Le paradoxe chrétien

Jésus s'est sacrifié pour sauver l'âme d'un maximum de gens, c'était à mon avis selon lui et à cette époque la meilleur décision à prendre dans cet effort. Faire de lui un martyre à permis de propager sa pensée à plus de gens plus rapidement, si on part du principe que c'était vraiment son but.

Mais suivre exactement ce qu'il a prêché il y a 2000 ans est-il vraiment un bonne chose ? Si jésus était né aujourd'hui, vous pensez vraiment qu'il aurait tendue la joue et se serait sacrifié ? Comment aurait-il fait pour sauver un maximum de potentiel damné ?

Le 21 novembre 2024 à 08:34:40 :
Très bonne question. Je pense que l'espace spirituel chrétien est ailleurs, et dans une logique qui nous échappe et nous confronte à bien des paradoxes.

C'est le problème de beaucoup de religions et de spiritualités, est-ce que les textes ou la pensée véhiculé est adaptable à des contextes différent. Est-ce qu'il n'y a pas une différence de forme et de fond, le second cas échappant à la plupart des croyants ?

Le christ n’a pas sauvé des gens seulement par son enseignement.

Il a sauvé l’humanité en portant les péchés du monde, en devenant le condamné sur lequel la justice infinie de Dieu pesait.

Et dans sa souffrance, il a expié les fautes des hommes, car il aspirait de toutes ses forces au bien mal grès que le péché pesait sur lui, ce qui a permis de rétablir la justice divine et de faire descendre la miséricorde.