On en parle ?
Dimanche 14 juillet 1940, Biarritz. J'ai 11 ans. Face à l'Océan, à la terrasse du célèbre pâtissier Dodin, un jeune barbare à la peau cuivrée par le soleil de la victoire a posé sur le guéridon son calot noir marqué d'une tête de mort. Il s'est fait apporter un pot de chocolat chaud, un gâteau basque et un gros morceau de beurre. Il découpe le gâteau en quatre et en tartine chaque part d'une épaisse couche de beurre. il a avalé le tout jusqu'à la dernière miette, il dégrafe son col et sourit aux jeunes estivantes en robe à fleurs qui regardent avec curiosité et un brin d'émoi le beau centaure blond à la virilité provocante.
Les jeunettes de l'epoque qui mouillent leur culottes en voyant des allemands
Un mois plus tôt, sur les routes de l'exode, nous croisions le long ruban de la défaite avec ses spectres en uniforme dépenaillé, regard perdu dans le vide, têtes baissées, pieds brûlants dans les grolles avachies. Une armée de pères de famille, de joueurs de belote et de fumeurs de pipe dont quatre sur dix avaient combattu en 14-18. Tandis que le mâle français s'écroulait dans la poussière de l'humiliation, l'Eros germanique, du haut de la tourelle de son Panzer, dévorait de ses yeux bleus la Terre promise, pleine de gourmandises et de belles filles. :
De ces parties de jambes en l'air sont nées 600 000 fils de soldats allemands :
bonus avec les amerlok:
+ petit pavé de céline sur les femmes en temps de guerre:
QUESTION
Ca vous fait quoi ?