Topic de HideakiAnonyme :

Mektoub, my Love : Canto uno

Mes khozolozos, je suis actuellement dans la salle, je vais le revoir une seconde fois. :bave:

Toujours la même saveur douce-amère en sortant de la salle. On a tous en nous quelque chose d’Amin. :-(

https://youtu.be/7I0vkKy504U

Je me suis rendu compte lors de ce second visionnage que Toni et Amin représentent respectivement Dionysos et Apollon, ces personnages sont les deux côtés d’une même pièce tout en étant opposés. C’est particulièrement évident dans la manière dont ils sont filmés pendant la scène de la plage au début du film, où Toni aborde Charlotte et Céline. D’ailleurs, même physiquement, ils se ressemblent énormément tout en étant différents. Toni a des traits masculins et une certaine musculature naturelle tandis qu’Amine a des traits féminins (son regard, particulièrement) et un corps juvénile.

Le 26 mars 2018 Ă  13:41:00 -McCree- a Ă©crit :
Film décadent.

Faux.
Les personnages qui entourent le héros le sont, le héros ne l’est pas. Le film, qui épouse le regard du héros, non plus.

Bon je viens de le mater, Lou Luttiau je veux absolument la revoir dans le cinéma.

Dans une comédie française à la "Les Infidèles", putain de merde. La nana a vraiment une prestance qui m'a particulièrement bien que physiquement elle n'ait pas le corps d'Ophélie Bau.

Le 08 août 2018 à 00:38:15 Kilimandjaroux a écrit :
Bon je viens de le mater, Lou Luttiau je veux absolument la revoir dans le cinéma.

Dans une comédie française à la "Les Infidèles", putain de merde. La nana a vraiment une prestance qui m'a particulièrement bien que physiquement elle n'ait pas le corps d'Ophélie Bau.

Pareil elle a un truc cette actrice a vraiment beaucoup de talent .
Par contre je sais que c'est un film mais c'est dingue comme la séduction homme femme parait si simple dans ce film , je parle pas comme si j'étais un puceau qui ne connait rien de la vie bien au contraire , je trouve c'est vraiment poussé à l'extrème .

Le 22 mars 2018 Ă  20:52:36 [Poleyde a Ă©crit :

Sur le plan politique, le film est cependant assez consternant. Il nous dépeint des français(es) complètement acculturé(e)s à la culture maghrébine et des maghrébins tels qu’ils pourraient être si ils étaient européens; certes c’est un film de vacances et la légèreté et l’insouciance est la norme dans ce type de films (et ce, aussi bien dans les films de Rohmer que dans les Bronzés, le film de vacances est une spécialité française) mais le spectateur ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise devant ce spectacle.

Certains ne sortent pas beaucoup de chez eux ... affligeant de lire cela.

Le 08 août 2018 à 03:53:02 noone13 a écrit :

Le 08 août 2018 à 00:38:15 Kilimandjaroux a écrit :
Bon je viens de le mater, Lou Luttiau je veux absolument la revoir dans le cinéma.

Dans une comédie française à la "Les Infidèles", putain de merde. La nana a vraiment une prestance qui m'a particulièrement bien que physiquement elle n'ait pas le corps d'Ophélie Bau.

Pareil elle a un truc cette actrice a vraiment beaucoup de talent .
Par contre je sais que c'est un film mais c'est dingue comme la séduction homme femme parait si simple dans ce film , je parle pas comme si j'étais un puceau qui ne connait rien de la vie bien au contraire , je trouve c'est vraiment poussé à l'extrème .

C'est une danseuse à la base (comme son rôle quoi), je sais pas vraiment si elle continuera dans le cinéma mais elle devrait, franchement c'est mon petit coup de coeur du film.

Oui j'ai également remarqué ça. Après c'est un film d'été à prendre à la légère aussi.

Et heureusement qu'on précise que l'histoire se déroule dans les années 90, dans la France de 2018 je pense pas que ça soit aussi facile :)

j'arrive pas Ă  savoir si vous trollez ou pas quand vous parlez de ce film

je l'ai vu c'était de la merde, sans les scènes de culs c'est camping 3

Le 08 août 2018 à 15:30:01 GenouCourageux a écrit :
j'arrive pas Ă  savoir si vous trollez ou pas quand vous parlez de ce film

je l'ai vu c'était de la merde, sans les scènes de culs c'est camping 3

Il y a pas beaucoup de scènes de cul. Tu l'as pas vu.

Le 08 août 2018 à 15:31:10 Kilimandjaroux a écrit :

Le 08 août 2018 à 15:30:01 GenouCourageux a écrit :
j'arrive pas Ă  savoir si vous trollez ou pas quand vous parlez de ce film

je l'ai vu c'était de la merde, sans les scènes de culs c'est camping 3

Il y a pas beaucoup de scènes de cul. Tu l'as pas vu.

la plage la boite de nuit le début quand il lui bouffe le cul et la levrette là

si pour toi ça c'est un bon film qui mérite analyse renseigne toi un peu pour sur le cinéma, le dernier fast and furious que j'ai vu avec mes potes était mieux réalisé

Le 08 août 2018 à 15:30:01 GenouCourageux a écrit :
j'arrive pas Ă  savoir si vous trollez ou pas quand vous parlez de ce film

je l'ai vu c'était de la merde, sans les scènes de culs c'est camping 3

T’as juste aucune sensibilité à la beauté.

De la grosse merde emballée dans du papier cadeau ce film, mais l'op doit sabs doute voir des significations partout même dans des anus

Le 22 mars 2018 Ă  22:06:44 :

Le 22 mars 2018 Ă  20:52:36 [Poleyde a Ă©crit :
Les films de Kechiche sont toujours guidés par la saturation, le trop plein, l’ivresse sous toutes ses formes. Dans l’Esquive, l’ivresse est plutôt langagière; dans la Vie d’Adèle elle est plutôt sexuelle mais le cinéma de Kechiche oscille généralement entre ces deux pôles indissociables : la profusion verbale et l’électricité des corps. La parole échauffe les corps comme les corps génèrent la parole, et le film est la circulation des corps et des paroles, les paroles étant les commentaires de l’action des corps. Contrairement aux films de Desplechin, où les dialogues sont très intellectualisés et où la parole provient directement de la culture du personnage et des livres qu’il a lus, la parole est une secrétion corporelle, comme les larmes ou le sperme.
C’est cet élément qui fait de son cinéma un cinéma proprement naturaliste, car formellement il a beaucoup plus d’analogies avec le ballet surtout dans ce film où les personnages passent d’un bras à l’autre selon une mécanique du désir qu’orchestre le film avec un brio certain. Dans Mektoub my Love, le trop-plein kechichien est représenté par une paire de fesses qui déborde du minishort. Le cul féminin est omniprésent, il déborde du minishort des protagonistes comme il déborde du cadre. Le cul symbolise aussi l’ambition formelle de Kechiche, comme si il cherchait à épuiser les culs, à les vider de leur tension sexuelle à force de les faire se dandiner pendant trois heures. A propos de tension érotique, il faut louer la performance de Lou Luttiau qui incarne Céline, révélation du film et dont la carrière me paraît prometteuse.
Sur le plan politique, le film est cependant assez consternant. Il nous dépeint des français(es) complètement acculturé(e)s à la culture maghrébine et des maghrébins tels qu’ils pourraient être si ils étaient européens; certes c’est un film de vacances et la légèreté et l’insouciance est la norme dans ce type de films (et ce, aussi bien dans les films de Rohmer que dans les Bronzés, le film de vacances est une spécialité française) mais le spectateur ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise devant ce spectacle. Il est fort probable que la réconciliation, après avoir été le mot d’ordre de la mouvance soralienne, soit devenu aussi celui du cinéma français. Il aurait mieux valu que le film soit exempt de ce contexte ethnico-politique. C’est la raison pour laquelle je vais préférer, dans le même genre, l’excellent Spring Breakers d’Harmony Korine, qui a le mérite d’aller jusqu’au bout de la décadanse sans pour autant la saupoudrer de vivre-ensemble et d’idéalisation de l’ "Autre".

Putain, encore un post cancéreux de ta part. Avec une lecture totalement superficielle en plus.

Les français d’origine maghrébine issus de la bourgeoisie ou de la moyenne bourgeoisie sont totalement intégrés. Leurs mœurs sont occidentales et, plus précisément, bourgeoises (libertaires, dans ce contexte, contrairement à une bourgeoisie plus puritaine et religieuse, qui disparaît de toutes façons).

Kechiche, que je connais indirectement, est issu d’une famille tunisienne déclassée, il y a des valeurs et des attitudes différentes entre les générations (sa famille n’a aucun mal à regarder ses films, pourtant explicites dans leur manière de dépeindre les corps, ce qui est un tabou dans les familles maghrébines plus conservatrices). Tu noteras d’ailleurs qu’il n’y a pas de vieux, pas de grands-parents, ces derniers représentent le puritanisme et l’ordre absent du film. Il y a définitivement des aspects culturels dans le film, principalement la musique (la baise au début qui ouvre le film avec un authentique morceau de raï), la danse (le cousin d’Amin qui apprend à Céline comment se déhancher) et le langage (“n’habek” ou bien “nèbrik” ?).

Autant d’éléments que tu ne saisis pas parce que tu n’as aucune idée du fonctionnement de certains groupes sociaux. Tu n’en as ni la connaissance théorique, ni la connaissance empirique.

Putain mais en plus tu cites Spring Breakers :rire:
Spring Breakers traite de l’hyperréalité, on est loin du naturalisme de Kechiche. Quel rapport avec le film hormis les scènes explicites et les séquences festives ? T’es un cotorep ou quoi ? :pf:

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HideakiAnonyme
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22 mars 2018 Ă  17:35:26
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