 90% de chances de vivre un bad.

Vraiment pas de bons potes.