Je déteste le monde car je me déteste moi-même
Le 28 janvier 2018 à 08:11:18 tryhard781 a écrit :
Le 28 janvier 2018 à 08:07:03 GeneralPurpose a écrit :
Le 28 janvier 2018 à 07:55:45 Atronschlag a écrit :
Agreable a lire a 8h ton pavar, le monde est comme tu le perçois, si tu le vois comme de la merde ce serat de la merde si tu le vois correctement le monde serat correct... Bonne journéeTotalement d'accord avec ça c'est dur mais dans la vie on as que ce que l'on mérite.. T'as pas beaucoup été aidé par ton vécu mais faut dire stop a tout ça et essayé de construire quelque chose de nouveaux. Je te conseillerais si tu as un peu d'argent de partir a l'aventure dans un endroit nouveau, c'est ce qui m'as permis pour ma part de changer ma vie et mon état d’esprit. La procrastination est un cercle vicieux, a toi de tracer un cercle vertueux a la place même si ça va être dur et long. C'est un chemin de croix pour arriver a une sorte d'équilibre avec toi même. Le manque d'amour que tu ressent est du en partie a ton manque d'estime de toi. Je suis trop naze qui aimerait quelqu’un d'aussi pathétique que moi ? En te disant ça c'est ce que tu projette de ta personne sur les autres.. ça peux paraitre simpliste mais de mon expérience t'est capable de tout avec de la volonté.
En vrai je suis en partie d'accord avec ça. C'est vrai qu'en vivant plus sainement et en travaillant et en m'entourant correctement je me sentirais bien plus heureux même si je suis quasiment certain de continuer de penser que le monde est assez merdique dans ce cas au moins ma vie ne le serait plus.
Et c'est ce que j'essayais de faire, faire du sport, aller en cours régulièrement, apprendre des choses, prendre soin de moi, mais je sais pas j'ai pas pu me maintenir là-dedans, et quand j'essaye de m'y remettre mon cerveau fatigue, si je bosse une heure je pense plus qu'à une chose : aller me coucher, je m'endors sur place, j'ai plus la capacité de faire quoique ce soit qui réclame un effort à force de rien foutre.
Encore une fois tu te dit que tu n'y arriveras pas = tu n'y arriveras pas, c'est un long travail sur soi qui passe par une prise de conscience que tu as provoqué la majorité de ce dont tu me parle. Y as un champs lexical a bannir si tu veux aller mieux. ( C'est dur, j'y arrive pas, c'est pas facile). Aussi n'attend pas que les choses autour de toi s'améliore pour t'améliorer ... Cesse de penser au monde qui t'entoure. Quelqu’un a 100% lucide ne peux être heureux dans le monde dans lequel nous vivons (bienheureux les simples d'esprits), faut que tu soit pragmatique, nous vivons dans un monde de chiotte mais tu n'y peux foutrement rien. Quand tu pense a toute les choses de la vie (Des milliards d'être vivants élevée puis abattue chaque année, réchauffement climatique, capitalisme, inégalité social / physique) tu ne peux qu'être abattus et négatif alors cesse de penser a ce qui te rend malheureux et concentre toi sur l'avenir tellement plus beau que ce que tu as vécu jusque a présent qui s'offre a toi. Seulement si tu est courageux et que tu décide que tu mérite mieux. J'ai eu le même état d’esprit que toi jusque a mes 19 ans, en deux ans je suis devenu une autre personne alors que j'avais aucun espoir comme toi.
tiens le coup khey
Le 28 janvier 2018 à 08:18:12 CoccaHollywood a écrit :
En tout cas j’te souhaite bon courage, lâche pasÀ part si t’es un chofa, tu n’auras en aucun cas mon soutiens
Bah relis, j'ai dis que j'aimais pas les féministes et autres groupes idéologiques, j'aime pas non plus les groupes communautaristes et je suis pour la fermeture des frontières. Je suis certainement un facho à tes yeux.
Je te valide khey
Ça m'a touché ton témoignage à ton âge j'étais un peu comme toi
Ça va aller, c'est pas à toi de porter tous les malheurs du monde
Je suis dans le même cas (plus ou moins) que toi l'op
J'étais comme ça à 21 ans et je le suis encore à 23 ans
Le 28 janvier 2018 à 08:24:42 BuenoQeso a écrit :
Go suicide
J'y pense, et puis je me dis que j'oserais pas, je pense à ma mère et à mon petit frère que j'aime quand même malgré qu'ils fassent souvent preuve de façons de penser qui me répugnent.
Et puis je pars du principe que même si ma vie c'est de la merde, je suis pas encore en train de crever de faim, j'ai pas encore perdu de membre et j'ai encore des chances d'arriver à rendre ma vie meilleure, au pire à me payer des escorts dans quelques années pour compenser le manque affectif.
Bref j'en suis pas encore là et puis je suis trop lâche pour ça.
Moi aussi je me déteste moi même, et presque tout le monde. Mais pas tout le monde, presque, c'est pas pareil
Je suis une loque car chez mes parents le rapport de force est inversé : ma mère domine, c'est elle la grande gueule, mon père est dominé. Résultat mon modèle de virilité était une femme, donc quelqu'un qui singe la masculinité mais qui ne peut rien faire seule. Du coup tout ce que j'ai appris de mes parents c'est à être un parasite.
Ben ouais, tu es un mec, et tu as le choix d'imiter :
a) un mec mort-vivant qui fait toujours la gueule, qui fait que de bosser, qui ne s'intéresse qu'aux ragots et qui te culpabilise de ton agressivité, qui s'humilie lui-même tout le temps
b) une meuf qui aime les jeux-vidéo, qui aime se mettre bien, qui n'a pas une once d'humilité
Ben la plus virile c'est la meuf désolé
Bon alors premier problème, ta mère a beau être virile pour une femme, ça reste une femme, donc elle te surprotège, te "fais pisser assis" et tu deviens une merde. Donc forcément, ton adolescence sera un échec puisque tu n'auras pas de couille. Pas de couille pour te battre, pas de couille pour draguer, et même pas de couille pour commencer à t'intéresser à la vie active. Tu sais juste pas quoi faire de ta vie, tu détestes l'école mais tu y restes car au moins ça t'évite de travailler comme ton pauvre père.
Première mort et première aliénation
Mais le vrai problème survient quand tu es confronté au monde du travail et que tu t'aperçois qu'il faut être un peu masochiste et commère pour s'y plaire. Comme ton père. Or, ton père faiblard t'a toujours paru une hommasse incapable d'aimer la vie et de s'amuser. Mais pour aimer une vie d'homme occidental, il faut détester le bonheur et aimer la soumission.
Seconde mort et seconde aliénation Après la mort de tes couilles, c'est la mort de ton coeur, de la vie en toi.
Donc tu te résous à accepter ton destin. Tes études que tu as réussies par passivité, "parce qu'il le fallait", tu les mets en application, et c'est parti. 45h par semaine au bureau, pendant 45 ans. Retraite, dépression, mort
Eventuellement, tu auras fini par acquérir de la valeur en tant que mâle bêta salarié du tertiaire, alors les meufs s'intéressent à toi vers 30 ans. Tu sais très bien ce qui t'attend, ça s'est passé de la même manière pour ton père. Tu épouses ta femme-enfant qui supporte plus les vrais hommes à cause de son orgueil, puis tu deviens un nouveau "père-femelle".
Tu fais des gosses, myopes et asthmatiques comme le sont tous les garçons de la famille, puis devant eux tu te fais humilier par ta femme, à 6 ans ils te considèrent déjà comme une merde, ils n'écoutent que leur mère, deviennent des merdes isolées et négligées, finissent étrangers à eux-mêmes et perpétuent l'esclavage de l'homme blanc salarié
C'est le cycle de la vie
Salut l'auteur,
Je te précise que ça fait plus peut être plus de deux ans que je n'ai pas posté sur ce forum, j'y reviens de temps en temps et je dois admettre que ton poste m'a interpellé, je me suis senti le besoin de t'aider car ce que tu traverse, je l'ai traversé et chacun d'entre nous le traverserons un jour ou l'autre, dans une moindre mesure
Comme l'a très bien dis un forumeur, le monde n'est ni bon ni mauvais, les évènements qui arrivent dans ta vie ne sont ni bon, ni mal. Ce qui importe en effet, c'est la perception et le sens que tu donnes aux choses qui surviennent dans ta vie.
Je crois que la première des choses que tu dois faire, c'est changer ton rapport avec toi même. Vivre, ce n'est pas quelque chose de simple, on doit faire face à des responsabilités que la société nous impose, on doit parfois faire face à des souffrances intérieures ou exterieures, l'important pour être heureux est d'être cohérent avec toi même et seulement toi même. Vivre pour toi et non pour les autres, c'est la première chose que tu dois apprendre à faire, ce n'est certes pas facile mais c'est une étape obligatoire pour te permettre de te libérer de tes freins émotionnels.
J'aurais beaucoup de chose à te dire, je peux pas vraiment developper trop mais si tu veux en dire un peux plus, MP moi.
Si tu ne vois pas ce message, je te conseille de te renseigner sur le Stoicisme, une philosophie qui date de l'antiquité auquel tu pourras trouver certaines réponses, ou encore plus récemment la loi de l'attraction.
Bonne chance!
Perso je suis aussi perdu que toi.
Je vais tenter de vivre seul et voir si mon êtat va s améliorer
Je te comprends mec.
Même si je suis un peu l'opposé, j'ai été comme toi, puis j'ai décidé de changer, j'ai poussé à la salle, je me suis élevé intellectuellement comme jamais. Aujourd'hui je sors souvent, je suis en prépa et je suis majorant dans ma classe, une vraie bête en somme, j'ai eu pas mal de copines, mais pourtant. Je ne me suis jamais senti si seul.
La seule fille que j'ai vraiment aimé, je l'ai perdu car je me haïssais et je haïssais les autres.
Aujourd'hui, je ne sais même pas pourquoi je continue à vivre finalement, peut-être pour montrer aux autres que je suis mieux, que dans tous leurs passions sans intérêt, je les surpasse sans aucun effort, que ce soit en sciences, en littératures, en sport ou même aux jeux vidéos.
Je n'ai plus aucune passion pour quoi que ce soit. Je ne sais même pas ce qui me relie encore à la vie à vrai dire.
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