[Risitas] Un khey au lycée

[19:59:11] <Canablstouille>
Sweet demain matin si tout se passe bien

Et pour la photo voilà :
Pas de DDB c'était pour vous mettre un peu d'espoir dans vos vies

La sweet ça fait 4 jours

Le 19 octobre 2018 à 01:04:25 Nigleau a écrit :
Canabistouille
MP
Citer Blacklister 18 octobre 2018 à 21:26:19

Il est encore en vie je tiens à vous le dire

Merci khey, alors comme ça le cana il est en vie, ok alors j'attend toujours il a jusqu'à samedi soir, sinon pas de pitié pour son topic.

Le 19 octobre 2018 à 07:48:40 Sixpyk-Nolimite a écrit :
Bonjour, j'en suis à l'épisode 3 ou 4, le topic est bon ou pas ?
Car la j'ai juste envie de ragequitte

Oui

Le 19 octobre 2018 à 07:48:40 Sixpyk-Nolimite a écrit :
Bonjour, j'en suis à l'épisode 3 ou 4, le topic est bon ou pas ?
Car la j'ai juste envie de ragequitte

il est bien mais on n'a plus de nouvelles de l'op

DDB

Le 19 octobre 2018 à 22:17:57 Canabistouille a écrit :
Ta réaction si je te dis qu'il y a une sweet ce soir?

Le 19 octobre 2018 à 22:17:57 Canabistouille a écrit :
Ta réaction si je te dis qu'il y a une sweet ce soir?

-Partie XIV-

Je n'avais plus qu'Héloïse en tête, ça en devenait une obsession. J'avais tellement trimé pour en arriver où j'étais que je me devais de savourer chaque seconde passée avec elle.

Mais j'étais heureusement conscient de mon addiction à sa personne, j'étais tout de même lucide sur ma condition.

3 semaines de relations, et déjà je voulais faire le tour du monde avec elle, main dans la main...

Sauf que, pendant que je vivais la belle vie, celle d'autres n'allait pas aussi bien.

…

C'est un appel de Brice qui allait me faire réaliser qu'il n'y avait pas qu'Héloïse dans ma vie.

DRING

On était de bons potes, mais on se voyait d'habitude qu'aux récrés et aux quelques soirées faites ensemble.

On n'avait pas l'habitude de s'envoyer des messages et encore moins de s’appeler...

-Allo, Brice ?

-Ouais mon gars, j'te dérange ?

-Nan t'inquiète, qu'est-ce-qu'il y a ?

-Faut qu'on parle un peu.

-A quel sujet ? Je t'écoute.

-C'est à propos de Paul.

J'étais assez anxieux. Déjà que ses appels étaient inhabituels, la façon dont il se préparait à me dire les choses me rappelaient l'appel de Jeanne au Nouvel An pour m'annoncer le décès de Camille...

-...

-Bah je me fais du soucis pour lui, ça doit faire 2 semaines qu'il sèche pas mal de cours, et là ça fait 3 jours que je ne l'ai pas vu...

-Comment ça ?

-Bah t'as dû remarquer, ça doit faire une bonne semaine qu'il n'est pas venu au lycée. Je voulais te demander si t'avais des nouvelles de lui...

.

Je venais de réaliser que je n'avais justement pas réalisé l'absence de Paul.

Chose grave, c'est vrai qu'on ne se fréquentait plus tellement depuis la rentrée, mais il comptait énormément pour moi, on a vécu beaucoup de choses en Seconde, sachant que c'était vraiment un de mes gars sûrs.

Je n'avais pas pensé à lui ces deux dernières semaines, obnubilé par Héloïse...

.

-J'ai pas spécialement de nouvelles, je vais l’appeler pour savoir comment il va, ok ?

-Ça marche

-...

.

-Ah Arthur, je suis peut être pas le mieux placé pour dire ça; mais nous oublie pas au profit d'Héloïse, fait la part des choses, organise peut être mieux ton temps...

-Mais t'inquiète, je gère parfaitement la situation!

-...

-Bon allez, je vais appeler Paul.

-Bonne soirée mec!

-Bonne soirée, merci d'avoir appelé.

.

J'avais besoin d'entendre de quelqu'un d'autre que moi que je passai la quasi-intégralité de mon temps avec Héloïse...

J'étais le parfait petit chiot, el famoso « needy »...

Et elle adorait ça; qu'on lui donne de l'importance. C'est un des traits qu'elle partageait avec Lucie, elle adorait être au centre de l'attention, se sentir aimée ; surement par soucis de confiance en soi. Comme énormément de femmes d'ailleurs.

.

J’eus un déclic ce jour-là.

Le fameux « Les potes avant les meufs » refaisait peu à peu surface.

Attention, je n'allais pas laisser Héloïse de côté, loin de là!

Non, j'avais produit trop d'effort pour passer à autre chose. Il fallait que je répartisse mon temps, entre mes trois « piliers » ;

- Héloïse

-Les potes

-Le travail

C'est un peu ma « triforce » ; il fallait que je trouve un équilibre.

Sauf qu'il était impossible pour moi de répartir équitablement mon temps pour ces 3 piliers.

Il fallait faire un choix.

.

Mais pour l'instant, il fallait surtout que je m'occupe de Paul.

DRING

-...

…

…

…

Il ne répond pas.

Décidément.

Je réessaye de l’appeler 2 ou 3 fois.

Il se passe un truc pas normal.

Heureusement, je savais où il habitait, on avait joué d'innombrables fois à fifa dans sa chambre.

Je suis donc allé sonner directement chez lui.

.

C'est sa mère qui m'ouvrit la porte.

-Bonjour Madame

-Ah, bonjour Arthur ! Comment ça va ??

-Très bien merci, je voulais juste savoir comment allait Paul.

-Et bien écoute, il a l'air de plutôt bien se porter... Il est parti au skatepark ce soir, comme à son habitude.

-Ah très bien, je m'inquiétais juste de ne plus trop le voir au lycée...

Elle parut surprise

-Comment ça ?

-Et bien, ça fait quelques jours qu'il n'est pas venu au lycée il me semble...

-Tu dois te tromper, j'aurai reçu un message ou une lettre du lycée s'il n'allait pas en cours, cela va de soi...

C'était bien louche tout ça... Je sentais qu'il y avait une carabistouille.

-Vous devez avoir raison...

.

Il y avait quelque chose de louche... Brice m'avait affirmé que Paul séchait littéralement les cours, ils étaient dans la même classe de ES.

Mais comment se fait-il que sa mère ne soit pas au courant de son absentéisme ?

Je me décide donc d'aller au skatepark, pour rejoindre Paul, et pour mettre les choses au clair.

Il y a un peu de monde en cette fin d'après-midi, mais je l'ai repéré de loin. Il avait toujours la même dégaine, sweat gris et casquette à l'envers.

.

-Eh Paul !

Il se retourne nonchalamment

Son visage n'exprime aucune émotion. Il a de lourdes cernes sous les yeux

.

-Wow gros, t'as une sale mine...

-Qu'est-ce-qu'il y a ?

-Bah rien, je m'inquiétais de ne plus trop te voir en ce moment...

-C'est pas étonnant, tu traines tout le temps avec ta meuf...

.

Coup dur.

.

-Qu'est ce qui ne va pas? Pourquoi tu sèches les cours?

-Laisse tomber, c'est rien...

(Veuillez rapidement relire ce chapitre pour le contexte: https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-57221659-27-0-1-0-risitas-un-khey-au-lycee.htm )

-Dis moi ce qui ne va pas gros!

-J'étais sur une meuf, qu'on a vu à une soirée, tu t'en souviens?

-Euh, pas trop à vrai dire...

-Ouais, Manon...

-Mano... Ah ouais ! La blonde de la soirée... et donc ?

-J'avais finalement réussi à conclure...

-Ah mais tu me l'avais pas dit ça ! Champion !

-Ne soit pas si enthousiaste...

-Ah ! Il s'est passé quoi ensuite?

-J'étais fou amoureux d'elle, j'y pensai tellement que j'avais du mal à m'endormir...

Je me reconnu beaucoup dans ses propos, j'étais pareil avec Héloïse...

-On est resté ensemble un petit mois, puis du jour au lendemain, elle m'évitait, elle prenait clairement ses distances ; puis m'a quittée par message. Le message disait exactement : « Paul, ça ne peut plus continuer entre nous. Désolée ». Sans aucune explications...

La s*loppppeeeee!

-Toutes des mamans...

-J'ai appris quelques jours après notre rupture qu'elle me trompait avec un autre type du lycée, en 1ere L.

-...

.

"En L"

.

-En 1ere L bordel! Tu te rends compte de cette humiliation!

-Mais nan... C'est pour ça que tu viens plus en cours?

-Ouais en partie, je préfère rester à l'écart de cette p*te jusqu'à ce que je me ressaisisse...

-Et comment tu fais pour que tes parents ne s'en rendent pas compte ? Ils ont dû recevoir quelques mails ou lettres nan ?

-J'ai réussi à bloquer les mails provenant du lycée. Pour ce qui concerne les lettres, je regarde tout le temps la boite aux lettres, pas de soucis pour ça, je maitrise la situation. Ma seule peur est que la proviseure appelle directement mes parents. Dans ce cas-là, je suis un homme mort.

-Ça arrivera tôt ou tard frère... Joue pas avec le feu, revient au lycée le plus rapidement possible...

-Je peux pas, mec, elle me hante cette fille...

Il avait les larmes aux yeux, surement aussi dû à ses dettes de sommeil, il était évident qu'il traversait un période difficile.

Je ne l'avais jamais vu dans un tel état, il était normalement d'un tempérament joyeux, ça me fit bizarre de le voir dans le mal.

Il fallait que je reste avec lui, que je le soutienne.

C'est dans ses moments qu'on se rend compte que le bonheur ne tient finalement à pas grand chose et est tellement éphémère...

.

On est donc resté au skatepark jusqu'à la tombée de la nuit, qui représentait mon « couvre-feu » imposé par mes parents depuis le jour de la soirée où je suis rentré à 2h passé...

.

-On se voit demain alors gros?

-Je vais essayer...

-C'est la meilleure chose à faire pour se ressaisir. On mangera ensemble à midi si tu veux.

-D'acc'. Merci d'avoir fait le déplacement frère, ça fait plaisir.

-Bonne nuit gros, remonte la pente.

-Ah d'ailleurs, je suis content que t'ai trouvé ton âme sœur. Héloïse à l'air d'être une fille bien...

-Ouais, je me demande si je la mérite vraiment...

.

-Mais reste toujours sur tes gardes avec les filles.

Ça voulait dire quoi ça ???

-Ok, merci pour ce conseil...

.

Paul avait vraiment changé. Il empestait la beuh, avait des cheveux sales, il ne prenait plus soin de lui.
Ce n'était plus le skater rebelle qui faisait tomber les filles comme des mouches...

Pendant que je menais la vie de rêve, il était en pleine chute...

…

.

La fin du deuxième trimestre était enfin arrivé.

On devait être début mars.

En tant que bon délégué, j'allai assister à mon deuxième conseil.
Deuxième trimestre qui m'avait vu évoluer sur différents aspects.

Mais un événement inattendu allait avoir lieu juste avant ce conseil...

...

..

.

Je me rappelle parfaitement de ce jour ; j'étais encore une fois au coin fumeur à la pause du matin.

C'est alors que j'entendis du grabuge.

Un cercle se formait petit à petit, au milieu de la cour.

C'était une baston.

Chose inhabituelle, c'était prometteur.

Ce que je ne savais pas à ce moment-là ; c'est que je connaissais les deux types qui se tapaient par terre, au milieu de la foule hystérique qui commençait à s'amasser autour de l'attraction du mois....

Brandon et Roméo étaient l'un sur l'autre, en train de se mettre des coups à même le sol.

C'était extrêmement étrange comme ambiance.

Personne ne voulait les séparer.

C'était un spectacle unique.

.

Brice mit finalement fin à la bagarre en tirant Roméo hors de Brandon.

On pouvait voir des flammes dans les yeux de Brandon, il était possédé par un telle rage, comme si le démon retenu au fond de lui avait finalement pris le contrôle de son corps. Il avait péter un câble.

Malgré son physique imposant (1m90 de muscles), c'était étonnant, je ne l'avais jamais vu dans cet état, il était vraiment en colère ce jour-là. Mais il affichait un petit sourire de satisfaction.

Roméo quant à lui saignait du nez, il s'était clairement fait dominer.

Je jubilai.

...

.

Les surveillants débarquèrent en panique, affolés par le bruit et l'amas de lycéen.

-C'est quoi ce bordel ??

-Rien, juste quelques règlements de compte...

-Hep, vous deux vous venez immédiatement.

J'étais bien content de voir Roméo se faire humilier devant tous les Yes-Life, c'était particulièrement jouissif.

Le problème, c'était pour Brandon. Déjà que ses résultats étaient assez faible, il devait être irréprochable sur le comportement.

Et se battre entre élèves n'était pas la meilleure chose à faire, surtout quelques jours avant un conseil de classe...

…

Ils ont eu le droit à un petit passage chez le CPE, le proviseur, ils ont pris assez cher, avant de finir en conseil de discipline.

Les parents de Brandon étaient assez strict. Il a passé un sale quart d'heure en rentrant chez lui.

Je me suis bien évidemment renseigné sur l'origine de la baston. Brandon ne pouvait pas avoir frappé gratuitement quelqu'un, et connaissant Roméo, cette petite correction était sûrement justifiée.

Ça faisait quelques temps que Roméo tournait autour de Brandon, à base de quelques remarques peu charlies. Il se pensait intouchable du fait de son « statut social ».

Brandon ne partageait apparemment pas la même vision que lui.

Il a choisi l'endroit et le moment opportun pour régler ses comptes.

Coin fumeur, où il y aura beaucoup de Yes-Life, à 10h du matin, heure où quasiment tout le monde avait cours, le plus de témoins possible. Humiliation en public pour Roméo, qui s'est littéralement fait rouler dessus.

Brandon ce khey déter.

J'ai jamais su pourquoi Roméo s'acharnait sans cesse sur tout le monde, il était vraiment être détraqué quand j'y repense, le cliché parfait du fils de p*te dans les films...

...

L'heure du conseil arriva.

J'ai eu le droit au fameux « Bon état d'esprit » en Physique.

J'étais à 8/20 en physique bordel! C'est la seule matière où je n'avais pas augmenté. C'était le plafond de verre.

Bon, le travail avait fini par payé dans les autres matières, j'étais passé de 9 à 13 en maths, de 11 à 14 en SVT.
J'ai eu le droit aux « compliments ».

C'était une progression, j'en était satisfait.

(Pour ceux qui ne savent pas comment se déroule un conseil de classe au lycée, les professeurs traitent les élèves par ordre alphabétique au cas par cas).

Arriva le tour de Brandon

Globalement les profs l'ont soulevé, soulignant ses lacunes dans la quasi intégralité des matières, sauf en sport où il nous détruisait tous.

J'ai même appris qu'il faisait Latin en option...

Par contre le hic, c'est que les profs l'ont pas loupé sur la baston de la semaine précédente, soulignant son tempérament « lunatique », qu'il paraissait calme, mais pouvait s'avérer être turbulent...

J'ai essayé de le défendre du mieux que je peux, mais c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte de notre impuissance

C'est toujours les bons qui se font avoir dans l'histoire.

Roméo s'en sort avec les félicitations, ses parents ayant les moyens de lui payer des profs particuliers dans presque l'intégralité des matières...

…

Passons quelques semaines sans grand intérêt.

...

..

.

Je m'étais reposé sur mes lauriers du deuxième trimestre, où j'avais clairement progresser dans la quasi-intégralité des matières.
J'étais donc beaucoup moins rigoureux, je faisais mes devoirs selon ma motivation, selon mon envie, mon humeur.
Je retombais peu à peu dans les mauvaises habitudes.

Mes notes recommencèrent à chuter, je n'arrivais pas à bien gérer mon temps, entre les cours, les potes, et Héloïse.

.

La fameuse triforce.

.

Je passai souvent mes samedi soir sur Paris avec des potes, pour re-entretenir ma relation avec eux (je voyais donc moins Héloïse, mais je m'arrangeai pour manger avec elle à midi).

On y allait pour discuter, posés sur les quais de Seine, ou sur un banc, pour décompresser, parler de la vie.

Ce soir-là, un soir d'Avril, je n'étais qu'avec Nico et Mathieu, au beau milieu de Paris.

Il devait être 23h, on rentrait chez nous, en banlieue parisienne, en se dirigeant petit à petit vers la gare Montparnasse, à pied.
( https://www.google.com/maps/@48.8438837,2.3159854,14.5z )

Je ne sais plus trop comment, mais on a réussi à se perdre dans le 7eme ou 15eme arrondissement.

C'était clairement un quartier riche de Paris.

.

On marche donc, un peu désorienté, dans les rues de ce beau quartier qu'on découvre, lorsqu'on voit tout d'un coup déboulé un mec d'à peu près notre âge, un peu titubant sortir d'un immeuble.

Il se fait engueuler depuis le balcon par une blonde, je dirai à première vue dans la vingtaine.

Il y avait apparemment une fête au premier étage de l'immeuble, d'où la blonde engueulait le mec bourré en bas, qu'elle venait sûrement de mettre à la porte d'ailleurs.

-T'es vraiment pitoyable Marc!

-Pauv' truie!

On se demande sur le coup ce qu'il se passe, mais continuons comme si de rien n'était notre errance, pour essayer de retrouver la fameuse gare Montparnasse...

Nous marchons quelques mètres, lorsque tout d'un coup, sans prévenir, Mathieu se retourne et crie à la fille blonde du balcon :

-Eh excusez nous ! Mademoiselle !

Bordel, qu'est-ce-qu'il nous prépare celui-là encore...

Personne ne répond.

La blonde réapparait soudain au balcon

-Qui est le petit c*n qui m'a appelé « Mademoiselle » ?!

Elle était défoncée, sa voix était rauque et incontrôlée, elle passait des aigus au grave (un peu comme Koba la D pour les connaisseurs...).

-Ah, excuse moi alors, on cherche juste notre chemin, t’habite ici ?

A la vue de Mathieu, ce beau-gosse, elle paraît tout de suite plus accueillante...

Le physique n'est qu'un bonus qu'ils disaient...

.

-Vous voulez allez où ?

-Gare Montparnasse

-Oula mon loulou, mais t'es à côté de la plaque !

Ils commencent à taper la discut' tranquillement, pendant qu'on est comme des cons, Nico et moi, à côté, exclus, pressés de rentrer au bercail.

Au bout de quelques minutes, Mathieu fini par conclure la discussion, en demandant s'il peut avoir le numéro de la blonde « au cas où il se perdrait malencontreusement dans les couloirs du métro »

A notre plus grande surprise, elle nous le lui donna.

J'étais admiratif.

Mathieu n'avait pas géré Lucie pour rien, ce mec était clairement à l'aise avec les filles, c'était presque inné. Il était au-dessus...

Je le jalousai clairement.

Même si c'est moi qui avait la 9/10 du lycée(Cf photo pour les privilégiés)

Nous sommes bien rentrés chez nous ce soir-là, Nico, Mathieu, moi, et le numéro de la blonde en poche.

…

Quelques semaines passèrent.

Alors qu'on était sur un banc devant le lycée à la pause, Pierre et moi, Mathieu vint nous voir, un grand sourire aux lèvres.

-Pourquoi t'es aussi jovial toi ? On est lundi put*in, t'es le seul mec qui a l'air content ici...

-Arthur, tu te rappelles de la blonde du balcon ?

-Ouais, vite fait... pourquoi ?

-Et bien elle m'a envoyé un message.

-Mais nan...

-J'ai pas mal tchatché avec elle, et elle a l'air d'avoir accrochée.

-J'y crois pas...

-Tu connais pas la meilleure...

Je m'attendais au pire

-Je t'écoute

-Tu vois ce que c'est un rallye ?

-Bah une course de voiture, non ?

-T'es à côté de la plaque mon bichon, c'est une soirée aristocratique, il y a plein de gens, c'est un bordel pas possible, qu'entre bonnes gens de la société... L'incarnation de la décadence.

-Enormmeeee

-Et donc ?

-Bah comme t'as pu le voir, la blonde du balcon est une fille bien riche, et elle fréquente un peu le milieu aristocratique... Elle m'a vite fait parlé d'un rallye, ou d'une fête similaire, dans un manoir, et qu'elle essayera de m'incruster si elle le pouvait.

-Ah ouais, tu l'as joué solo sur ce coup là...

-Je lui a posé une condition, c'est que je puisse ramener deux trois potes, histoire de ne pas être trop « dépaysé »...

Ce génie.

-Et c'est quand ?

-Elle m'a dit que ça pouvait être d'ici deux semaines, on a plus qu'à croiser les doigts. Je pense sincèrement que ça pourrait être une expérience unique en son genre...

Ce que nous ne savions pas, c'est que cette fameuse soirée allait arriver bien plus vite que prévue

Et ça n'allait pas être une soirée ordinaire.

.

Le 19 octobre 2018 à 22:39:02 Canabistouille a écrit :

Et ça n'allait pas être une soirée ordinaire.

L'orgie aristo-sataniste pour le khey Cana dans la SWEET. J'ai hate