- La masse immigré assimilée, elle ne veut pas tuer de français.
(Les gentils, veulent pas tuer des gens parce qu’ils sont gentils ?)
- Elle veut s’assimiler ou elle veut repartir.
(Ouais, je vois. Il faut donc s’intéresser aux méchants.)
- Si c’est le cas, il y a la remigration… Y’a beaucoup de choses à faire.
(Bon, ouais, je vois…)
- Mais à une condition c’est que vous voyez l’immigration dans sa diversité. Et pourquoi ? Parce-que quand vous la voyez dans sa diversité. Vous la voyez, comme un gruyère.
(Attends, quoi ?)
- Et vous la voyez plus comme un roc.
(Pourquoi un roc ?)
- Un gruyère ça a des trous. Et dans les trous, vous vous insinuez.
(On doit donc s’insinuer dans l’immigration ?)
- Si vous la voyez comme un bloc monolithique. Et bah vous allez vous taper avec un dolmen. Bon courage.
(Donc Abdel est un gruyère et pas un dolmen ?)
- Surtout avec des petites mains de pianistes bourgeois, ça va être sympathique ça. De taper sans les gants là-dedans.
(...)
- Moi ça vient de ma région les dolmens, donc euh… Je vois un peu ce que c’est.
Ouais c’est dur quand on tape dedans.
(...)