Pour toutes les âmes bien entraînées
Qui prennent plaisir à se torturer
Je veux pouvoir m'exprimer
Chanter une chanson dédiée au Sport
Les sportifs méritent d'être honorés
À tant de choses ils doivent renoncer
Le matin toujours tôt se lever
Le soir tombant de sommeil se coucher
Chaque jour leurs muscles jauger
Tout manger ou ne rien manger
Sport, Sport frei
Sport, Sport frei
Des larmes sur la piste cendrée
Sur le ring une dent cassée
Les carreaux de la piscine compter
Devoir gagner à en crever
Maintes fois tout autour de la terre cavaler
Des litres de blanc d'œuf écluser
Et t'échappent les années
Chaque jour un nouveau marathon
Perdre et gagner
Tomber et voler
Ombre et lumière
Et les larmes se voient
Sport-non
Sport frei
Sport, Sport frei
Le sport est une religion
Les sportifs sont en condition, oui
Leurs poumons se sont dilatés
Leurs cœurs se sont élargis
Ils courent plus vite que les gros
Et baisent mieux que les autres
Et t'échappent les années
Chaque jour un nouveau marathon
Perdre et gagner
Tomber et voler
Ombre et lumière
Et les larmes ne se voient pas
De l'Olympe à la terre dure
Dans les testicules des hormones inconnues
Le cœur trop gros comme déjà mentionné
Les articulations distendues
Le corps ne tarde pas à protester
Il ne se laisse plus maltraiter
Rêves brisés et renonciation
Peu ou pas du tout d'éducation
Tant de sueur et tant de pleurs
Dans les veines épaisses du sang dilué
Comme ce travail n'est pas récompensé
Qu'on ne peut rien, rien y gagner
L'or du podium
En lingots ne pouvant être coulé
Le cœur n'a hélas pas pu guérir
Ni être un instrument pour faire le bien
Et t'échappent les années
Chaque jour un nouveau marathon
Perdre et gagner
Tomber et voler
Ombre et lumière
Et les larmes ne se voient pas