En fait j'ai jamais souffert de la solitude
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Même à l'école quand j'avais pas de potes, je souffrais pas de la solitude mais du fait qu'on voyait que j'étais seul, je souffrais simplement du regard des autres comme un bon golem
Je viens de réaliser ça, d'autres dans le même cas ?
Le 15 novembre 2024 à 02:16:50 :
Même à l'école quand j'avais pas de potes, je souffrais pas de la solitude mais du fait qu'on voyait que j'étais seul, je souffrais simplement du regard des autres comme un bon golemJe viens de réaliser ça, d'autres dans le même cas ?
j'avais mon monde imaginaire d'anime ado j'etais pas triste de pas etre accepter pas les autres j'etais triste que mon ideal fictif ne puisse meme pas exister
Le 15 novembre 2024 à 02:18:18 :
Le 15 novembre 2024 à 02:16:50 :
Même à l'école quand j'avais pas de potes, je souffrais pas de la solitude mais du fait qu'on voyait que j'étais seul, je souffrais simplement du regard des autres comme un bon golemJe viens de réaliser ça, d'autres dans le même cas ?
j'avais mon monde imaginaire d'anime ado j'etais pas triste de pas etre accepter pas les autres j'etais triste que mon ideal fictif ne puisse meme pas exister
Je vois, perso j'étais non stop sur wow/dofus ou à lire des séries de bouquins, et le reste du temps je faisais que penser à ça, au bout du compte je manquais de rien, sauf de la confiance nécessaire pour me défaire du regard des autres
C'est pas en essayant d'éliminer tout trace de ou tout penchant vers l'altérité en toi que tu résoudras quoi que ce soit, premièrement car c'est impossible, secondement car le seul résultat d'une telle opération c'est ton propre anéantissement, on n'existe pas sans l'autre, un être qui n'est pas l'objet d'un autre et qui n'a lui-même pas d'objet c'est un néant.
Le 17 novembre 2024 à 02:05:56 :
Si tu te fichais réellement de la solitude, tu te ficherais de la multitude aussi, ce qui évidemment n'est pas le cas étant donné que l'autre ne t'est pas indifférent. Comme tous les dépressifs c'est ta méfiance pathologique envers les autres, en t'empêchant de te reconnaître dans ces autres, qui te rend incapable de ne pas percevoir ton désir, nécessairement médiatisé par eux, comme étranger. "Je ne désirais pas être seul à cause de l'autre, donc ce désir n'est pas le mien mais celui de l'autre" c'est essentiellement ce que tu dis, mais la contradiction dans un tel discours saute aux yeux, si tu ne souhaites pas être rejeté de l'autre alors c'est que tu désires le désir de l'autre donc c'est bien un désir qui t'appartient au final, ton désir.
C'est pas en essayant d'éliminer tout trace de ou tout penchant vers l'altérité en toi que tu résoudras quoi que ce soit, premièrement car c'est impossible, secondement car le seul résultat d'une telle opération c'est ton propre anéantissement, on n'existe pas sans l'autre, un être qui n'est pas l'objet d'un autre et qui n'a lui-même pas d'objet c'est un néant.
Tu admettras que la soumission au regard d'autrui est une trace maladive de penchant pour l'altérité
D'ailleurs ça me poussait à aller vers les autres quand bien même ça me rendait extrêmement malheureux, parce qu'on me traitait comme un déchet, alors je suis peut-être passé d'une contradiction à une autre mais ça reste un progrès
Je suis effectivement un néant, mais c'est un moindre mal
Le 17 novembre 2024 à 14:11:37 :
Le 17 novembre 2024 à 02:05:56 :
Si tu te fichais réellement de la solitude, tu te ficherais de la multitude aussi, ce qui évidemment n'est pas le cas étant donné que l'autre ne t'est pas indifférent. Comme tous les dépressifs c'est ta méfiance pathologique envers les autres, en t'empêchant de te reconnaître dans ces autres, qui te rend incapable de ne pas percevoir ton désir, nécessairement médiatisé par eux, comme étranger. "Je ne désirais pas être seul à cause de l'autre, donc ce désir n'est pas le mien mais celui de l'autre" c'est essentiellement ce que tu dis, mais la contradiction dans un tel discours saute aux yeux, si tu ne souhaites pas être rejeté de l'autre alors c'est que tu désires le désir de l'autre donc c'est bien un désir qui t'appartient au final, ton désir.
C'est pas en essayant d'éliminer tout trace de ou tout penchant vers l'altérité en toi que tu résoudras quoi que ce soit, premièrement car c'est impossible, secondement car le seul résultat d'une telle opération c'est ton propre anéantissement, on n'existe pas sans l'autre, un être qui n'est pas l'objet d'un autre et qui n'a lui-même pas d'objet c'est un néant.Tu admettras que la soumission au regard d'autrui est une trace maladive de penchant pour l'altérité
D'ailleurs ça me poussait à aller vers les autres quand bien même ça me rendait extrêmement malheureux, parce qu'on me traitait comme un déchet, alors je suis peut-être passé d'une contradiction à une autre mais ça reste un progrès
Je suis effectivement un néant, mais c'est un moindre mal
Bien sûr que c'est maladif aussi d'être soumis au désir d'autrui, je voulais avant tout faire remarquer ce qu'il y a de fallacieux dans la dissociation absolue entre son désir et le désir de l'autre (base de tous les discours romantiques de type "je suis vide","je suis pas fait pour ce monde" etc.). Tout désir humain est médiatisé par un autre, et cette médiation ne le rend pas étranger car l'autre est comme Moi, c'est tout ; si on regarde bien, on a même tout reçu des autres pourtant on reste bien nous-mêmes en notre autonomie. Aussi, au vu de ce que tu dis, je ne pense pas que tu te trouves dans une contradiction différente mais plutôt dans l'autre pôle de la même contradiction, tu es passé de la soumission totale au rejet total. Encore ta position actuelle est un moment nécessaire pour un réel progrès, encore y rester bloquer est tout aussi nocif que de rester bloquer dans le précédent. Tout ce que tu fais ici c'est te conforter dans ta fixité et ta passivité actuelles, qui ne mènent qu'à la mort, en te construisant une image illusoire et héréditaire de toi-même. Sauf que tu n'es pas cette image fixe de toi, ton comportement et tes blessures psychologiques sont acquis, et ils ne se résorberont pas sans un effort réel (bien que sûrement terrifiant, je le concède) pour renouer avec l'autre, et t'assumer devant lui et devant toi, ce qui est impossible si tu te mens sur ce que tu es et ce qui est défaillant chez toi. Sachant par ailleurs que "l'autre" est tout sauf une fiction ou un simple mot de pédant, mais en premier lieu des personnes bien réelles et vivantes que tu essayes d'écarter de ta vie ou que tu as déjà écartées.
Et je ne pense pas du tout que ce soit un moindre mal, tu n'es pas très heureux, si je puis me permettre, et vouloir toi-même te condamner à ne jamais l'être me paraît parmi les pires des maux.
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Données du topic
- Auteur
- RuinePuante
- Date de création
- 15 novembre 2024 à 02:16:50
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