Le "délire" pharmacien = épicier :rire:
Le 20 janvier 2019 à 13:39:47 medigirl2 a écrit :
Légalement... Oui. Dans les faits non. Et heureusement qu’ils doivent demander l’accord du médecin ou du dentiste pour changer une prescription sinon ca serait n’importe quoi.
Dans les faits aussi ma grande : quand il se passe un drame à cause d'une mauvaise prescription de médicaments, c'est quasi-systématiquement le pharmacien qui prend le plus cher devant la justice, comparé au médecin (ou dentiste).
Et un pharmacien peut modifier une prescription sans l'accord du médecin en cas d'urgence. Et il a surtout le droit de refuser d'honorer n'importe quelle prescription qu'il estime mauvaise.
Non un pharmacien NE PEUT PAS MODIFIER une prescription sans l’accord du médecin, sur base de quoi un pharmacien peut estimer qu’ une situation « urgente » ?
Le pharmacien peut juste REFUSER de délivrer quand il estime qu’une ordonnance n’est pas légitime ou falsifiée, ce qui est normal MAIS dans la réalité, si cette ordonnance passe à la sécu (genre 12 boites de doliprane par mois alors que c’est pas justifié), il s’exécute et si elle ne passe pas il refuse ou il est censé la garder, mais en général le client menace d’aller dans la pharmacie d’en face... Une pharmacie c’est un commerce avant tout, c’est dans ce sens qu’évolue l’officine,la vraie, pas comme le monde bisounours des étudiants en pharmacie qui s’imaginent sauver le monde avec leur TP sur les familles de fougères et chromatographies qui n’existent plus. J’ai bien aimé comment Michel Cymes a remis le pharmacien à sa place, lorsque ce dernier lui a dit qu’il était journaliste...
Ben au dela de la responsabilité du pharmacien , de memoire les accidents du aux mesusages des medocs c est 30 000 morts par ans ( pas vérifié c est peut etre faux ). En faite si le medecins envoie pas chier le pharmacien quand il appel et si le pharmacien a bien preparé son appel ( prevoir des alternatives au medicaments Contre indiqué à proposer ) ca se passe super bien . J ai des tres bon souvenirs de colaboration avec des medecins . Faut juste savoir rester humble car on a pas toutes les données cliniques. Et de leur coter si l argumentaire pharmacologique developpé est plus profond que " bah c est interdit de faire ca " je trouve les medecins cool et ouverts d esprits.
...mais je me suis quand meme barré à l internat et je fais biomed : l homeopathie; les challenge des ventes , les patients qui te respectent pas ( je parle meme pas d une histoire de prestige je suis lucide sur ce sujet ) mais j ai carrement une dame qui m a menace de se rouler par terre et d aller aux urges pour que je lui donne des bzd ( elle a finit aux urgences psy )
Sans compter le patient de 19 h 05 qui se ramene avec une ordo de 2 pages ....
Si j avais pas eu l internat je suppose que j aurais pas ete si deg de faire officine . Mais ca aurait ete dur de le faire tel que j aurais voulu ( verifier les ordonnances en priorité et me foutre de la vente de cremes et de complements alimentaires à la con ) . Je pense que c est important d avoir des amis en medecine pour echanger avec eux . Et puis les blagues c est toujours marrant.
Mais je regrette pas d avoir choisit pharma au lieux de medecine : pour biomed ca change rien pour les perspectives d emploies et dans ma fac les cours de biologie medicales sont les memes ( j ai ete aux deux ) .
Sinon pour la vente de capote vu que j ai fais le stage en officine j en ai vendu et j ai passé 30 minute a chercher des speciales pour un mec allergique au latex .
Le 23 janvier 2019 à 12:27:41 medigirl2 a écrit :
Non ce n’est pas le pharmacien qui prend le plus cher. En général ils écopent dans le pire des cas à une peine équivalente à celle du prescripteur.
Non un pharmacien NE PEUT PAS MODIFIER une prescription sans l’accord du médecin, sur base de quoi un pharmacien peut estimer qu’ une situation « urgente » ?
Le pharmacien peut juste REFUSER de délivrer quand il estime qu’une ordonnance n’est pas légitime ou falsifiée, ce qui est normal MAIS dans la réalité, si cette ordonnance passe à la sécu (genre 12 boites de doliprane par mois alors que c’est pas justifié), il s’exécute et si elle ne passe pas il refuse ou il est censé la garder, mais en général le client menace d’aller dans la pharmacie d’en face... Une pharmacie c’est un commerce avant tout, c’est dans ce sens qu’évolue l’officine,la vraie, pas comme le monde bisounours des étudiants en pharmacie qui s’imaginent sauver le monde avec leur TP sur les familles de fougères et chromatographies qui n’existent plus. J’ai bien aimé comment Michel Cymes a remis le pharmacien à sa place, lorsque ce dernier lui a dit qu’il était journaliste...
Ecoute ma grande (facile de se donner un genre de péter plus haut que son cul tu vois) je t'invite à consulter les nombreuses décisions de justice accessibles en un clic sur google qui te permettront de voir que sur une erreur de prescription médicamenteuse, le pharmacien est toujours désigné comme le premier responsable par les sanctions.
Et puis tu vois, je ne me permets pas de t'expliquer comment marche ton métier de médecin, alors s'il te plait, n'essaie pas de m'expliquer mon métier : la loi (+ un récent décret définissant de manière plus précise les missions du pharmacien) autorise les pharmaciens à modifier une prescription occasionnellement dans l'intérêt du malade, et autorise également une délivrance sans ordonnance d'un médicament à prescription obligatoire, également dans l'intérêt du patient (par exemple pour éviter une rupture brutale de traitement).
Quand aux évolutions récentes, je t'invite à taper "bilan partagé de médication" sur google : c'est la mission récente dans laquelle se lancent les pharmaciens : analyse détaillée de tout le traitement d'un patient, éducation thérapeutique, et proposition de modifications précises pour améliorer le traitement, après plusieurs longs entretiens avec le patient et le médecin traitant. Tu appelles ça du commence ? Moi j'appelle ça de la santé.
Après ce qu'il a de bien dans ce métier, c'est qu'on peut choisir : on peut choisir de faire un énorme business commercial de parapharmacie, on peut faire de l'optimisation de traitement pharmacologique, on peut faire des médecines douces, de la nutrition, de la vente sur internet, du coaching santé, de l'orthopédie, du matériel médical, des préparations magistrales... On peut même salarier un opticien pour faire de l'optique. Chaque pharmacien titulaire décide de l'orientation qu'il veut donner à sa pharmacie : de la science, du commerce, ou un mix des 2...
C'est peut-être ces différentes possibilités de développer le business en pharmacie qui permettent à un pharmacien titulaire de gagner en 1 mois ce que le médecin généraliste dans son petit cabinet met 4 mois à gagner. Mais il faut arrêter 5 minutes d'être jaloux.
Le 24 janvier 2019 à 04:08:17 Jake5100 a écrit :
Le 23 janvier 2019 à 12:27:41 medigirl2 a écrit :
Non ce n’est pas le pharmacien qui prend le plus cher. En général ils écopent dans le pire des cas à une peine équivalente à celle du prescripteur.
Non un pharmacien NE PEUT PAS MODIFIER une prescription sans l’accord du médecin, sur base de quoi un pharmacien peut estimer qu’ une situation « urgente » ?
Le pharmacien peut juste REFUSER de délivrer quand il estime qu’une ordonnance n’est pas légitime ou falsifiée, ce qui est normal MAIS dans la réalité, si cette ordonnance passe à la sécu (genre 12 boites de doliprane par mois alors que c’est pas justifié), il s’exécute et si elle ne passe pas il refuse ou il est censé la garder, mais en général le client menace d’aller dans la pharmacie d’en face... Une pharmacie c’est un commerce avant tout, c’est dans ce sens qu’évolue l’officine,la vraie, pas comme le monde bisounours des étudiants en pharmacie qui s’imaginent sauver le monde avec leur TP sur les familles de fougères et chromatographies qui n’existent plus. J’ai bien aimé comment Michel Cymes a remis le pharmacien à sa place, lorsque ce dernier lui a dit qu’il était journaliste...Ecoute ma grande (facile de se donner un genre de péter plus haut que son cul tu vois) je t'invite à consulter les nombreuses décisions de justice accessibles en un clic sur google qui te permettront de voir que sur une erreur de prescription médicamenteuse, le pharmacien est toujours désigné comme le premier responsable par les sanctions.
Et puis tu vois, je ne me permets pas de t'expliquer comment marche ton métier de médecin, alors s'il te plait, n'essaie pas de m'expliquer mon métier : la loi (+ un récent décret définissant de manière plus précise les missions du pharmacien) autorise les pharmaciens à modifier une prescription occasionnellement dans l'intérêt du malade, et autorise également une délivrance sans ordonnance d'un médicament à prescription obligatoire, également dans l'intérêt du patient (par exemple pour éviter une rupture brutale de traitement).
Quand aux évolutions récentes, je t'invite à taper "bilan partagé de médication" sur google : c'est la mission récente dans laquelle se lancent les pharmaciens : analyse détaillée de tout le traitement d'un patient, éducation thérapeutique, et proposition de modifications précises pour améliorer le traitement, après plusieurs longs entretiens avec le patient et le médecin traitant. Tu appelles ça du commence ? Moi j'appelle ça de la santé.
Après ce qu'il a de bien dans ce métier, c'est qu'on peut choisir : on peut choisir de faire un énorme business commercial de parapharmacie, on peut faire de l'optimisation de traitement pharmacologique, on peut faire des médecines douces, de la nutrition, de la vente sur internet, du coaching santé, de l'orthopédie, du matériel médical, des préparations magistrales... On peut même salarier un opticien pour faire de l'optique. Chaque pharmacien titulaire décide de l'orientation qu'il veut donner à sa pharmacie : de la science, du commerce, ou un mix des 2...
C'est peut-être ces différentes possibilités de développer le business en pharmacie qui permettent à un pharmacien titulaire de gagner en 1 mois ce que le médecin généraliste dans son petit cabinet met 4 mois à gagner. Mais il faut arrêter 5 minutes d'être jaloux.
Désolé de te le dire, mais ton discours est davantage celui d'un commerçant que d'un soignant.
Je ne dis pas que les autres professionnels de santé sont des anges mais globalement vous avez une vision bien différente de la notre et c'est ce qui pousse à la critique.
Alors comment faire pour que les bilans de médication deviennent plus fréquents ?
Quant aux nouvelles missions du pharmacien, elles sont nombreuses mais ne sont pas appliquées, suffit de voir le nombre de congrès d’étudiants...
J’ai adoré la « grevounette » il y a 3 ans... Quand une pharma fait grève celle d’en face ouvre pour piquer des clients...
Quant aux responsabilités du pharmacien, si ces derniers étaient moins obsédés par la realisation de leur marge (se resumant à distribuer des boites à 95 %) ils mettraient peut être moins de « préparateurs » (j’ai déjà vu des prep’ remplir des registres de stup...) au comptoirs... Oui un pharmacien décide de l’irientation qu’il souhaite donner à son officine... Une orientation médicale c’est le crash assuré En 2019, l’orientation est : d’augmenter la surface de vente, augmenter les volumes de para (grosse marge) et diminuer les « médicaments » moins rémunérateurs (mini marge et trop controlés, sans compter le nombre de manquants). Une superette en quelque sorte...
Le 24 janvier 2019 à 11:04:39 medigirl2 a écrit :
Interdire la publicité dans la pharmacie serait une super idée, le pharmacien se cantonnerait alors exclusivement à des patients en suivant et vérifiant les ordonnances, les risques inhérents à l’automedication seraient drastiquement diminués et le métier de pharmacien valorisé par ses aquis scientifiques et medicaux excusif qu’il appliquerait. La parapharmacie devrait être délaissée, elle est inutile à par pour marger. La pharmacie devrait être neutre, pas de différences entre les officines, les préparatreurs devraient préparer et ne devraient pas avoir le droit de délivrer. Mais ça c’est le crash assuré.
Oui et les preparateurs rageraient parce que concretement ca voudraient dire qu ils prepareraient que les pilluliers pour les epad voire pour tous les patients et ya pas plus chiants. Mais autant il y en a qui sont bon pour vendre les complements alimentaires pour sportifs ou les dispositifs medicaux pour ceux qui ont fait des Du ; autant certains quand tu les entends parler ils sont carrement dangereux .
Mais si c etait effectivement comme tu dis je me serais peut etre pas barré en bio
Le 24 janvier 2019 à 10:58:08 medigirl2 a écrit :
Les pharmaciens réalisant des préparations sont une espèce en voie de disparition... Une ordonnance de préparation = un fax (à part pour les petites préparations faisables à la maison...)
Quant aux nouvelles missions du pharmacien, elles sont nombreuses mais ne sont pas appliquées, suffit de voir le nombre de congrès d’étudiants...
J’ai adoré la « grevounette » il y a 3 ans... Quand une pharma fait grève celle d’en face ouvre pour piquer des clients...
Quant aux responsabilités du pharmacien, si ces derniers étaient moins obsédés par la realisation de leur marge (se resumant à distribuer des boites à 95 %) ils mettraient peut être moins de « préparateurs » (j’ai déjà vu des prep’ remplir des registres de stup...) au comptoirs... Oui un pharmacien décide de l’irientation qu’il souhaite donner à son officine... Une orientation médicale c’est le crash assuré En 2019, l’orientation est : d’augmenter la surface de vente, augmenter les volumes de para (grosse marge) et diminuer les « médicaments » moins rémunérateurs (mini marge et trop controlés, sans compter le nombre de manquants). Une superette en quelque sorte...
Medigirl, tu crois connaitre la pharmacie mais en fait tu la connais très mal.
Les préparations compliquées sont déléguées oui, mais à qui à ton avis ? Au boulanger ? Non ! C'est délégué à un autre pharmacien qui s'est spécialisé dans les préparations (par exemple, la pharmacie Delpeche).
Les grèves des pharmaciens sont un échec, c'est normal, quand en moyenne tu gagnes 10 000 euros par mois, t'as pas envie de faire grève ! Lol !
L'orientation"médicale" fonctionne très bien : j'en suis à 200 bilans de médication, vaccination, quasiment aucune parapharmacie, et j'appelle les médecins facilement 10 fois par jours pour rediscuter avec eux des traitements. Quand je l'estime nécessaire, il m'arrive de modifier sans appeler. Et mes patients sont satisfaits de ces orientations.
La "parapharmacie/bien-être" n'est pas inutile, la preuve : certaines parapharmacies embauchent un pharmacien pour la diriger, et certains laboratoires de parapharmacie exigent dans les clauses de leur contrat qu'un pharmacien soit présent sur les points de vente. Ce sont des produits chimiques, nécessitant une expertise scientifique pour une utilisation optimale. D'ailleurs les dermatologues (et certains médecins généralistes) sont aussi formés à la parapharmacie et ils en prescrivent régulièrement. Ils font aussi des actes esthétique purs (épilation laser, en mode esthéticiens bac moins 2 lol).
Et pour redescendre un peu sur terre, je rappelle que rentrer à HEC/ESCP (=du commerce) est plus difficile que de rentrer en médecine niveau sélection. Donc les médecins qui crachent sur le commerce comme si c'était un truc "inférieur" à leur art feraient bien de regarder la réalité en face. Dans notre société capitaliste, les pontes du commerce sont beaucoup plus recherchés que les pontes de la médecine.
Le 19 janvier 2019 à 23:03:43 MuatraDeVivec a écrit :
Pourquoi ils portent des blouses au fait ?
AAYYAA putain c'est vrai que j'y avais jamais pensé, mais quand on y réfléchi c'est vrai que la question se pose
Le 24 janvier 2019 à 14:06:20 MageGris a écrit :
Le 19 janvier 2019 à 23:03:43 MuatraDeVivec a écrit :
Pourquoi ils portent des blouses au fait ?AAYYAA putain c'est vrai que j'y avais jamais pensé, mais quand on y réfléchi c'est vrai que la question se pose
regarde le pavé de ton vdd, un vulgaire vendeur de capotes qui s'imagine qu'il est un vrai spécialiste de santé
- Bonjour
- Un smecta stp l'épicier
- Tenez monsieur, un smecta à dilluer dans un grand verre d'eau, 3 fois par jours. Le Smecta peut diminuer l'abs...
- Ouais ouais ok je sais lire une notice, c'est bon tire-toi maintenant
-
Le 24 janvier 2019 à 14:10:42 medigirl2 a écrit :
C’est clair qu’en ce moment ceux qui se retrouvent en officine ne sont que ça... Pas comme les vieux pharma qui ont réellement choisi pharma mais qui s’y sont retrouvés pr dépit... En PACES j’avais même des gens qui n’avaient pas du tout envie de faire de pharma mais qui se sont retrouvés malgré eux en P2 grâce à leur notes en anatomie 😂 parce que c’etait vraiment des nuls en chimie... Ces crétins ont eu leur années aux rattrapages et ont volé la place d’etudiants plus motivés et meilleurs qu’eux en spé pharma... J’en ai retrouvé car je fais un cours de pharmaco plus fondamental et effectivement c’est vraiment des nuls ratés de médecine...
Les preparateurs rageraient mais il faut savoir que ce sont les pharmaciens qui payent leur formation pour pouvoir avoir des employés moins chers et aussi efficaces que des pharmaciens plus chers à employer avec trop de charges (2500/net d’un pharmacien coûtent beaucoup plus que les 1800/net d’un prep aux nombreuses heures de vol (autant en salaire qu’en rentabilité)(sauf pour les rarissimes ordo de stup et NS)... C’est pas l’etat. Ils scient la branche sur laquelle ils sont assis pour rentabiliser un max à court terme et cela au prix de leur réputation... Et des réformes oui y en a plein, des idées aussi. En attendant une officine ferme tous les 3 jours ça c’est réel, aussi réel que des « super pharma » qui se développent avec 1 titulaire pour 10 pharmaciens employés au rabais et si ils ralent, ils changent leur emploi du temps pour les pousser à poser leur démission, comme ça ni chomage, ni prime de départ...
Données du topic
- Auteur
- EscortGirlFan4
- Date de création
- 19 janvier 2019 à 23:00:44
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