Je vois ma vie avec plus d'inquiétude, mais aussi plus d'ambition
Suite à une cuite plus violente que les autres, mon état générale m'a conduit à délaisser tous mes comportements addictifs (j'étais en quelque sorte alité), à savoir branlette, café (au sucre je précise) et jeu vidéo (wow).
Et bien je ne sais pas si c'est dû à une régulation naturelle de mes hormones, mais je ressens une terrible tristesse en constatant où en est ma vie.
C'est comme si cet état de sobriété quant aux molécules habituellement présent dans mon corps m'avait caché à moi même la gravité de la situation.
Je repense intensément à mon ex que j'ai quitté il y a mtn des années, le seul amour de ma vie, je l'imagine se faire péter le cul à 4 pattes par un autre homme que moi, et l'amertume me tire des larmes de rage. Je constate ma transformation progressive en skinyfat avec un jugement beaucoup sévère que lorsque que j'étais simplement une épave charriée au gré de mes drogues.
Pour la première fois depuis des années je ressens une profonde honte de ne pas avoir le permis (je n'ai osé entamer la conduite pour des raisons de phobie) et j'en viens à me dire que vais essayé de m'y remettre.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas sous-estimer la part chimique de notre être, nous sommes réductible en grande partie à notre état physique, je le crois.
J'ai pris la décision d'essayer de recommencer à vivre, mais j'ai bientôt 30 ans, et j'en suis extrêmement triste.