[Risitas] Un khey au lycée
Le 07 décembre 2018 à 04:33:47 Broulomax a écrit :
Mais dans le XV y'a pleeeeeeeein de relais capotes, y'a une pharmacie juste à côté de Beaugrenelle, ça aurait peut être fais descendre la tension sexuelle mais ça aurait valu le coupLe 07 décembre 2018 à 22:20:03 DimitSwag a écrit :
Mdr pendant que je lisais, j'étais en mode : Mais putain sort dehors, go à une borne ou à la pharmacie !!!!!! tu peux encore te la faire !!!!!!!!Le 07 décembre 2018 à 23:24:32 Akeranth a écrit :
Oh bordel je rejoins VDD, on voulait que tu ailles au bout ! Fallait sortir et courir acheter une capote. La tension serait redescendue sur le moment mais elle serait vite revenue
C'est vrai, mais j'étais presque "sous le choc", j'ai pas eu le réflexe.
Et puis clairement la tension était redescendue au plus bas à une vitesse...
-Partie VII-
La soirée de Diane arrivait à grands pas.
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Depuis que ma grand-mère était passée dans l’autre monde, mon grand-père (donc désormais veuf) se retrouvait seul chez lui.
Je passai donc tous les dimanches chez lui, pour lui tenir compagnie. Je restai là, une ou deux heures devant Questions pour un champion (Julien Lepers avait cédé sa place à Samuel Etienne).
Il me parlait souvent de ma grand-mère défunte, forcément, 70 ans de mariage c’est pas rien, j’imaginai pas la douleur qu’il devait ressentir.
Déjà que j’ai eu du mal à vivre ma rupture avec Héloïse, alors que notre relation était superficielle et avait durée quelques mois sans qu’il ne se passe rien de concret…
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Il avait fait la Résistance, donc il avait des anecdotes franchement intéressantes, surtout que la Seconde Guerre Mondiale était un sujet qui me passionne particulièrement.
En voici une: Il habitait en Franche-Comté en 1942. Il est originaire du Doubs, et avait 2 frères, un plus grand et un plus petit, il était le cadet. Il avait 16 ans à cette époque, mais bien plus de c*uillles que moi actuellement.
Son grand-frère était entré dans la résistance (Il était passeur), et avait donc quitté le foyer pour ne pas mettre toute la famille en danger.
Mon grand-père a donc été influencé, et a aussi pris le chemin de la résistance, mais moins dangereux, il était plus dans le renseignement; il se contentait de faire passer quelques messages, ou alors de ramener du porc (c’était interdit, Cf “La traversée de Paris”), et éventuellement faire passer des résistants (frontière avec la Suisse, donc infesté de la Gestapo) quand son grand frère ne pouvait pas…
Il m’a donc raconté qu’après avoir fait passer un résistant, ce-dernier lui avait offert du porc, qui était une denrée rare en temps de guerre (même à la campagne). Il a passé la nuit à dormir dans une planque en forêt.
Sauf, que, tout content, le lendemain mon grand-père rentre à la maison avec son porc caché sous une valise, sur une calèche; jusqu’à ce qu’il croise une patrouille allemande.
Gros coup de pression, il était cinq, et lui n’était pas armé (même s'il l'était, il ne pouvait rivaliser), mais avec un bout de porc caché dans ses bagages, c’était la garde à vue assurée.
Ils lui ont demandé de s’arrêter. Heureusement pour lui, il maîtrisait plutôt bien l’allemand (son père était Instituteur, ça aidait), il était donc plutôt bien vu des soldats. Ils ont brièvement fouillé la calèche, tandis qu’il essayait de retenir leur attention en leur parlant d’une ville allemande pas trop loin de la frontière (je ne me rappelle plus du nom), dont un des soldats était originaire.
Il a jamais autant sué, mais c’est passé, et il a pu rentrer avec son porc au village.
En dehors de son passé de résistant, il avait des idées assez fixes sur pas mal de points, notamment politique, c’était un Gaulliste pur.
On parlait pas mal des problèmes actuels, le réchauffement climatique, le glyphosate (il avait bossé dans l’agro, et en faisait l’éloge, avant de me montrer ses stocks dans la cave).
Il représentait un peu l’opposé de mon père, c’était assez marrant de voir le contraste.
Les parents de ma mère n’étaient déjà plus de ce monde à cette époque, ils étaient décédés quand j’étais encore enfant.
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Je commençai sérieusement à me poser des questions sur mes études, nous arrivions en fin d’année 2016, il était temps de s’intéresser à ce que je voulais faire de ma vie.
J’avais pour premier objectif Sciences Po, mais j’étais défaitiste, je me disais que je n’avais aucune chance de l’intégrer, et puis je n’étais pas sûr de vraiment vouloir y aller finalement, c’était plus pour le prestige.
J’avais aussi une prépa ECS dans le viseur, mais j’étais conscient que mon niveau de maths était assez contraignant. EN relativisant, je me dis que je pouvais faire des merveilles (j’avais réussi à avoir 15, mais en bossant comme un chien)... Je ne savais pas où ça me mènerait, mais mes parents me poussaient à aller en prépa, “voie royale”.
Mon rejet des sciences m’a aussi poussé à m’orienter vers de bonnes facs parisiennes, en Sciences Humaines, Communication, relations internationales; j’avais des bonnes notes en dehors des sciences.
Puis aussi une licence d’Histoire, ma matière préférée.
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Je faisais donc des salons de l’Étudiant (Porte de Versailles pour les connaisseurs), et j’ai d’ailleurs une petite anecdote assez marquante.
J’y suis allé avec Mathieu et Pierre, ainsi qu’avec Lucie.
Mathieu et Lucie voulaient poursuivre dans les sciences en prépa PCSI, tandis que Pierre, même s’il avait de bons résultats en maths, voulait faire une fac de psycho…
La voie royale vers le chômage…
Je dis ça, mais j’y ai aussi longtemps réfléchi, j’aimais beaucoup le contact humain, je cherchai à comprendre comment nous fonctionnions. J’ai aussi remarqué que mes potes se confiaient naturellement à moi sur tout type de sujets; même les inconnus en soirée (bon forcément, la langue se délie quand t’as de l’alcool dans le sang).
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Bref, on se sépare donc pendant ce salon, Mathieu et Lucie vont vers les stands des écoles d’ingé, tandis que Pierre se dirige vers les différentes facs de psycho.
Je m’oriente vers un stand de journalisme, une école post-bac sur concours, à 6000 euros l’année.
Le mec me vend bien son truc, il parle bien, sauf que je ressens une sorte de liquide dans mes narines.
Je me dis que c’était surement de ma morve, il faisait assez froid.
Une goutte tombe.
Je commençai à saigner du nez, chose qui ne m’était pas arrivé depuis des années.
Le mec continue à parler tandis que je cherche désespérément un mouchoir dans une poche.
Mouchoir que je ne trouve pas.
Le mec s'arrête, me sort un paquet de mouchoir, puis continue son speech. Il continue de blablater, mais je suis totalement concentré sur mon nez qui n’arrête pas de saigner.
Je mets fin à la conversation, et commence à courir, un mouchoir imbibé de sang vers les toilettes.
Un vigile me regarde extrêmement mal.
Je me réfugie dans les toilettes, en essayant de faire cesser ce qui commençait à ressembler à une hémorragie. J’en ai foutu partout, c’était une scène assez insolite, je m’étais débrouillé pour en foutre sur les murs…
L’apocalypse dans les chiottes.
C’est à ce moment que je commence à avoir la tête qui tourne, je commence à voir trouble. Je sors de la cabine pour aller me débarbouiller.
Par réflexe, je m'assois par terre (ma mère m’a toujours dit qu’en cas de malaise, il fallait s’asseoir, c’est lors du choc en tombant qu’on peut réellement se faire mal).
Je faisais une hypoglycémie en plus de saigner du nez, c’était d’ailleurs peut-être lié...
Par chance, j’avais toujours un peu de bouffe sur moi, avec la prépa Sciences Po le samedi, ma mère me forçait à prendre des provisions.
Je me mets donc à bouffer des biscuits, par terre, sur le carrelage des les toilettes, avec du sang plein la gueule. (Imaginez la position).
C’est alors que le vigile arrive (ça faisait un bon quart d’heure que j’étais rentré dans les toilettes) et me voit par terre en train de manger mes biscuits.
Il m’amène au centre de secours du salon (c’est plus une infirmerie), où une meuf me donne à boire, et me nettoie la tête.
Depuis ce jour-là, je me balade donc avec deux capotes et deux paquets de mouchoirs.
J’ai vraiment eu un coup de panique sur le coup, mais plus de peur que de mal.
...
Je ne l’ai pas dit à mes parents, pensant que ça n’allait arriver qu’une fois, sachant que j’ai toujours été en bonne santé depuis gosse, juste quelques rhumes et gastros en 17 ans de vie.
Sauf que dans les deux semaines suivantes, j’ai fait plusieurs hypoglycémie, dont une particulièrement violente en me réveillant:
C’était un lundi, je me réveillais à 8h pour être en cours à 9h.
Même scénario, je me réveille en sursaut, un liquide chaud coulant de mon nez; du sang.
Sachant désormais ce qu’il m’arrive, je me dirige en trombe vers la cuisine, pour bouffer le premier truc qui me tombe sous la main. Rien ne me tombe sous la main, c’est donc à moi de tomber. Je m'effondre littéralement sur le sol, sur ma cheville.
Je ne sais pas par quelle force, mais j’ai pu me redresser pour atteindre le frigo, et aller manger un yaourt à l’abricot.
Sauf que je me suis vraiment fait mal, je me suis tordu la cheville. Tout ça pour un yaourt à l’abricot.
J’ai donc été obligé d’aller consulter, j’avais une attelle, que je devais porter environ 2 semaines (rien de grave). J’avais par contre peur qu’il me diagnostique une tumeur au cerveau ou un truc violent, qui pouvait provoquer des saignements de nez (je me suis fait une tonne de films).
Il n’a rien trouvé, et m’a donné pour seul conseil de plus manger (et moins boire d’alcool).
J’étais pas alcoolique, mais dès que j’en avais l’occasion, j’aimais bien me mettre des bonnes doses, mais jamais seul.
…
J’allais donc passer la soirée de Diane sobre, ça allait être une première.
…
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-SWEET-
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Les vacances de Noël étaient arrivées, j’avais encore mon attelle, mais je l’enlèverai avant le Nouvel An.
Nous y allions pour 19h avec tout le cercle, sauf Brice qui y était déjà. .
C’était en pleine période de Noël, il y avait beaucoup d’éclairages festifs, une certaine ambiance de Noël, il n’y avait pas beaucoup de monde sous ce froid hivernal, les seules choses visibles en cette soirée; étaient les sapins de Noël à vendre, à la vue de tous.
On passe devant un Super U, qui était sur le chemin de chez Diane, lorsque Nico s’exclame:
-Eh les mecs, on a prévu un truc pour Diane, ou on vient les mains vides?
-Ah bonne question, autant lui ramener un truc quand même.
-Ça tombe bien, on est devant un Super U, on prend quel alcool?
-Laisse tomber l’alcool, j’en ai déjà dans le sac.
On se regarde
Je crois que j’ai compris
-On choppe un sapin et on court!
-Mais t’es un grand malade, il y a des témoins, et puis c’est littéralement du vol!
-C’est juste reprendre ce que des capitalistes ont eu sur le dos des pauvres…
Héloïse n’était clairement pas partante, tandis que nous autres pensions que c’était l’idée du siècle…
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-Ils sont surement enchainés par contre, ça m’étonnerai qu’ils soient laissés à l’air libre.
-Non je viens de regarder, mais il y a un gars de la sécurité qui surveille l’extérieur du magasin, puis surement des caméras aussi.
…
Lucie part alors en direction du type de la sécurité.
On comprend tout de suite ce qu’il se passe, elle fait diversion.
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-Mettez vos capuches ou bonnet, et préparez-vous.
Lucie commence à parler au vigile qui était devant la porte du magasin.
Elle use de son charme de 9/10 pour lui maintenir le regard rivé sur elle, pendant qu’on met en place notre plan machiavélique.
Sachant que j’avais une attelle, donc dans l'incapacité de courir, je pris les devants, avec Héloïse et le sac d’alcool.
J’appelle Diane:
-Ouais, on arrive dans 2 minutes, viens devant la porte nous ouvrir s’il te plait.
-Bah appelez-moi quand vous êtes devant, logique
-Nan, viens littéralement ouvrir la porte avant qu’on arrive, tu comprendras vite.
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J’entends Nico chuchoter:
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Je vois les 4 soulever un des sapins entassés (haut d’environ 1m50 je dirai).
Ils commencent à courir, bonnets et capuches sur leurs têtes, en direction de chez Diane.
J’entends un peu plus loin le vigile gueuler et le vois commencer à courir.
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Mes 4 potes ont pris de l’avance, ils sont en plus assez athlétique, tandis que le vigile est un peu “en chair”...
Lucie profite de l’agitation pour s'éclipser.
Héloïse et moi, sommes cachés dans une ruelle adjacente, menant vers chez Diane.
Le vigile à l’air d’avoir lâché prise.
Nous nous retrouvons tous devant chez Diane.
Elle est devant la porte, comme prévu.
-Laisse nous passer, on t'expliqueras
On rentre directement le sapin sous les yeux d’une quarantaine des autres gens déjà présent à la soirée.
On peut parler d’une entrée fracassante.
Lucie nous rejoint cinq minutes plus tard, elle avait préférée éviter de croiser la route du vigile, par peur d’être suspectée d’être dans le coup.
Elle a clairement remontée dans mon estime, on ne pouvait pas s'ennuyer avec elle.
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J’enclenche la phase de repérage avec Pierre, comme nous l’avons toujours fait.
Je repère de nouvelles têtes (Diane avait des amies d’un peu partout, c’était un avantage conséquent pour nous).
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Ma tête s’arrêta immédiatement sur une silhouette que je connaissais.
J’avais trop rêvé d’elle pour ne pas me rendre compte que c’était elle, même sous son maquillage et les dix mecs qui lui tournaient autour.
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C’est elle sans aucun doute.
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Le 08 décembre 2018 à 17:23:30 max2shorba a écrit :
Aïe aïe aïe , a refaire cette année le coup du sapin.
On y repense, si ça se fait, vous aurez une dédi-sapin
Le 08 décembre 2018 à 17:27:17 GROSBIDE2018 a écrit :
Sweet + recap des persos on commence à s'y perdre
A part Léa (Une fille en 1ereS qui avait vraiment un charme "physique" incroyable, 9/10 de visage, que je croisais dans les couloirs de mon lycée, elle m'intriguait beaucoup)
Sinon, c'est les mêmes personnages depuis une bonne centaine de pages kheyou.
Le 08 décembre 2018 à 19:19:36 Canabistouille a écrit :
Le 08 décembre 2018 à 18:44:35 Sock_My_Cuck a écrit :
C’est alors que le vigile arrive (ça faisait un bon quart d’heure que j’étais rentré dans les toilettes) et me voit par terre en train de manger mes biscuits.
-Qu'est-ce-que tu fous par terre gamin?!
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Le 08 décembre 2018 à 19:19:36 Canabistouille a écrit :
Le 08 décembre 2018 à 18:44:35 Sock_My_Cuck a écrit :
C’est alors que le vigile arrive (ça faisait un bon quart d’heure que j’étais rentré dans les toilettes) et me voit par terre en train de manger mes biscuits.
-Qu'est-ce-que tu fous par terre gamin?!
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Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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