-Poids lourd que l'on traîne, invisible fardeau,
-Ombre accrochée dans notre dos,
-Souffle court, un combat sans repos,
-Tant de vies qui s'effritent, égrainant les maux.
-Et la nuit, la douleur dans le silence erre,
-Oraison de tristesse, de peine amère,
-Un cri sans écho, un appel à la terre,
-Comme un murmure que la nuit exagère.
-Aube fragile, espoir mêlé de mystère,
-Nouveau jour où s’entêtent les chimères,
-Courage, dit-on, pour franchir cette mer,
-Et en dépit de tout, on continue, fier.
-Rêver malgré tout d’une fin de calvaire.