J'ai retrouvé un poème que j'ai écrit il y a quelques années.
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Il est un peu long mais j'ai juste mis en papier le chaos que j'avais dans la tête à l'époque, je serai ravi d'entendre de vos nouvelles si ça vous parle. Le titre suivant provient de ce qu'il était écrit dans un carnet que je tenais à l'époque , il y avait juste marqué le jour mais sans la date. Bonne lecture
Dimanche :
Ne laisse pas l'idée passer dans ta tête,
mais trouve l'impulsion pour l’attraper par le col et la flanquer à terre.
L'idée est le nuage informe que tu doit presser comme un fruit
pour porter fraîcheur et semence à ta terre.
Il faut mettre l'idée en terre, se jeter sur les reins de ce cheval fougueux
pour peser sur ses sabots et laisser des empruntes.
Car si non, tout passe,
et dans le grand labyrinthe nul trace ne nous guide,
et nous arpentons les forets les plus sombres,
sans y semer le moindre cailloux blanc.
C'est que, pour s'élever plus haut que les murailles de feu qui obstruent l'horizon,
il faut qu'il pousse un grand arbre sous nos pieds.
Et alors nous serons les feuilles traversées de lumière de ce grand arbre,
et ainsi, nos orteils en enfer et nos boucles au paradis,
nous parcourrons l'univers en un souffle.
Bah, cataphracte rugissant de porcelaine couvert,
mené au banquet des buveurs de thé vert,
soumettant les Indes a ses souffrant désires,
cherchant dans tout salon le mal de l'Empire,
il y a, dans les ombres faibles que je chasse,
la complétion, que dis-je, la pleine masse,
la pesanteur pour rester les pieds sur terre,
des sourcilles de plombs et des chaussures de fer.
Pomme de terre écrasée et mêlées au beur,
battu comme les roux par le fouet des empereurs,
votre résistance offre à ceux qui souffrent,
une canne si longue qu'elle comble le gouffre
Un pied court,
tout seul,
quel canaille !
Il a sauté et, joint, sur le muret
il parle.
Voyez comme il babille avec ses gros doigts baveux,
il est nu et il brille d'un verni belliqueux
envers son frère,
son jumeau,
et la belle se trouve avec un pied beau.
Il faut,
assez pourtant de ces il faut,
j'ai lu la sagesse de Salomon et j'agis comme un idiot !
Je vais alors me retirer en ermite et ne lire que des magazines qui nourrissent les termites
Paradoxe induit en moi même par moi dans la pensée d'un autre :
En mal d'un bon messie, je suis de tout l’apôtre,
Et comme un noyant, je fatigue à débattre.
Si j'avais été, peut-être le saurai-je,
Que je ne sais pas à qui et pourquoi les bons rêves arrivent,
Machine infernal, locomotive de Sisyphe que j’entretiens et qui brûle,
et que je crois stopper si elle arrive en gare,
que c'est nouvelle douleur a chaque retard,
que c'est une vapeur qui toujours se prolonge,
que ce fil d'Ariane au milieu du désert.
Peuplée, la steppe, d'un arbre à deux tronc,
se sent moins seul car a son horizon,
se trouve un être qui la relie au ciel,
ni tout à fait lui, ni tout à fait elle.
Bah, tu écris pour discipliner ta caboche,
ou parce que tu n'avais rien à faire,
ou par envie de faire ton devoir.
C'est que, oisives, les troupes se mettent à boire,
et causent grand dommages aux compagnes amies.
Où tous les dieux feuillus, tous les nymphes et les lutins,
tous les ogres cornus et les satyres caprins.
Tous se meurent et se tiennent par la main,
dans la lueur blonde du mamelon du ciel.
Ho Voie Lactée coiffée d'étoiles, comme tu es belle !
Pour toi on ne peut qu'un amour courtois,
et tu es la dame de ceux qui aiment ici bas
la fille du potier, le vase empli de sang,
ou bien celle là avec ces yeux charmants.
D’île en île je vogue a la recherche de mon amour,
non, je ne suis pas un port, je plaide mon innocence,
et déploie des trésors pour sortir de l'errance.
Je veux sortir, je veux aller,
me taire et écouter,
sans souffrir.
Le 07 novembre 2024 à 22:30:34 :
Je m'installe et je lis.
L'avis des meilleurs
le chaos que j'avais dans la tête à l'époque
Tout est dit, même si ça n'est pas tant chaotique que ça. J'ai vu pire.
Ça l'est néanmoins assez pour moi qui peine déjà à garder les yeux ouverts. Je suis pas au mieux de mes capacités de lecture.
Il y a des images qui ont bien marché pour moi, un peu moins le rythme, mais c'est toujours ça pour moi pour ces formes de versification.
On sent que tu es quelqu'un qui lit. Qui sont les poètes que tu apprécies ?
Le 07 novembre 2024 à 22:46:15 :
le chaos que j'avais dans la tête à l'époque
Tout est dit, même si ça n'est pas tant chaotique que ça. J'ai vu pire.
Ça l'est néanmoins assez pour moi qui peine déjà à garder les yeux ouverts. Je suis pas au mieux de mes capacités de lecture.
Il y a des images qui ont bien marché pour moi, un peu moins le rythme, mais c'est toujours ça pour moi pour ces formes de versification.
On sent que tu es quelqu'un qui lit. Qui sont les poètes que tu apprécies ?
j'ai lu peu de poètes en vérité mais j'en ai entendu beaucoup. J'aime beaucoup Pessõa et Lorca pour leurs images justement, si non bien sur Baudelaire. Après je trouve que la poésie se trouve d'avantage dans certaines proses comme celle de Barjavel ou Lovecraft.
Le 09 novembre 2024 à 01:52:02 :
g pa lu + la poésie c'est pour les faibles
j'ai un faible pour la poésie
Le 09 novembre 2024 à 01:50:26 :
C'est nul
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Données du topic
- Auteur
- MarechalAl-zizi
- Date de création
- 7 novembre 2024 à 22:29:23
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