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Un avocat parisien de 35 ans est accusé d'agressions sexuelles sur 4 femmes

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De lourdes accusations portées par quatre femmes différentes. Ce jeudi 12 décembre, Libération publie sur son site internet une longue enquête au sujet de cet avocat, actuellement visé par au moins une plainte pour viol, à la suite de laquelle il a été mis en examen en novembre 2021.
L'avocat âgé de 35 ans a par ailleurs été condamné, en novembre dernier, à 9 mois de suspension du droit d’exercer pour violation du secret de l’instruction dans cette même affaire. Ayant fait appel, il a toutefois conservé ce droit.
L'une des quatre victimes présumées citées par Libération est en effet la jeune femme qui accuse l'avocat de l'avoir violée. Cette dernière affirme être entrée en contact avec lui sur Instagram au moment de la publication de son livre, pour le "féliciter spontanément" de la parution cet ouvrage.
A la suite de cet échange, ce dernier lui aurait proposé une rencontre, dont la date n'est pas donnée clairement par Libération. "J’étais si naïve, j’ai cru à une discussion intellectuelle, je n’ai pas vu la drague, affirme la jeune femme. J’y suis allée sans aucune arrière-pensée, sans aucune méfiance."
"Intimidée" selon Libération, la jeune femme aurait accepté et l'avocat aurait ensuite tenté d'abuser d'elle. "J’ai d’abord esquivé ses baisers, gênée. Puis il a commencé à vriller, à devenir de plus en plus insistant, décrit-elle, citée par le quotidien. Il s’est jeté sur moi, m’a léché l’oreille, m’a proposé du sexe oral, réclamé un jeu érotique avec les pieds", décrit-elle, rappelant avoir dit non à chaque avance.
"On n’est jamais préparée à vivre un viol, poursuit la jeune femme. C’est terrifiant de voir quelqu’un que vous avez idolâtré pendant des années se transformer en prédateur sexuel face à vous." Décrivant un contexte angoissant, la jeune femme affirme être restée dans l'appartement par "peur qu’il (la) rattrape et qu’il soit dix fois plus violent". Elle aurait ensuite cédé devant l'insistance de l'avocat. "J’ai seulement réussi à lui demander de mettre un préservatif, affirme-t-elle. Inconsciemment, je savais qu’une grossesse non désirée ou une maladie serait une double peine."
Toujours dans les colonnes de Libération, deux autres jeunes femmes accusent cet avocat parisien de les avoir agressées sexuellement en 2017. La première, qui était âgée de 23 ans à l'époque, affirme avoir participé à la campagne électorale de l'avocat.
Suite :

Selon cette témoin, cet avocat l'aurait agressée à l'occasion d'une réunion informelle dans le petit appartement de l'avocat. Alors que les deux personnes étaient assises sur le lit du jeune homme, ce dernier aurait, selon la jeune femme, "mis sa main dans (sa) culotte". "Je lui ai demandé d’arrêter, il a continué à me toucher les fesses, je l’ai repoussé physiquement", poursuit la victime présumée.
L'agression ne serait ensuite pas allé plus loin, la jeune femme ayant quitté précipitamment l'appartement, au grand dam de l'avocat parisien.
Libération donne enfin la parole à une quatrième jeune femme qui affirme avoir été agressée sexuellement par cet avocat. Les deux personnes se seraient fréquentées pendant quelques mois, entre 2018 et 2019, "comme des amants et sans rien se devoir". Dans ce cadre, l'avocat aurait eu à plusieurs reprises des comportements qualifiés de "toxiques" par cette témoin.
Au-delà de ces faits, la jeune femme accuse surtout l'avocat de l'avoir droguée à son insu. Les faits seraient survenus lors d'une soirée où les deux amants s'étaient retrouvés dans un club parisien. "Je prends une autre bière. Puis on part danser ailleurs, retrace la témoin. Là, il me propose un cocktail à base de tequila. Je refuse car je n’aime pas l’alcool fort mais je termine les trois dernières gorgées du sien. Mon dernier souvenir de la soirée : il est 5 heures du matin et je veux partir."
La jeune femme aurait ensuite vécu un trou noir, avant de se réveiller plusieurs heures plus tard, nue, dans le lit de l'avocat. "J’ai rassemblé mes affaires, explique-t-elle. Il m’a juste dit : 'Si j’étais vous, je prendrais une pilule du lendemain' et j’ai compris qu’on avait eu un rapport non protégé à mon insu." Après avoir quitté les lieux, elle aurait ensuite réalisé qu'elle présentait "les symptômes d’une descente de drogue" et pas ceux "d’une gueule de bois".
Si elle n'a jamais porté plainte pour ces faits présumés, elle a donc décidé de sortir du silence en racontant son histoire à Libération. "Je veux témoigner pour protéger d’autres femmes, mais pas voir mon nom dans ce dossier", explique la jeune femme, qui a choisi de garder l'anonymat par peur de représailles de l'avocat.

Source : https://fr.news.yahoo.com/juan-branco-ce-que-lon-sait-sur-les-accusations-de-violences-sexuelles-contre-lavocat-172319654.html

:(

Ah oui et ça vient donner des leçons après...
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Données du topic

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Rafale-F5
Date de création
12 décembre 2024 à 18:50:28
Date de suppression
12 décembre 2024 à 20:40:00
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