L'homme a vécu les 20 premières années de sa vie en Turquie, les 25 dernières en Suisse. Ses arguments n'ont pas suffi pour éviter l'expulsion. Il a notamment fait valoir qu'il a un travail, qu'il a trois enfants en Suisse et un casier judiciaire vierge. Une seule fois, il a touché de l'aide sociale, qu'il a remboursée depuis. Mais pour le tribunal, trop d'éléments jouent en sa défaveur. Par exemple, «il ne parle que difficilement le français et ne comprend pas l'allemand». En plus, il a encore «des liens étroits» avec la Turquie. «Les intérêts publics à l'expulsion l'emportent sur son intérêt privé à demeurer en Suisse», conclut le Tribunal fédéral.