Pour rappel, le Gouvernement français a négocié avec la Commission Européenne la cession de 20 % de l'activité du fret SNCF à la concurrence. C'est la suite d'une mesure de soutien à Fret SNCF et de rachat de la dette de l'entreprise par l'Etat.
La France est donc punie de son modèle unique en Europe et de son modèle écologique. Au lieu de défendre l’intérêt national, l'Etat accepte de démanteler Fret SNCF, pilier de notre service public, au nom d’une logique de concurrence exacerbée.
Cette décision implique la suppression de plus de 500 emplois et la mise en place de deux entités distinctes, Hexafret et Technis. C’est un affaiblissement incontestable du fret ferroviaire français. Surtout, c’est un non-sens total au regard des enjeux écologiques.