[RISITAS] L'Histoire en Risitas

Le premier porte parole des punk à chiens .

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b1/Jean-Léon_Gérôme_-_Diogenes_-_Walters_37131.jpg

Le 13 juillet 2018 à 15:42:58 ilolus a écrit :
Le premier porte parole des punk à chiens .

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b1/Jean-Léon_Gérôme_-_Diogenes_-_Walters_37131.jpg

D'ailleurs les cyniques étaient parfois qualifiés de "chiens" pour leur absence complète de conscience publique (enfin de comment se comporter en public plutôt) , faut l'savoir hein

l'auteur qui me fait apprendre des trucs, merci khey.

Parfait risitas, les stickers de qualité.

Le 13 juillet 2018 à 16:12:29 Filandrin a écrit :
l'auteur qui me fait apprendre des trucs, merci khey.

Parfait risitas, les stickers de qualité.

C'était le but

Merci à toi et passe de temps en temps revoir les sweet

[15:21:31] <Valyrian_Knight>
Aujourd'hui on va faire un petit interlude

J'ai un peu la flemme de continuer la de suite

Mais j'ai lu un truc intéressant alors je vais en parler

On va parler des cyniques

Les cyniques étaient des membres d'un mouvement philosophique de l'antiquité grecque

Dont la doctrine principale est, ben le cynisme, le fait de ne croire en rien ou presque.

Les cyniques Grecs étaient un peu les punk à chien de l'antiquité

Quand je dis ça c'est pas tellement en plaisantant, les correspondances sont frappantes

Déjà, c'est des gens qui s'opposent au système, aux normes sociales établies,ils sont contre la possession terrienne, contre les lois bref de véritables anarchistes

Étant contre la possession, ils vivent comme des crasseux, par exemple dans un tonneau

Étant contre les normes sociales, ça les dérange pas de chier dans la rue ou se masturber en public par exemple

Ne croyant ni dans le système politique ni vraiment dans les lois, ils sont plutôt du genre no borders, d'où le terme Grec de Cosmopolitai, Citoyen du Monde

Ces anectodes vont peut être vous rappeler quelque chose

Car le sieur de Lesquen les utilise souvent lorsqu'il parle de Diogene le Cynique, l'un des pontes du mouvement

Mais bref, ce qui est intéressant avec les cynique, c'est qu'ils aiment bien critiquer, certes

Mais comme le dit l'auteur que je lis "Si l'on arrive assez bien à cerner contre quoi les cyniques se battent, on a du mal à comprendre pour quelle cause ils le font"

En effet, les cyniques n'ont pas vraiment d'idéologie claire et nette

Ils n'ont pas de société idéale qu'ils tentent de bâtir, ils sont juste là à saper la société

Ils critiquent pour critiquer en somme

Ce sont en fait des "parasites tolérés" comme les décrit l'auteur que je lis

C'est à dire que sans la société contre laquelle ils pestent à longueur de journée, ils n'existeraient tout simplement pas

Les cyniques ne voulaient en fait pas réellement de révolution, car cela aurait signifié la fin de la sécurité et du relatif confort de la société Grecque qui leur permettait d'exister

Un peu comme certains punk à chien qui pour rien au monde ne voudraient la révolution car cela perturberait l'approvisionnement en 8-6

C'est tout pour aujourd'hui

Je ne vais pas te contredire puisque ce que tu dis est véridique mais il faut savoir que le cynisme à l'époque de Diogene avait beaucoup plus de sens et de portée que le mouvement actuelle dans la mesure ou Diogene vivait en marge de la société et créait une alternative au système qu'il critiquait en vivant reclus dans un tonneau,forniquant dans la rue et humilant les philosophes qui pétaient plus haut que leurs culs.
Ça diffère un minimum des punks à chiens dans la rue qui boivent des bières sur les trottoirs en touchant le RSA
Mais je dirais juste que pour conclure le cynisme a toujours sa part d'importance dans la mesure où l'on reconsidère ce qui nous entoure et permet de développer un esprit critique vis à vis de tout ce qui pourrait influencer notre pensée (films,infos,pubs...)
Le film Deadpool représente très bien cette vision des choses d'ailleurs

Le 14 juillet 2018 à 00:48:34 LoiMarxiale a écrit :
La partie sur le cynisme est pauvre et réductrice, il aurait fallu développer ou ne rien dire.
Sinon tes gros chapitres sont toujours aussi bon, j'attends la suite

Le cynisme EST pauvre en lui même, c'est ultimement un mouvement parasite de contestation stérile, à la limite j'aurais pu parler de la société dans laquelle il s'inscrit, mais ça vaut ses propres chapitres en soit.

Le 14 juillet 2018 à 01:01:41 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 00:48:34 LoiMarxiale a écrit :
La partie sur le cynisme est pauvre et réductrice, il aurait fallu développer ou ne rien dire.
Sinon tes gros chapitres sont toujours aussi bon, j'attends la suite

Le cynisme EST pauvre en lui même, c'est ultimement un mouvement parasite de contestation stérile, à la limite j'aurais pu parler de la société dans laquelle il s'inscrit, mais ça vaut ses propres chapitres en soit.

Khey là tu projetes ton idéologie, avec ton interprétation. Je pourrai en dire l'exacte inverse, tu racontes pas comment les cyniques mettaient en pls les philosophes grecques qui pètent plus haut que leur cul. Et quitte à trouver des références actuelles, Piero Manzoni fonctionne aussi bien que les punks à chien. D'ailleurs le cynisme a inspiré pas mal d'ordre religieux

"Le cynisme ancien critiquait les valeurs de la civilisation, remettait en cause les hiérarchies sociales, exigeait l’accord entre les actes et les paroles, enseignait le mépris des richesses et recommandait une ascèse radicale. Par là il offrait des points de contact idéologique avec le judaïsme et le christianisme des premiers siècles." (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Puis plus loin
''Dans les siècles qui suivirent, les chrétiens, partagés entre l’admiration pour l’ascétisme des premiers cyniques et la répulsion qu’ils éprouvaient à l’égard de l’impudeur et de l’athéisme des « Chiens » de leur époque, adoptèrent des attitudes diverses et parfois opposées, n’hésitant pas tantôt à faire appel à l’exemple des philosophes cyniques, tantôt à insulter et à calomnier ces gens épris de vaine gloire" (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Les kheys du forum ont tendance à oublier que le christianisme des premiers siècles étaient un truc de cuckgaucho.
Mais bon on va retenir que la chretienté à la base c'est carrément pas des cyniques, heiin, ils ont pas bouleversé le monde méditierranien ça prouve que le cynisme c'est infécond
Comme le matérialisme inspiré du cynisme
Ce forum de sous-éduqués

Le 14 juillet 2018 à 15:06:20 PireOli a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 01:01:41 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 00:48:34 LoiMarxiale a écrit :
La partie sur le cynisme est pauvre et réductrice, il aurait fallu développer ou ne rien dire.
Sinon tes gros chapitres sont toujours aussi bon, j'attends la suite

Le cynisme EST pauvre en lui même, c'est ultimement un mouvement parasite de contestation stérile, à la limite j'aurais pu parler de la société dans laquelle il s'inscrit, mais ça vaut ses propres chapitres en soit.

Khey là tu projetes ton idéologie, avec ton interprétation. Je pourrai en dire l'exacte inverse, tu racontes pas comment les cyniques mettaient en pls les philosophes grecques qui pètent plus haut que leur cul. Et quitte à trouver des références actuelles, Piero Manzoni fonctionne aussi bien que les punks à chien. D'ailleurs le cynisme a inspiré pas mal d'ordre religieux

"Le cynisme ancien critiquait les valeurs de la civilisation, remettait en cause les hiérarchies sociales, exigeait l’accord entre les actes et les paroles, enseignait le mépris des richesses et recommandait une ascèse radicale. Par là il offrait des points de contact idéologique avec le judaïsme et le christianisme des premiers siècles." (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Puis plus loin
''Dans les siècles qui suivirent, les chrétiens, partagés entre l’admiration pour l’ascétisme des premiers cyniques et la répulsion qu’ils éprouvaient à l’égard de l’impudeur et de l’athéisme des « Chiens » de leur époque, adoptèrent des attitudes diverses et parfois opposées, n’hésitant pas tantôt à faire appel à l’exemple des philosophes cyniques, tantôt à insulter et à calomnier ces gens épris de vaine gloire" (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Les kheys du forum ont tendance à oublier que le christianisme des premiers siècles étaient un truc de cuckgaucho.
Mais bon on va retenir que la chretienté à la base c'est carrément pas des cyniques, heiin, ils ont pas bouleversé le monde méditierranien ça prouve que le cynisme c'est infécond
Comme le matérialisme inspiré du cynisme
Ce forum de sous-éduqués

Donc en gros t'es en train de me dire que parce que l'ascetisme cynique a vaguement inspiré le christianisme (et encore ça pourrait venir d'ailleurs) ça a été une philosophie féconde ?

Mon idéologie ? Je fais de l'histoire ici. Je reprends MOT POUR MOT l'historien Peter Green qui est un peu la référence internationale dans le domaine

Les cyniques critiquaient, oui, exact. Mais ils ne critiquaient pas avec un but précis en tête. Les soit disant points de contact avec le christianisme sont fumeux en dehors de l'ascetisme, le christianisme avait en tête un projet bien défini et non pas une sorte d'anarchie, tu peux pas dire "Ouais le christianisme critique, les cyniques critiquent donc y'a des points de contact" . Le christianisme est d'ailleurs un produit de son temps ( ça mérite ses propres pavés tant la situation économique et sociale à ouvert la voie au christianisme) et à été BEAUCOUP plus inspiré par le neoplatonisme que le cynisme (et la par contre c'est Lucien Jerphagnon qui le dit, immortalité de l'âme, toussa ) , qui encore une fois n'a aucune doctrine définie en dehors de la critique stérile. Encore une fois il n'y a aucun projet derrière. PAR DÉFINITION c'est stérile, parce que c'est vide de sens, tu critique sans solution derrière, c'est ça le cynisme. Il n'a de sens que dans le système qu'il critique sans avoir rien pour lui en soit.

"Le vrai problème du cynisme était qu'il n'allait guère au delà d'un flot de critiques morales à fondement incertain, dirigées contre un système social imparfait mais stable. Les cyniques ne proposaient aucune solution de rechange, pour la bonne raison que leurs poses anarchistes dépendaient du maintien de ce système. [...] Aussi l'aspect révolutionnaire du mouvement, comme tant d'autres à l'époque, se réduit il, après analyse, à des sornettes intellectuelles. On s'attend à voir les cyniques s'attacher une minorité passionnée, toute prête à les suivre tant qu'ils ne se mêlent pas de politique : à la moindre entorse à cette règle, le désenchantement ne pouvait être que prompt. Et c'est bien ce que révèle notre documentation historique"

En quoi exactement ce que j'ai dit est erroné ?

Le 14 juillet 2018 à 15:48:03 Saav51 a écrit :
Up et je propose en sujet les mérovingiens, la vendetta entre descendants de Clovis, comment ils se sont fait dépouillé de tout pouvoir

J'ai pas de bouquins sur le sujet alors je vais en en parler, ça reviendrait à faire du Wikipedia :-3

Le 14 juillet 2018 à 17:20:32 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 15:06:20 PireOli a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 01:01:41 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 00:48:34 LoiMarxiale a écrit :
La partie sur le cynisme est pauvre et réductrice, il aurait fallu développer ou ne rien dire.
Sinon tes gros chapitres sont toujours aussi bon, j'attends la suite

Le cynisme EST pauvre en lui même, c'est ultimement un mouvement parasite de contestation stérile, à la limite j'aurais pu parler de la société dans laquelle il s'inscrit, mais ça vaut ses propres chapitres en soit.

Khey là tu projetes ton idéologie, avec ton interprétation. Je pourrai en dire l'exacte inverse, tu racontes pas comment les cyniques mettaient en pls les philosophes grecques qui pètent plus haut que leur cul. Et quitte à trouver des références actuelles, Piero Manzoni fonctionne aussi bien que les punks à chien. D'ailleurs le cynisme a inspiré pas mal d'ordre religieux

"Le cynisme ancien critiquait les valeurs de la civilisation, remettait en cause les hiérarchies sociales, exigeait l’accord entre les actes et les paroles, enseignait le mépris des richesses et recommandait une ascèse radicale. Par là il offrait des points de contact idéologique avec le judaïsme et le christianisme des premiers siècles." (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Puis plus loin
''Dans les siècles qui suivirent, les chrétiens, partagés entre l’admiration pour l’ascétisme des premiers cyniques et la répulsion qu’ils éprouvaient à l’égard de l’impudeur et de l’athéisme des « Chiens » de leur époque, adoptèrent des attitudes diverses et parfois opposées, n’hésitant pas tantôt à faire appel à l’exemple des philosophes cyniques, tantôt à insulter et à calomnier ces gens épris de vaine gloire" (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Les kheys du forum ont tendance à oublier que le christianisme des premiers siècles étaient un truc de cuckgaucho.
Mais bon on va retenir que la chretienté à la base c'est carrément pas des cyniques, heiin, ils ont pas bouleversé le monde méditierranien ça prouve que le cynisme c'est infécond
Comme le matérialisme inspiré du cynisme
Ce forum de sous-éduqués

Donc en gros t'es en train de me dire que parce que l'ascetisme cynique a vaguement inspiré le christianisme (et encore ça pourrait venir d'ailleurs) ça a été une philosophie féconde ?

Mon idéologie ? Je fais de l'histoire ici. Je reprends MOT POUR MOT l'historien Peter Green qui est un peu la référence internationale dans le domaine

Les cyniques critiquaient, oui, exact. Mais ils ne critiquaient pas avec un but précis en tête. Les soit disant points de contact avec le christianisme sont fumeux en dehors de l'ascetisme, le christianisme avait en tête un projet bien défini et non pas une sorte d'anarchie, tu peux pas dire "Ouais le christianisme critique, les cyniques critiquent donc y'a des points de contact" . Le christianisme est d'ailleurs un produit de son temps ( ça mérite ses propres pavés tant la situation économique et sociale à ouvert la voie au christianisme) et à été BEAUCOUP plus inspiré par le neoplatonisme que le cynisme (et la par contre c'est Lucien Jerphagnon qui le dit, immortalité de l'âme, toussa ) , qui encore une fois n'a aucune doctrine définie en dehors de la critique stérile. Encore une fois il n'y a aucun projet derrière. PAR DÉFINITION c'est stérile, parce que c'est vide de sens, tu critique sans solution derrière, c'est ça le cynisme. Il n'a de sens que dans le système qu'il critique sans avoir rien pour lui en soit.

"Le vrai problème du cynisme était qu'il n'allait guère au delà d'un flot de critiques morales à fondement incertain, dirigées contre un système social imparfait mais stable. Les cyniques ne proposaient aucune solution de rechange, pour la bonne raison que leurs poses anarchistes dépendaient du maintien de ce système. [...] Aussi l'aspect révolutionnaire du mouvement, comme tant d'autres à l'époque, se réduit il, après analyse, à des sornettes intellectuelles. On s'attend à voir les cyniques s'attacher une minorité passionnée, toute prête à les suivre tant qu'ils ne se mêlent pas de politique : à la moindre entorse à cette règle, le désenchantement ne pouvait être que prompt. Et c'est bien ce que révèle notre documentation historique"

En quoi exactement ce que j'ai dit est erroné ?

Enfait rhey, à partir du moment où une idéologie influence une autre, elle est féconde. C'est la définition de la diffusion et si ça se propage bien ça change radicalement les sociétés. Mais c'est bien plus subtile que "gneugneu il oron jamé le pvr, gneugneu il st pa dominan"

T'avances plusieurs préjugées sur l'anarchie qui est par définition l'Ordre, sans le Pouvoir. C'est un projet politique. De même pour le cynisme, il est par définition porteur d'une critique avec des propositions très claires (faire l'inverse des "établis" et se contenter de peu), c'est clairement un projet politique (Desmond, 2016 et Desmond 2001) . De là à dire que ce sont des parasites, alors même qu'ils participent à construire la société en y apportant un projet politique (Même avec toutes notre volonté on ne pourra jamais en sortir). Après dire qu'ils sont utiles ou non, bons ou mauvais, c'est un jugement éthique. Tu peux ne pas être d'accord avec, mais là manière dont tu abordes la question relève clairement ton prisme idéologique. Bref arrêtes de te cacher en disant que tu fais de l'Histoire, clairement ta dernière risitas est la moins bonne de toutes. Pourtant j'ai kiffé les premières, une suite de faits avec les positions d'intérêts exposées cruments, très cyniques en soi

Bonne chance pour la suite :

Le 14 juillet 2018 à 19:37:50 PireOli a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 17:20:32 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 15:06:20 PireOli a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 01:01:41 Valyrian_Knight a écrit :

Le 14 juillet 2018 à 00:48:34 LoiMarxiale a écrit :
La partie sur le cynisme est pauvre et réductrice, il aurait fallu développer ou ne rien dire.
Sinon tes gros chapitres sont toujours aussi bon, j'attends la suite

Le cynisme EST pauvre en lui même, c'est ultimement un mouvement parasite de contestation stérile, à la limite j'aurais pu parler de la société dans laquelle il s'inscrit, mais ça vaut ses propres chapitres en soit.

Khey là tu projetes ton idéologie, avec ton interprétation. Je pourrai en dire l'exacte inverse, tu racontes pas comment les cyniques mettaient en pls les philosophes grecques qui pètent plus haut que leur cul. Et quitte à trouver des références actuelles, Piero Manzoni fonctionne aussi bien que les punks à chien. D'ailleurs le cynisme a inspiré pas mal d'ordre religieux

"Le cynisme ancien critiquait les valeurs de la civilisation, remettait en cause les hiérarchies sociales, exigeait l’accord entre les actes et les paroles, enseignait le mépris des richesses et recommandait une ascèse radicale. Par là il offrait des points de contact idéologique avec le judaïsme et le christianisme des premiers siècles." (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Puis plus loin
''Dans les siècles qui suivirent, les chrétiens, partagés entre l’admiration pour l’ascétisme des premiers cyniques et la répulsion qu’ils éprouvaient à l’égard de l’impudeur et de l’athéisme des « Chiens » de leur époque, adoptèrent des attitudes diverses et parfois opposées, n’hésitant pas tantôt à faire appel à l’exemple des philosophes cyniques, tantôt à insulter et à calomnier ces gens épris de vaine gloire" (Marie-Odile Goulet-Cazé, 2015)

Les kheys du forum ont tendance à oublier que le christianisme des premiers siècles étaient un truc de cuckgaucho.
Mais bon on va retenir que la chretienté à la base c'est carrément pas des cyniques, heiin, ils ont pas bouleversé le monde méditierranien ça prouve que le cynisme c'est infécond
Comme le matérialisme inspiré du cynisme
Ce forum de sous-éduqués

Donc en gros t'es en train de me dire que parce que l'ascetisme cynique a vaguement inspiré le christianisme (et encore ça pourrait venir d'ailleurs) ça a été une philosophie féconde ?

Mon idéologie ? Je fais de l'histoire ici. Je reprends MOT POUR MOT l'historien Peter Green qui est un peu la référence internationale dans le domaine

Les cyniques critiquaient, oui, exact. Mais ils ne critiquaient pas avec un but précis en tête. Les soit disant points de contact avec le christianisme sont fumeux en dehors de l'ascetisme, le christianisme avait en tête un projet bien défini et non pas une sorte d'anarchie, tu peux pas dire "Ouais le christianisme critique, les cyniques critiquent donc y'a des points de contact" . Le christianisme est d'ailleurs un produit de son temps ( ça mérite ses propres pavés tant la situation économique et sociale à ouvert la voie au christianisme) et à été BEAUCOUP plus inspiré par le neoplatonisme que le cynisme (et la par contre c'est Lucien Jerphagnon qui le dit, immortalité de l'âme, toussa ) , qui encore une fois n'a aucune doctrine définie en dehors de la critique stérile. Encore une fois il n'y a aucun projet derrière. PAR DÉFINITION c'est stérile, parce que c'est vide de sens, tu critique sans solution derrière, c'est ça le cynisme. Il n'a de sens que dans le système qu'il critique sans avoir rien pour lui en soit.

"Le vrai problème du cynisme était qu'il n'allait guère au delà d'un flot de critiques morales à fondement incertain, dirigées contre un système social imparfait mais stable. Les cyniques ne proposaient aucune solution de rechange, pour la bonne raison que leurs poses anarchistes dépendaient du maintien de ce système. [...] Aussi l'aspect révolutionnaire du mouvement, comme tant d'autres à l'époque, se réduit il, après analyse, à des sornettes intellectuelles. On s'attend à voir les cyniques s'attacher une minorité passionnée, toute prête à les suivre tant qu'ils ne se mêlent pas de politique : à la moindre entorse à cette règle, le désenchantement ne pouvait être que prompt. Et c'est bien ce que révèle notre documentation historique"

En quoi exactement ce que j'ai dit est erroné ?

Enfait rhey, à partir du moment où une idéologie influence une autre, elle est féconde. C'est la définition de la diffusion et si ça se propage bien ça change radicalement les sociétés. Mais c'est bien plus subtile que "gneugneu il oron jamé le pvr, gneugneu il st pa dominan"

Mais oui m'enfin cette influence est au mieux tirée par les cheveux

Et puis bon elle porte sur un point carrément mineur de la doctrine

Et encore, les justifications respectives pour l'ascetisme n'ont pas grand chose en commun

T'avances plusieurs préjugées sur l'anarchie qui est par définition l'Ordre, sans le Pouvoir. C'est un projet politique. De même pour le cynisme, il est par définition porteur d'une critique avec des propositions très claires (faire l'inverse des "établis" et se contenter de peu), c'est clairement un projet politique (Desmond, 2016 et Desmond 2001) .

Bah même pas, ils ne disent rien sur le travail et n'en font pas l'éloge, ils font pas comme les zadistes à construire une société parallèle dans leur coin, ça c'est les épicuriens. Ils ont pas de projet économique : ils veulent falsifier la monnaie, pas l'abolir ou en frapper une nouvelle comme les esclaves révoltés de Sicile, en clair ils veulent déprécier ce qui existe déjà, et non pas créer quelque chose

De là à dire que ce sont des parasites, alors même qu'ils participent à construire la société en y apportant un projet politique (Même avec toutes notre volonté on ne pourra jamais en sortir).

Mais non, c'est un non projet, ils n'ont pas de société idéale parallèle comme le font les épicuriens, ils n'apportent pas de solution aux problèmes qu'ils dénoncent, si ce n'est à la limite "vivez comme des animaux", ce qui est un non projet politique ou social vu que la politique ou la société est humaine

Ils dépendent d'ailleurs de la société qu'ils critiquent, c'est ce qu'il faut entendre par "parasite"

Après dire qu'ils sont utiles ou non, bons ou mauvais, c'est un jugement éthique. Tu peux ne pas être d'accord avec, mais là manière dont tu abordes la question relève clairement ton prisme idéologique.

Je cite de long en large un historien, si tu veux attaquer quelqu'un sur ses biais et ses prismes idéologiques c'est plutôt lui qu'ils faut attaquer

Mais encore une fois c'est même pas une question de bon ou mauvais, c'est un exposé froid de ce qu'ils sont, et je maintiens qu'ils sont porteurs d'un non-projet. Ce n'est pas sans raison que le cynisme a très fortement décliné en Grèce après le II ème siècle avant Jésus Christ et qu'il ne s'est reimplanté qu'un siècle plus tard à Rome, où ses adeptes étaient principalement des 'bourgeois' (enfin des gens aisés quoi) qui faisaient ça par provocation. Les cyniques sont des provocateurs qui ne portent pas réellement de projet derrière, un cynique a justifié son athéisme en disant que si les Dieux existaient, ils auraient mis l'anus au niveau des talons pour qu'il soit le plus éloigné possible du nez. La nature n'était donc pas parfaite et donc les Dieux n'existaient pas. Ce genre de trucs n'avait pour but que de provoquer, et si il ne faut pas généraliser à partir d'un individu, les cynique étaient indéniablement des destructeurs, mais sans projet de création derrière.

Parce que si ils critiquent les normes sociales, ils ne disent pas quelles sont les BONNES normes sociales, au contraire, ils disent qu'il faut vivre sans, comme des animaux, c'est pas un projet de société ça si y'a aucune société

Même les véritables anarchistes ont un projet de société, très différente de la société actuelle mais ça reste une société

Bref arrêtes de te cacher en disant que tu fais de l'Histoire, clairement ta dernière risitas est la moins bonne de toutes. Pourtant j'ai kiffé les premières, une suite de faits avec les positions d'intérêts exposées cruments, très cyniques en soi

C'est ton droit

Puis c'est pas moi qui suis cynique(au sens moderne du terme cette fois ci) , c'est le monde qui l'est

Bonne chance pour la suite :

Merci