Les Jean-Stratèges, je défie quiconque de me battre à ce jeu
En général je n'aime pas la médiocrité Quand je me retrouve dans un milieu où je survole tout le monde, le mépris grandit en moi et je ne peux y rester heureux
A l'inverse, quand je me retrouve dans un milieu où je suis moi-même un peu en retrait, je n'ai ni le courage, ni l'énergie nécessaire pour travailler à me mettre au niveau. En fait, je suis tellement accablé par le fait d'être moins bon que les autres que je n'ose même plus faire un seul pas pour me mettre à leur niveau, je deviens paralysé
Je suis donc bloqué dans un état perpétuel de questionnement, où je cherche l'élitisme mais ne peut y subsister bien longtemps
Le 09 juin 2021 à 18:30:54 :
Aya ce topic qui devient ton journal
J'ai besoin de solitude parfois aussi, même assez souvent en fait, mais si je ne suis qu'en solitude de manière prolongée je suis très malheureux et je n'ai plus d'énergie
Est-ce qu'un juste milieu existe vraiment ?
Le problème aussi qui est pas toujours pris en compte c'est le caractère aléatoire des besoins de sociabilité
Quand tu as un groupe de potes, la situation idéale est celle où tu es toujours chaud à faire des trucs, des soirées etc... Tu vas devenir un membre permanent, pilier du groupe, qui va avoir tendance à faire bouger les autres. Tu vas multiplier les rencontres, et les occasions, t'engageant dans le cercle vertueux de la yes-life
Quand tu es quelqu'un qui a besoin de solitude parfois, ce n'est pas grave, tes potes savent qu'ils peuvent te contacter un soir en semaine pour aller boire un verre ça devrait pas poser de soucis.
Mais quand on est comme moi c'est différent. Il y a des journées où de manière totalement aléatoire j'ai broyé du noir et je n'ai aucune envie de me retrouver face à des gens
Mes potes savent que si ils me contactent, il y a bien 50% de chances pour que je leur réponde même pas tellement je suis au fond . L'effet pervers là dedans c'est qu'il se peut très bien que le lendemain, j'ai un grand besoin de parler à quelqu'un. Mais j'ai raté mon coup, c'est fini j'ai juste à redéprimer tout seul
Le 11 juin 2021 à 14:16:22 :
Le 09 juin 2021 à 18:30:54 :
Aya ce topic qui devient ton journal
J'ai besoin de solitude parfois aussi, même assez souvent en fait, mais si je ne suis qu'en solitude de manière prolongée je suis très malheureux et je n'ai plus d'énergie
Est-ce qu'un juste milieu existe vraiment ?Le problème aussi qui est pas toujours pris en compte c'est le caractère aléatoire des besoins de sociabilité
Quand tu as un groupe de potes, la situation idéale est celle où tu es toujours chaud à faire des trucs, des soirées etc... Tu vas devenir un membre permanent, pilier du groupe, qui va avoir tendance à faire bouger les autres. Tu vas multiplier les rencontres, et les occasions, t'engageant dans le cercle vertueux de la yes-lifeQuand tu es quelqu'un qui a besoin de solitude parfois, ce n'est pas grave, tes potes savent qu'ils peuvent te contacter un soir en semaine pour aller boire un verre ça devrait pas poser de soucis.
Mais quand on est comme moi c'est différent. Il y a des journées où de manière totalement aléatoire j'ai broyé du noir et je n'ai aucune envie de me retrouver face à des gens
Mes potes savent que si ils me contactent, il y a bien 50% de chances pour que je leur réponde même pas tellement je suis au fond . L'effet pervers là dedans c'est qu'il se peut très bien que le lendemain, j'ai ungrandbesoin de parler à quelqu'un. Mais j'ai raté mon coup, c'est fini j'ai juste à redéprimer tout seul
Ça m'est déjà arrivé, que je prenne mes distances ou que je refroidisse des gens parce que sur le moment j'avais besoin de solitude, mais que du coup ces personnes en restent là, et ne reviennent pas vers moi même après quand je peux avoir changé d'humeur
Après je sais que je peux avoir des périodes "yes-life" où je suis dans un "cercle vertueux", sauf que du coup ça me prend tout mon temps et toute mon énergie, et du coup je prends pas le temps de faire des choses pour moi, et bon bref pas très tenable longtemps non plus je pense, et puis des périodes 'no-life' complet. Mais je pense que les gens sont un peu habitués aussi du coup je sais pas, et qu'ils me laissent à ma solitude
En général je retourne vers les gens quand même, de moi-même vu que la balle est dans mon camp si j'avais pas répondu, même si souvent je rebondis trop tard, et du coup la personne n'est plus chaude. Ça rend difficile la consolidation d'amitiés ça notamment
Mais perso ce que j'ai le plus de mal à gérer dernièrement, c'est l'articulation avec ma "carrière" étudiante / pro n'empêche, genre je me sens nul et j'ai honte et je veux me montrer à personne que je connais si je me juge être dans le creux de la vague, paumé ou irresponsable, pas bien dans le droit chemin quoi
Je suis dans une espèce de rôle quoi et j'ai un peu tendance à me bloquer tant que c'est pas "passé" (d'une part parce que les gens s'en préoccupent donc ça revient, ensuite je peux me dire que les gens vont pas comprendre, et puis en général ils vont essayer de te donner des conseils pour aller mieux, ce qui peut être relou, et accroître la culpabilité et la fuite dans la relation à moyen-long terme si tu suis pas leurs conseils, bref du coup je m'assume moyen dans ces cas)
Tu penses vraiment que c'est totalement aléatoire quand tu broies du noir ? Perso j'arrive le plus souvent à identifier les choses qui influencent sur mon humeur, même si c'est des choses qui me tombent dessus, sur lesquelles j'ai pas de prise, et que j'arrive pas à maîtriser (je dirais c'est quand je suis atteint sentimentalement, même si ça peut être un truc osef du genre la boulangère qui me regarde mal ; après ça peut être plus durable genre que je me sente coupable de pas bosser ou quoi, mais c'est quand même des émotions de court-terme dans le fond, genre si c'est que je bosse pas, c'est que je suis pas fier de moi à l'instant donné, ou que j'ai l'impression d'être dans une impasse ou quoi)
Données du topic
- Auteur
- JugeWaka
- Date de création
- 7 janvier 2019 à 15:39:24
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