Al-Joulani reprend ses activités militantes une fois libéré du Camp Bucca en 2008, cette fois-ci avec Abou Omar al-Baghdadi, le dirigeant de l'État islamique d'Irak. Il est ensuite nommé à la tête des opérations de l'EII dans la province du Ninive4.
Fondation du Front al-Nosra en Syrie
En août 2011, quelque temps après le début des manifestations contre le régime de Bachar el-Assad, al-Joulani regagne la Syrie2. Il forme et prend la direction du Front al-Nosra qui annonce officiellement sa fondation le 23 janvier 20122,5,6.
Le 16 mai 2013, al-Joulani est désigné comme « terroriste mondial » par les États-Unis7. La même année, il est placé sous sanctions par l'ONU8 et par la Suisse9.
Rupture d'al-Joulani avec l'État islamique d'Irak
Le 9 avril 2013, Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l'État islamique d'Irak (EII), révèle le parrainage du Front al-Nosra par son organisation, caché jusqu'ici pour des raisons stratégiques et de sécurité selon lui, et le choix d'Abou Mohammad al-Joulani pour le diriger10,11. Il annonce alors la fusion de l'État islamique d'Irak et du Front al-Nosra et la formation de l'État islamique en Irak et au Levant12. Mais al-Joulani ne répond pas favorablement à l'appel d'al-Baghdadi : il reconnaît avoir combattu sous ses ordres en Irak, puis d'avoir bénéficié de son aide en Syrie, mais affirme ne pas avoir été consulté à propos de la fusion12,13. Le 10 avril, al-Joulani prête allégeance non pas à al-Baghdadi, mais à Ayman al-Zawahiri, l'émir d'Al-Qaïda1
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abou_Mohammed_al-Joulani
C'est lui leur chef ?