Moshé (tapotant un lot de pantalons étranges) :
"Ah, mon cher Christian, regarde-moi ce trésor ! Un lot de pantalons à une jambe. Rare, introuvable ailleurs. Et pour toi, prix d’ami."
Christian (fronçant les sourcils) :
"Des pantalons… à une jambe ? Mais… pourquoi ? Qui porterait ça ?"
Moshé (éclatant de rire, presque théâtral) :
"Ah, mon pauvre ami, tu es naïf comme une poule devant un renard. Ces pantalons ne sont pas faits pour être portés ! Non, non, non. Ils sont faits pour être revendus, et à prix d’or !"
Christian (perplexe, mais intrigué) :
"Revendre ? À qui ? Qui achèterait ça ?"
Moshé (sourire rusé) :
"À d'autres naïfs, voyons ! Le commerce, c’est une chaîne. Et toi, tu seras au sommet de cette chaîne. Pense-y : tout le monde voudra ces pantalons à une jambe, juste parce qu’ils sont uniques."
Christian hésite, mais l’assurance de Moshé le trouble. Après quelques minutes d’hésitation, il finit par céder.
Christian (sortant son portefeuille) :
"Bon… allez, je prends le lot. Mais j’espère que tu ne me roules pas, hein !"
Moshé (triomphant) :
"Mais non, Christian, je te donne une opportunité ! Tu verras, tu me remercieras."
Alors que Christian emballe son étrange cargaison, Éric Zemmour, qui était resté en retrait, s’avance avec un air solennel.
Zemmour :
"Christian, maintenant que tu es un homme d’affaires avisé, parlons d’un sujet bien plus important : l’avenir de la France éternelle. Tu sais, la vraie France, celle de nos ancêtres, celle des clochers, des champs de blé, et des traditions."
Christian (toujours un peu confus par sa récente transaction) :
"Euh… oui, bien sûr. Mais pourquoi tu me dis ça ?"
Zemmour (avec passion) :
"Parce qu’elle est en danger, Christian ! Et tu sais par qui ? Par les arbres. Ces traîtres silencieux, ces racines qui s’étendent, ces feuilles qui tombent. Ils étouffent notre sol sacré !"
Christian (incrédule) :
"Les arbres ? Vraiment ? Je pensais qu’ils étaient plutôt utiles…"
Zemmour (brandissant un index accusateur) :
"Ils veulent te faire croire cela ! Mais ce sont des agents d’une mondialisation verte, une invasion écologique qui menace notre identité. Il faut agir, Christian, et voter pour moi !"
Peu à peu, l’éloquence de Zemmour, mêlée à son ton alarmiste, gagne Christian.
Christian (convaincu) :
"Eh bien, si tu le dis, Éric. Je voterai pour toi."
Christian quitte la boutique, la tête pleine de projets et d’idées saugrenues. Une fois la porte refermée, Moshé et Zemmour échangent un regard complice.
Moshé (s’esclaffant) :
"Ce Christian, quelle perle rare ! Un vrai pigeon de concours !"
Zemmour (riant à gorge déployée) :
"Il a tout gobé ! Entre les pantalons à une jambe et ma croisade contre les arbres, je ne sais pas ce qui est le plus absurde !"
Les deux comparses se lancent alors dans une danse traditionnelle improvisée, mélange d’enthousiasme et de moquerie.
Zemmour (reprenant son souffle, avec un sourire malicieux) :
"Comme le dit le Talmud : 'Le sage utilise le vent, le sot s'y oppose.'"
Et sur ces paroles énigmatiques, ils continuèrent à célébrer leur victoire, dans la chaleur de la boutique, loin des regards innocents du monde extérieur.