La première femme à mettre fin à ses jours en utilisant la capsule controversée de "suicide" en Suisse a été retrouvée avec des marques de strangulation au cou, rapporte le journal néerlandais de Volkskrant.
La capsule Sarco, développée par le Dr Philip Nitschke, a été présentée comme un moyen indolore permettant aux patients en phase terminale de mettre fin à leur vie avec dignité. La capsule permet à ses occupants de se suicider en appuyant sur un bouton, ce qui déclenche le remplissage de la chambre avec du gaz azote. Le Dr Nitschke affirme que la capsule peut offrir une "mort rapide, paisible et digne."
Le journal a noté qu’"une autopsie avait découvert des marques de 'strangulation' sur le cou de la femme," ce qui a amené le procureur en chef suisse chargé de l'affaire, Peter Sticher, à envisager la possibilité d’un "homicide intentionnel."
Un médecin légiste a déclaré au tribunal que la femme avait des blessures graves au cou.
De plus, six minutes et demie après que la femme ait appuyé sur le bouton pour mettre fin à sa vie à l'intérieur de la capsule, Willet a été entendu en train de dire au concepteur de la capsule au téléphone : "Elle est toujours en vie, Philip."
https://www.volkskrant.nl/kijkverder/v/2024/the-secrets-that-were-kept-regarding-the-death-of-a-64-year-old-woman-in-the-suicide-capsule-sarco~v1200398/