Topic de Dezgze :

[FEMMES] La symbiose, OUI. La chienlit, NON

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En effet il n'y a pas d'androgine primordial et au-delà de ça ce qu'on appelle "les sexes" n'en sont pas, ils ne sont pas 2 sous-catégories d'une autre (l'espèce) mais bien 2 choses complètement sans rapport entre elles à l'origine, autrement dit ce ne sont pas des sexes, les sexes n'étant qu'une notion subsequente au mythe de l'espèce

Ce que l'on appelle sexuation est en réalité une symbiose

Tel est le mâle, telle est la femelle », voilà des prémisses qui n'ont d'autre origine que d’induire la question : « Mais de quelle espèce ? ». La séparation du masculin et du féminin est largement plus en amont historiquement et insignifiante à la fois que les variations morphologiques qui, de part leur tendance à se conglomérer, donne lieu à l'illusion de reconnaissance des espèces. Mais toute la mystification réside dans le fait de faire de cette séparation absolue, une opposition. Féminin et masculin, loin d'être des contraires comme le blanc et le noir, seraient plutôt comme un jaune et un bordeau, deux teintes piochées au hasard sur le spectre lumineux, sauf qu'elles seraient, par un autre hasard, les deux seules. Il est tout aussi impossible au « masculin » de se référer à l'ordre des priorités « féminines » comme valeur en soi que l'inverse, ces ordres de priorités respectifs ne sont pas contraires, ils n'en sont pas moins incompatibles. L'origine de la convergence des tendances morphologique par paires d'ensembles - l'un « féminin », l'autre « masculin » est à trouver dans la dialectique du maître et de l'esclave, le camouflage et le syndrome de Stockholm. Il est vain de se demander en quoi consistent intrinsèquement les priorités « masculines » pour ce qui est de d'établir leurs rapports aux « féminines » en tant que les premières s'inscrivent dans les secondes au seul titre de leviers émotionnels dont tirer parti. Il est assez drôle de savoir que l'un des taxons inventés par la zoologie est censé s'illustrer le plus distinctement par un comportement qui ne fait que trouver des modalités d'expression plus retorses partout ailleurs, la forme la plus évidente de « masculin-féminin » imbriqué: la mante religieuse. Si le « mâle » et la « femelle » dits « mante religieuse » représentaient deux archétypes n’étant caractérisés que relativement l'un à l'autre, étant en l'absence d'interactions entre eux, deux choses étrangères sous tout rapport, mais dont on supposerait qu’en cas d’interactions, leurs rapports illustrent universellement le rapport invariable qu’auraient entre eux, si exposés l'un à l'autre, « masculin » et « féminin » d'une « espèce», on pourrait commencer par se demander l’origine de la proximité morphologique d'un « sexe » à « l’autre ». La réponse universelle est encore une fois dans les « caractères propres » de certains taxons : pieuvre mimétique, caméléon, phasmes, papillons etc. Aux quatres coins du vivant, des organismes déploient des mécanismes de camouflage, utiles tantôt à la prédation, tantôt à la protection contre les prédateurs. Nous pourrions probablement gloser des heures pour déterminer qui du « mâle » ou de la « femelle » est, quant à sa morphologie, une pâle copie de l'autre, si nous ne connaissions pas la « femelle » « hyène », dont le clitoris a la taille d'un pénis de « mâle », dont elle se sert pour pénétrer l'urètre du « mâle », ce qui le fait souffrir à l'agonie. Pour ce qui est de savoir qui est proie, qui prédateur, il apparaît évident que le « mâle » déploie
des comportements de prédation envers la « femelle », l'inverse est bien moins évident. Cela n'est que la mesure de l’efficacité et la profondeur du camouflage « féminin », mais que faire de cette information ? Otto Weininger - pour faire court - aurait tranché ainsi : F étant vide et M plein, le « féminin » contextuel se forme en toute circonstance à l'image du « masculin », de sorte que, comme estimait Nietzsche, le masculin est à l'image du hasard, ce qui n'est pas sans appeler pour représentation le rapport entre les spermatozoïdes et l’Ovule. La vérité est ailleurs. Le vide caractéristique du « féminin » divise le « masculin » en deux catégories. Il n'y a rien à dire de la « femme », de sorte que celui qui trouve quelque chose à en dire est taré. Du « masculin », il y a d'une part les tarés, et d'autre part ceux que l'idée de la femme prive de parole, plonge dans le vide intersidéral, sans le moindre repère. Ces derniers, éventuellement, comptent avec les femmes sans pour autant laisser l'incantation « femme » s'insinuer dans leur système de représentations, le ventouser intégralement. La « femme » est parfaite, c'est un cauchemar. C'est donc, contrairement aux estimations de Weininger, en référence à la femme qu'est l'homme et non l'inverse, et ce en vertu même du vide « féminin ». La dialectique du maître et de l'esclave en tant que principe créateur de ce qui passe auprès de l'humain, eut égard à son humanité, pour des espèces, est un continent entier de recherche scientifique qui existe dès lors qu’il prend mes énoncés précédents pour axiomatique, mais elle n'est pas mon sujet.

Remède :
https://avenoel.org/topic/1535746-1-ce-quest-et-nest-pas-un-palliatif

Cela reste un point commun avec la personnalité que tu entreprend lors de ton discours
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Dezgze
Date de création
15 novembre 2024 à 21:15:41
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