Des milliers d’autos, marquées du sceau,
D’un moteur 1.2 Puretech, bien trop tôt,
Se retrouvent en panne, hurlent les propriétaires,
Pris au piège d’une courroie qui trahit leurs prières.
Édouard, en vacances, immobile, frustré,
Amandine, en colère, joint les rangs, révoltée,
Laure et Paul rêvent de justice, de retour,
Contre une marque qui promettait long parcours.
Stellantis offre bien quelques morceaux d’espoir,
Mais tous réclament plus : qu’on répare leur histoire,
Des vies en suspens, moteurs endormis,
Un appel à l’aide, un combat infini.
Pendant qu’Édouard se bat, que Laure s’indigne,
Carlos, PDG, se prélasse, serein, sans signe.
Dans la vallée du Douro, un verre de vin en main,
Il savoure, insouciant, son vignoble et son gain.
Les moteurs vacillent, mais peu lui importe,
Le vin coule, tranquille, la justice est morte ?
Face à ces moteurs en panne, ces plaintes en colère,
Carlos trinque à sa fortune, loin de la galère.