Topic de Link-Kenedy :

[Risitas] From Human to Légume

Supprimé

Le 26 novembre 2016 à 16:36:06 Link-kenedy a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:29:29 mate4859 a écrit :
C'est moi ou la page 63 est hantée sur ce topic? https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png
Quand je clique dessus je retourne à la page 1 https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541956-risitas197.png

J'ai eu le même problème hier, j'avais dû poster un message pour y accéder https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366261-risitas51.png

J'ai eu ce problème aussi et je l'ai résolu de la même façon [[sticker:p/1lmb]]

Respawn [[sticker:p/1lmb]]

Le 26 novembre 2016 à 16:52:09 PuceauFurieux a écrit :
Par contre je dois avouer que pour screener les résumés pour archiver sur le wiki de JVC j'ai plus le courage
[[sticker:p/1kks]]

Je me lève à 6h comme un bon esclave pour me coucher à 22h casser en deux https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541957-risitas198.png

Pas grave tqt https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263674-jesus5.png
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Le 26 novembre 2016 à 16:53:19 Sireisme a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:36:06 Link-kenedy a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:29:29 mate4859 a écrit :
C'est moi ou la page 63 est hantée sur ce topic? https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png
Quand je clique dessus je retourne à la page 1 https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541956-risitas197.png

J'ai eu le même problème hier, j'avais dû poster un message pour y accéder https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366261-risitas51.png

J'ai eu ce problème aussi et je l'ai résolu de la même façon [[sticker:p/1lmb]]

Respawn [[sticker:p/1lmb]]

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366206-risitas22.png Respawn

Bon c'est pas tout mais je devais poster un truc à la base https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png

Le 26 novembre 2016 à 16:57:36 Link-kenedy a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:52:09 PuceauFurieux a écrit :
Par contre je dois avouer que pour screener les résumés pour archiver sur le wiki de JVC j'ai plus le courage
[[sticker:p/1kks]]

Je me lève à 6h comme un bon esclave pour me coucher à 22h casser en deux https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541957-risitas198.png

Pas grave tqt https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263674-jesus5.png
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Le 26 novembre 2016 à 16:53:19 Sireisme a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:36:06 Link-kenedy a écrit :

Le 26 novembre 2016 à 16:29:29 mate4859 a écrit :
C'est moi ou la page 63 est hantée sur ce topic? https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png
Quand je clique dessus je retourne à la page 1 https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541956-risitas197.png

J'ai eu le même problème hier, j'avais dû poster un message pour y accéder https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366261-risitas51.png

J'ai eu ce problème aussi et je l'ai résolu de la même façon [[sticker:p/1lmb]]

Respawn [[sticker:p/1lmb]]

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366206-risitas22.png Respawn

Bon c'est pas tout mais je devais poster un truc à la base https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366197-risitas10.png

[[sticker:p/1ljj]]

Sinon voila le truc dont j'ai parlé. Pas la peine de le référencer dans le résumé vu que c'est pas Risitas + pavé césars https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

ÉBAUCHE

J'aimerais que cette histoire ne soit qu'une invention tout droit sortie de mon imaginaire. Malheureusement la vie est déjà bien assez créative.

D'aussi loin que je me souvienne, les choses n'avaient pas si mal commencées. Je dirais que mes premiers souvenirs se situent aux alentours de mes 4 ans, mais ça reste flou, ce ne sont que des brides sans réels liens. Cela se consolide vers mes 6 ans. Rien d'extraordinaire jusque là, je vivais une enfance classique, nous avions une bonne situation, une belle maison, un magnifique berger allemand, et bientôt, un heureux évènement allait venir combler cette petite bulle.
Il y avait bien quelques péripéties, comme un voisin qui tire à l'arme de chasse car notre chien est trop bruyant à son goût ou encore un autre qui utilise son 4x4 comme voiture bélier pour défoncer la clôture du précédent suite à un différent. De simples péripéties, car de mes yeux de petit garçon tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A cet âge, mon monde ce n'était que mes parents, ma petite sœur et notre chien. Vous voyez, c'est là que je me dis que c'est beau l'insouciance de l'enfance, car rapidement, j'allais comprendre que la réalité était beaucoup plus nuancée.

En fin d’année 2000, alors que j’allais sur mes 7 ans, nous étions contraints de quitter notre petite bourgade pour nous installer dans un lotissement. Le charme de notre ancienne maison paraissait bien lointain face à la monotonie de ce nouveau logement. C’est bien simple, de la façade au jardin ou de l’agencement des pièces à l’odeur singulière du fioul émanant du sous-sol, chaque maison n’était qu’un clone de la précédente. Mais pour moi il faisait toujours bon vivre, quand je n’étais pas à l’école j’aimais m’occuper de ma petite sœur et le reste du temps je m’amusais dehors. Il faut dire qu’il y avait de quoi s’occuper ! Entre les cascades à vélo, les balades avec mon chien et les bêtises avec les enfants des voisins je n’avais pas le temps de m’ennuyer.
Au fur et à mesure que les semaines passaient, il y avait cependant une chose qui se faisait de plus en plus fréquente. Une chose à laquelle je n’avais pas prêté attention jusque là, ou plutôt à laquelle je ne voulais pas prêter attention. Quelque chose n’allait pas entre maman et papa. J’avais appris malgré moi à déceler les signes avant coureurs. Ca commençait d’abord par une discussion à voix haute, puis petit à petit le rythme accélérait, les voix devenaient de plus en plus virulentes pour finalement éclater dans un déchainement de violence. A chaque fois, cette symphonie de l’horreur me glaçait le sang, c’était comme si les secondes devenaient des minutes. J’étais envahi par cette impression de voir mon monde s’écrouler sous les vociférations de mes deux parents, envahi d’une oppression qui me déchirait le cœur. Voir ces deux personnes dans cet état là, ces personnes que j’aimais plus que tout, les voir s’affronter, c’était un supplice. Je suppliais au fond de moi que ça s’arrête. Aucun enfant ne devrait avoir à vivre ça.
Ces disputes devenaient de plus en plus fréquentes et j’en étais trop souvent témoin. Et à chaque fois ça me semblait toujours aussi impressionnant. Papa était un homme assez imposant par sa taille et sa carrure. Il avait un tempérament impulsif mais il n’a jamais été violent avec ma mère, il ne s’en prenait qu’au mobilier. Maman, elle, était plutôt petite et menue mais avait un fort caractère et, forcément, elle montait très rapidement dans les tours. Tout cela contribuait à rendre leurs disputes particulièrement explosives. Finalement c’était devenu quelque chose d’habituel. Jusqu’à cette nuit du mois de mars 2001.

Je ne saurais déterminer ce qui m’a réveillé. Était-ce le vacarme du rez-de-chaussée ou bien les hurlements de ma petite sœur dans la chambre d’à côté ? Ce dont j’étais sûr c’est qu’il se passait quelque chose d’anormal, quelque chose de grave. Plus le temps passait et plus je commençais à réaliser que ce que j’entendais derrière les pleurs du bébé étaient en fait les cris de mon père. Tétanisé par la panique et submergé par l’incompréhension, il m’était impossible d’émettre le moindre son. Rien que des larmes et encore des larmes. Après ce qui m’a paru être une éternité, ma mère est entrée dans ma chambre. Elle avait la voix tremblante et le regard dévasté. Elle a passé sa main dans mes cheveux et a séché mes larmes.

- C’est rien mon bébé, c’est rien, m’a-t-elle dit avec un ton qui se voulait rassurant.

A peine m’avait-elle dit ces quelques mots qu’elle quitta la pièce. Rapidement, j’entendais au milieu du brouhaha incessant des voix qui m’étaient inconnues. J’avais du mal à comprendre ce qu’elles disaient mais j’ai finalement entendu un échange entre mon père et l’une des voix.

-Je ne sais pas, ça m’est passé par la tête, gémit papa entre deux sanglots.
-Monsieur, on va vous couper la tête ! répondit la voix.

Jamais je n’oublierai ces deux phrases. Finalement la tension est lentement redescendue et j’ai fini par me rendormir. Le lendemain, mon père n’était plus là.
Je n’ai appris que des années plus tard ce qui c’était passé cette nuit là. Par plusieurs fois mon père avait trompé ma mère. C’était l’une des raisons de leurs disputes. Mais à chaque fois, ma mère le pardonnait, elle l’aimait. Sauf que tout à ses limites et mon père a fait l’erreur de trop. Lorsqu’il en a pris conscience, c’était trop tard, ma mère ne l’aimait plus. Ils se trouvaient dans la cuisine ce soir-là quand ma mère lui a annoncé qu’elle le quittait. C’est à cet instant que les choses ont dégénérées, c’est à cet instant que mon père a touché du doigt la folie. De la main gauche il a attrapé le bras de ma mère et de la main droite il a saisi un couteau dans l’évier.

-Si tu ne veux plus de moi alors personne ne m’aura plus jamais.

Dans un mouvement terrible il s’est poignardé la poitrine au niveau du cœur, avant de s’effondrer. Le choc lui a fait reprendre ses esprits et réaliser la bêtise qu’il venait de faire. Ses pleurs ont réveillés ma sœur qui à son tour a pleuré et m’a réveillé. Ma mère a immédiatement appelé les pompiers, les fameuses voix de la discussion surréaliste que j’avais entendues plus tard. Finalement ils ont emmenés mon père.
Les jours qui ont suivis je n’ai pas arrêté de demander après lui. Avec le recul je me dis que ma mère a été vraiment forte, surtout pour garder la face devant son gamin lui disant :

-Mon papa il va mourir ? Je ne veux pas qu’il meure moi, je l’aime mon papa !

Elle avait finit par m’expliquer que papa avait fait une grosse bêtise et qu’il devait se reposer quelques jours.
Miraculeusement, il s’en est bien sortit. La lame n’était passée qu’à quelques centimètres du cœur sans toucher aucune artère. Après quelques semaines de convalescence il pourrait sortir, n’emportant qu’une cicatrice. Une cicatrice qui nous touchait tous les quatre et qui marquait pour moi le premier tournant d’une vie qui s’annonçait mouvementée.

Le 26 novembre 2016 à 17:03:03 Link-kenedy a écrit :
Sinon voila le truc dont j'ai parlé. Pas la peine de le référencer dans le résumé vu que c'est pas Risitas + pavé césars https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

ÉBAUCHE

J'aimerais que cette histoire ne soit qu'une invention tout droit sortie de mon imaginaire. Malheureusement la vie est déjà bien assez créative.

D'aussi loin que je me souvienne, les choses n'avaient pas si mal commencées. Je dirais que mes premiers souvenirs se situent aux alentours de mes 4 ans, mais ça reste flou, ce ne sont que des brides sans réels liens. Cela se consolide vers mes 6 ans. Rien d'extraordinaire jusque là, je vivais une enfance classique, nous avions une bonne situation, une belle maison, un magnifique berger allemand, et bientôt, un heureux évènement allait venir combler cette petite bulle.
Il y avait bien quelques péripéties, comme un voisin qui tire à l'arme de chasse car notre chien est trop bruyant à son goût ou encore un autre qui utilise son 4x4 comme voiture bélier pour défoncer la clôture du précédent suite à un différent. De simples péripéties, car de mes yeux de petit garçon tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A cet âge, mon monde ce n'était que mes parents, ma petite sœur et notre chien. Vous voyez, c'est là que je me dis que c'est beau l'insouciance de l'enfance, car rapidement, j'allais comprendre que la réalité était beaucoup plus nuancée.

En fin d’année 2000, alors que j’allais sur mes 7 ans, nous étions contraints de quitter notre petite bourgade pour nous installer dans un lotissement. Le charme de notre ancienne maison paraissait bien lointain face à la monotonie de ce nouveau logement. C’est bien simple, de la façade au jardin ou de l’agencement des pièces à l’odeur singulière du fioul émanant du sous-sol, chaque maison n’était qu’un clone de la précédente. Mais pour moi il faisait toujours bon vivre, quand je n’étais pas à l’école j’aimais m’occuper de ma petite sœur et le reste du temps je m’amusais dehors. Il faut dire qu’il y avait de quoi s’occuper ! Entre les cascades à vélo, les balades avec mon chien et les bêtises avec les enfants des voisins je n’avais pas le temps de m’ennuyer.
Au fur et à mesure que les semaines passaient, il y avait cependant une chose qui se faisait de plus en plus fréquente. Une chose à laquelle je n’avais pas prêté attention jusque là, ou plutôt à laquelle je ne voulais pas prêter attention. Quelque chose n’allait pas entre maman et papa. J’avais appris malgré moi à déceler les signes avant coureurs. Ca commençait d’abord par une discussion à voix haute, puis petit à petit le rythme accélérait, les voix devenaient de plus en plus virulentes pour finalement éclater dans un déchainement de violence. A chaque fois, cette symphonie de l’horreur me glaçait le sang, c’était comme si les secondes devenaient des minutes. J’étais envahi par cette impression de voir mon monde s’écrouler sous les vociférations de mes deux parents, envahi d’une oppression qui me déchirait le cœur. Voir ces deux personnes dans cet état là, ces personnes que j’aimais plus que tout, les voir s’affronter, c’était un supplice. Je suppliais au fond de moi que ça s’arrête. Aucun enfant ne devrait avoir à vivre ça.
Ces disputes devenaient de plus en plus fréquentes et j’en étais trop souvent témoin. Et à chaque fois ça me semblait toujours aussi impressionnant. Papa était un homme assez imposant par sa taille et sa carrure. Il avait un tempérament impulsif mais il n’a jamais été violent avec ma mère, il ne s’en prenait qu’au mobilier. Maman, elle, était plutôt petite et menue mais avait un fort caractère et, forcément, elle montait très rapidement dans les tours. Tout cela contribuait à rendre leurs disputes particulièrement explosives. Finalement c’était devenu quelque chose d’habituel. Jusqu’à cette nuit du mois de mars 2001.

Je ne saurais déterminer ce qui m’a réveillé. Était-ce le vacarme du rez-de-chaussée ou bien les hurlements de ma petite sœur dans la chambre d’à côté ? Ce dont j’étais sûr c’est qu’il se passait quelque chose d’anormal, quelque chose de grave. Plus le temps passait et plus je commençais à réaliser que ce que j’entendais derrière les pleurs du bébé étaient en fait les cris de mon père. Tétanisé par la panique et submergé par l’incompréhension, il m’était impossible d’émettre le moindre son. Rien que des larmes et encore des larmes. Après ce qui m’a paru être une éternité, ma mère est entrée dans ma chambre. Elle avait la voix tremblante et le regard dévasté. Elle a passé sa main dans mes cheveux et a séché mes larmes.

- C’est rien mon bébé, c’est rien, m’a-t-elle dit avec un ton qui se voulait rassurant.

A peine m’avait-elle dit ces quelques mots qu’elle quitta la pièce. Rapidement, j’entendais au milieu du brouhaha incessant des voix qui m’étaient inconnues. J’avais du mal à comprendre ce qu’elles disaient mais j’ai finalement entendu un échange entre mon père et l’une des voix.

-Je ne sais pas, ça m’est passé par la tête, gémit papa entre deux sanglots.
-Monsieur, on va vous couper la tête ! répondit la voix.

Jamais je n’oublierai ces deux phrases. Finalement la tension est lentement redescendue et j’ai fini par me rendormir. Le lendemain, mon père n’était plus là.
Je n’ai appris que des années plus tard ce qui c’était passé cette nuit là. Par plusieurs fois mon père avait trompé ma mère. C’était l’une des raisons de leurs disputes. Mais à chaque fois, ma mère le pardonnait, elle l’aimait. Sauf que tout à ses limites et mon père a fait l’erreur de trop. Lorsqu’il en a pris conscience, c’était trop tard, ma mère ne l’aimait plus. Ils se trouvaient dans la cuisine ce soir-là quand ma mère lui a annoncé qu’elle le quittait. C’est à cet instant que les choses ont dégénérées, c’est à cet instant que mon père a touché du doigt la folie. De la main gauche il a attrapé le bras de ma mère et de la main droite il a saisi un couteau dans l’évier.

-Si tu ne veux plus de moi alors personne ne m’aura plus jamais.

Dans un mouvement terrible il s’est poignardé la poitrine au niveau du cœur, avant de s’effondrer. Le choc lui a fait reprendre ses esprits et réaliser la bêtise qu’il venait de faire. Ses pleurs ont réveillés ma sœur qui à son tour a pleuré et m’a réveillé. Ma mère a immédiatement appelé les pompiers, les fameuses voix de la discussion surréaliste que j’avais entendues plus tard. Finalement ils ont emmenés mon père.
Les jours qui ont suivis je n’ai pas arrêté de demander après lui. Avec le recul je me dis que ma mère a été vraiment forte, surtout pour garder la face devant son gamin lui disant :

-Mon papa il va mourir ? Je ne veux pas qu’il meure moi, je l’aime mon papa !

Elle avait finit par m’expliquer que papa avait fait une grosse bêtise et qu’il devait se reposer quelques jours.
Miraculeusement, il s’en est bien sortit. La lame n’était passée qu’à quelques centimètres du cœur sans toucher aucune artère. Après quelques semaines de convalescence il pourrait sortir, n’emportant qu’une cicatrice. Une cicatrice qui nous touchait tous les quatre et qui marquait pour moi le premier tournant d’une vie qui s’annonçait mouvementée.

Putain voilà la vie de merde que t'as eu l'auteur. Au plus tu nous racontes des trucs et au plus je compatis [[sticker:p/1nua]]

Le 26 novembre 2016 à 17:03:03 Link-kenedy a écrit :
Sinon voila le truc dont j'ai parlé. Pas la peine de le référencer dans le résumé vu que c'est pas Risitas + pavé césars https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

ÉBAUCHE

J'aimerais que cette histoire ne soit qu'une invention tout droit sortie de mon imaginaire. Malheureusement la vie est déjà bien assez créative.

D'aussi loin que je me souvienne, les choses n'avaient pas si mal commencées. Je dirais que mes premiers souvenirs se situent aux alentours de mes 4 ans, mais ça reste flou, ce ne sont que des brides sans réels liens. Cela se consolide vers mes 6 ans. Rien d'extraordinaire jusque là, je vivais une enfance classique, nous avions une bonne situation, une belle maison, un magnifique berger allemand, et bientôt, un heureux évènement allait venir combler cette petite bulle.
Il y avait bien quelques péripéties, comme un voisin qui tire à l'arme de chasse car notre chien est trop bruyant à son goût ou encore un autre qui utilise son 4x4 comme voiture bélier pour défoncer la clôture du précédent suite à un différent. De simples péripéties, car de mes yeux de petit garçon tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A cet âge, mon monde ce n'était que mes parents, ma petite sœur et notre chien. Vous voyez, c'est là que je me dis que c'est beau l'insouciance de l'enfance, car rapidement, j'allais comprendre que la réalité était beaucoup plus nuancée.

En fin d’année 2000, alors que j’allais sur mes 7 ans, nous étions contraints de quitter notre petite bourgade pour nous installer dans un lotissement. Le charme de notre ancienne maison paraissait bien lointain face à la monotonie de ce nouveau logement. C’est bien simple, de la façade au jardin ou de l’agencement des pièces à l’odeur singulière du fioul émanant du sous-sol, chaque maison n’était qu’un clone de la précédente. Mais pour moi il faisait toujours bon vivre, quand je n’étais pas à l’école j’aimais m’occuper de ma petite sœur et le reste du temps je m’amusais dehors. Il faut dire qu’il y avait de quoi s’occuper ! Entre les cascades à vélo, les balades avec mon chien et les bêtises avec les enfants des voisins je n’avais pas le temps de m’ennuyer.
Au fur et à mesure que les semaines passaient, il y avait cependant une chose qui se faisait de plus en plus fréquente. Une chose à laquelle je n’avais pas prêté attention jusque là, ou plutôt à laquelle je ne voulais pas prêter attention. Quelque chose n’allait pas entre maman et papa. J’avais appris malgré moi à déceler les signes avant coureurs. Ca commençait d’abord par une discussion à voix haute, puis petit à petit le rythme accélérait, les voix devenaient de plus en plus virulentes pour finalement éclater dans un déchainement de violence. A chaque fois, cette symphonie de l’horreur me glaçait le sang, c’était comme si les secondes devenaient des minutes. J’étais envahi par cette impression de voir mon monde s’écrouler sous les vociférations de mes deux parents, envahi d’une oppression qui me déchirait le cœur. Voir ces deux personnes dans cet état là, ces personnes que j’aimais plus que tout, les voir s’affronter, c’était un supplice. Je suppliais au fond de moi que ça s’arrête. Aucun enfant ne devrait avoir à vivre ça.
Ces disputes devenaient de plus en plus fréquentes et j’en étais trop souvent témoin. Et à chaque fois ça me semblait toujours aussi impressionnant. Papa était un homme assez imposant par sa taille et sa carrure. Il avait un tempérament impulsif mais il n’a jamais été violent avec ma mère, il ne s’en prenait qu’au mobilier. Maman, elle, était plutôt petite et menue mais avait un fort caractère et, forcément, elle montait très rapidement dans les tours. Tout cela contribuait à rendre leurs disputes particulièrement explosives. Finalement c’était devenu quelque chose d’habituel. Jusqu’à cette nuit du mois de mars 2001.

Je ne saurais déterminer ce qui m’a réveillé. Était-ce le vacarme du rez-de-chaussée ou bien les hurlements de ma petite sœur dans la chambre d’à côté ? Ce dont j’étais sûr c’est qu’il se passait quelque chose d’anormal, quelque chose de grave. Plus le temps passait et plus je commençais à réaliser que ce que j’entendais derrière les pleurs du bébé étaient en fait les cris de mon père. Tétanisé par la panique et submergé par l’incompréhension, il m’était impossible d’émettre le moindre son. Rien que des larmes et encore des larmes. Après ce qui m’a paru être une éternité, ma mère est entrée dans ma chambre. Elle avait la voix tremblante et le regard dévasté. Elle a passé sa main dans mes cheveux et a séché mes larmes.

- C’est rien mon bébé, c’est rien, m’a-t-elle dit avec un ton qui se voulait rassurant.

A peine m’avait-elle dit ces quelques mots qu’elle quitta la pièce. Rapidement, j’entendais au milieu du brouhaha incessant des voix qui m’étaient inconnues. J’avais du mal à comprendre ce qu’elles disaient mais j’ai finalement entendu un échange entre mon père et l’une des voix.

-Je ne sais pas, ça m’est passé par la tête, gémit papa entre deux sanglots.
-Monsieur, on va vous couper la tête ! répondit la voix.

Jamais je n’oublierai ces deux phrases. Finalement la tension est lentement redescendue et j’ai fini par me rendormir. Le lendemain, mon père n’était plus là.
Je n’ai appris que des années plus tard ce qui c’était passé cette nuit là. Par plusieurs fois mon père avait trompé ma mère. C’était l’une des raisons de leurs disputes. Mais à chaque fois, ma mère le pardonnait, elle l’aimait. Sauf que tout à ses limites et mon père a fait l’erreur de trop. Lorsqu’il en a pris conscience, c’était trop tard, ma mère ne l’aimait plus. Ils se trouvaient dans la cuisine ce soir-là quand ma mère lui a annoncé qu’elle le quittait. C’est à cet instant que les choses ont dégénérées, c’est à cet instant que mon père a touché du doigt la folie. De la main gauche il a attrapé le bras de ma mère et de la main droite il a saisi un couteau dans l’évier.

-Si tu ne veux plus de moi alors personne ne m’aura plus jamais.

Dans un mouvement terrible il s’est poignardé la poitrine au niveau du cœur, avant de s’effondrer. Le choc lui a fait reprendre ses esprits et réaliser la bêtise qu’il venait de faire. Ses pleurs ont réveillés ma sœur qui à son tour a pleuré et m’a réveillé. Ma mère a immédiatement appelé les pompiers, les fameuses voix de la discussion surréaliste que j’avais entendues plus tard. Finalement ils ont emmenés mon père.
Les jours qui ont suivis je n’ai pas arrêté de demander après lui. Avec le recul je me dis que ma mère a été vraiment forte, surtout pour garder la face devant son gamin lui disant :

-Mon papa il va mourir ? Je ne veux pas qu’il meure moi, je l’aime mon papa !

Elle avait finit par m’expliquer que papa avait fait une grosse bêtise et qu’il devait se reposer quelques jours.
Miraculeusement, il s’en est bien sortit. La lame n’était passée qu’à quelques centimètres du cœur sans toucher aucune artère. Après quelques semaines de convalescence il pourrait sortir, n’emportant qu’une cicatrice. Une cicatrice qui nous touchait tous les quatre et qui marquait pour moi le premier tournant d’une vie qui s’annonçait mouvementée.

Putain frère, autant les risistas me dérangeaient pas, mais les pavés... https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263674-jesus5.png

Bon je vais faire un effort pour toi https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png

Le 26 novembre 2016 à 17:03:03 Link-kenedy a écrit :
Sinon voila le truc dont j'ai parlé. Pas la peine de le référencer dans le résumé vu que c'est pas Risitas + pavé césars https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

ÉBAUCHE

J'aimerais que cette histoire ne soit qu'une invention tout droit sortie de mon imaginaire. Malheureusement la vie est déjà bien assez créative.

D'aussi loin que je me souvienne, les choses n'avaient pas si mal commencées. Je dirais que mes premiers souvenirs se situent aux alentours de mes 4 ans, mais ça reste flou, ce ne sont que des brides sans réels liens. Cela se consolide vers mes 6 ans. Rien d'extraordinaire jusque là, je vivais une enfance classique, nous avions une bonne situation, une belle maison, un magnifique berger allemand, et bientôt, un heureux évènement allait venir combler cette petite bulle.
Il y avait bien quelques péripéties, comme un voisin qui tire à l'arme de chasse car notre chien est trop bruyant à son goût ou encore un autre qui utilise son 4x4 comme voiture bélier pour défoncer la clôture du précédent suite à un différent. De simples péripéties, car de mes yeux de petit garçon tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A cet âge, mon monde ce n'était que mes parents, ma petite sœur et notre chien. Vous voyez, c'est là que je me dis que c'est beau l'insouciance de l'enfance, car rapidement, j'allais comprendre que la réalité était beaucoup plus nuancée.

En fin d’année 2000, alors que j’allais sur mes 7 ans, nous étions contraints de quitter notre petite bourgade pour nous installer dans un lotissement. Le charme de notre ancienne maison paraissait bien lointain face à la monotonie de ce nouveau logement. C’est bien simple, de la façade au jardin ou de l’agencement des pièces à l’odeur singulière du fioul émanant du sous-sol, chaque maison n’était qu’un clone de la précédente. Mais pour moi il faisait toujours bon vivre, quand je n’étais pas à l’école j’aimais m’occuper de ma petite sœur et le reste du temps je m’amusais dehors. Il faut dire qu’il y avait de quoi s’occuper ! Entre les cascades à vélo, les balades avec mon chien et les bêtises avec les enfants des voisins je n’avais pas le temps de m’ennuyer.
Au fur et à mesure que les semaines passaient, il y avait cependant une chose qui se faisait de plus en plus fréquente. Une chose à laquelle je n’avais pas prêté attention jusque là, ou plutôt à laquelle je ne voulais pas prêter attention. Quelque chose n’allait pas entre maman et papa. J’avais appris malgré moi à déceler les signes avant coureurs. Ca commençait d’abord par une discussion à voix haute, puis petit à petit le rythme accélérait, les voix devenaient de plus en plus virulentes pour finalement éclater dans un déchainement de violence. A chaque fois, cette symphonie de l’horreur me glaçait le sang, c’était comme si les secondes devenaient des minutes. J’étais envahi par cette impression de voir mon monde s’écrouler sous les vociférations de mes deux parents, envahi d’une oppression qui me déchirait le cœur. Voir ces deux personnes dans cet état là, ces personnes que j’aimais plus que tout, les voir s’affronter, c’était un supplice. Je suppliais au fond de moi que ça s’arrête. Aucun enfant ne devrait avoir à vivre ça.
Ces disputes devenaient de plus en plus fréquentes et j’en étais trop souvent témoin. Et à chaque fois ça me semblait toujours aussi impressionnant. Papa était un homme assez imposant par sa taille et sa carrure. Il avait un tempérament impulsif mais il n’a jamais été violent avec ma mère, il ne s’en prenait qu’au mobilier. Maman, elle, était plutôt petite et menue mais avait un fort caractère et, forcément, elle montait très rapidement dans les tours. Tout cela contribuait à rendre leurs disputes particulièrement explosives. Finalement c’était devenu quelque chose d’habituel. Jusqu’à cette nuit du mois de mars 2001.

Je ne saurais déterminer ce qui m’a réveillé. Était-ce le vacarme du rez-de-chaussée ou bien les hurlements de ma petite sœur dans la chambre d’à côté ? Ce dont j’étais sûr c’est qu’il se passait quelque chose d’anormal, quelque chose de grave. Plus le temps passait et plus je commençais à réaliser que ce que j’entendais derrière les pleurs du bébé étaient en fait les cris de mon père. Tétanisé par la panique et submergé par l’incompréhension, il m’était impossible d’émettre le moindre son. Rien que des larmes et encore des larmes. Après ce qui m’a paru être une éternité, ma mère est entrée dans ma chambre. Elle avait la voix tremblante et le regard dévasté. Elle a passé sa main dans mes cheveux et a séché mes larmes.

- C’est rien mon bébé, c’est rien, m’a-t-elle dit avec un ton qui se voulait rassurant.

A peine m’avait-elle dit ces quelques mots qu’elle quitta la pièce. Rapidement, j’entendais au milieu du brouhaha incessant des voix qui m’étaient inconnues. J’avais du mal à comprendre ce qu’elles disaient mais j’ai finalement entendu un échange entre mon père et l’une des voix.

-Je ne sais pas, ça m’est passé par la tête, gémit papa entre deux sanglots.
-Monsieur, on va vous couper la tête ! répondit la voix.

Jamais je n’oublierai ces deux phrases. Finalement la tension est lentement redescendue et j’ai fini par me rendormir. Le lendemain, mon père n’était plus là.
Je n’ai appris que des années plus tard ce qui c’était passé cette nuit là. Par plusieurs fois mon père avait trompé ma mère. C’était l’une des raisons de leurs disputes. Mais à chaque fois, ma mère le pardonnait, elle l’aimait. Sauf que tout à ses limites et mon père a fait l’erreur de trop. Lorsqu’il en a pris conscience, c’était trop tard, ma mère ne l’aimait plus. Ils se trouvaient dans la cuisine ce soir-là quand ma mère lui a annoncé qu’elle le quittait. C’est à cet instant que les choses ont dégénérées, c’est à cet instant que mon père a touché du doigt la folie. De la main gauche il a attrapé le bras de ma mère et de la main droite il a saisi un couteau dans l’évier.

-Si tu ne veux plus de moi alors personne ne m’aura plus jamais.

Dans un mouvement terrible il s’est poignardé la poitrine au niveau du cœur, avant de s’effondrer. Le choc lui a fait reprendre ses esprits et réaliser la bêtise qu’il venait de faire. Ses pleurs ont réveillés ma sœur qui à son tour a pleuré et m’a réveillé. Ma mère a immédiatement appelé les pompiers, les fameuses voix de la discussion surréaliste que j’avais entendues plus tard. Finalement ils ont emmenés mon père.
Les jours qui ont suivis je n’ai pas arrêté de demander après lui. Avec le recul je me dis que ma mère a été vraiment forte, surtout pour garder la face devant son gamin lui disant :

-Mon papa il va mourir ? Je ne veux pas qu’il meure moi, je l’aime mon papa !

Elle avait finit par m’expliquer que papa avait fait une grosse bêtise et qu’il devait se reposer quelques jours.
Miraculeusement, il s’en est bien sortit. La lame n’était passée qu’à quelques centimètres du cœur sans toucher aucune artère. Après quelques semaines de convalescence il pourrait sortir, n’emportant qu’une cicatrice. Une cicatrice qui nous touchait tous les quatre et qui marquait pour moi le premier tournant d’une vie qui s’annonçait mouvementée.

Pourquoi avoir publié cette partie là ?

Oh bordel khey c'est quoi cette vie https://image.noelshack.com/fichiers/2016/41/1476617478-lequen.png
Xhied- :d) Parce que certains khey me l'ont demandé + histoire de vous donner de quoi patienter avant le chapitre 13

Le 26 novembre 2016 à 17:21:22 Link-kenedy a écrit :
Xhied- :d) Parce que certains khey me l'ont demandé + histoire de vous donner de quoi patienter avant le chapitre 13

Ok Mister Kenedy

J'ai pas compris le "Monsieur,on va vous couper la tête" https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490323-risitas596.png
Et sinon t'as pas eu de chance l'auteur :-(

Le 26 novembre 2016 à 17:27:24 JanKulaszek a écrit :
J'ai pas compris le "Monsieur,on va vous couper la tête" https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490323-risitas596.png
Et sinon t'as pas eu de chance l'auteur :-(

En fait il essayait de faire de l'humour mais moi j'ai pris ça au sérieux https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541956-risitas197.png

Quelle histoire [[sticker:p/1lmk]]

Je compatis khey [[sticker:p/1nua]]

Bon courage pour la suite khey + bon Risitas. :oui:

PS : J'ai commencé un Risitas ayant pour thème un problème que j'ai depuis ma naissance, un peu dans l'esprit du tien de raconter par quoi on est passé avec ce problème. :noel:

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-49242643-1-0-1-0-risitas-la-jambe-dissidente.htm

Désolé j'arrête ma pub. :-(

Attends, ton père essaye de se suicider et il lui font ce genre d'humour... https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541962-risitas203.png

:rire:

Le 26 novembre 2016 à 17:46:32 JanKulaszek a écrit :
Attends, ton père essaye de se suicider et il lui font ce genre d'humour... https://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541962-risitas203.png

:rire:

Tu comprend mieux pourquoi, même si j'avais 7 ans, j'ai pris ça au sérieux https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

C'est chaud mais ça m'étonne que tu ai pas dépassé ça, les flics chez moi je connais et je m'en bat les couilles aujourd'hui[[sticker:p/1jnh]]

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Link-Kenedy
Date de création
1 novembre 2016 à 17:13:29
Date de suppression
29 août 2024 à 03:28:00
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