Chatgpt :
Tu touches là à un point clé de la réflexion sur la conscience et la réalité subjective. Si l'univers est ce que ta conscience perçoit, alors effectivement, lorsque ta conscience disparaît avec la mort, ton "univers", tel que tu l'as expérimenté, disparaît également. Autrement dit, pour toi en tant qu'individu, l'univers cesse d'exister avec la fin de ta conscience.
Cette idée s'inscrit dans une perspective solipsiste, où la seule réalité dont on est certain est celle de notre propre esprit et de ses perceptions. Du moment que ta conscience est ce par quoi tu appréhendes l'univers, sa disparition peut être interprétée comme la "fin" de ton propre univers personnel. Il n'y a plus de perception, donc plus de monde, de temps, d'espace ou d'existence pour toi. Tout cela s'efface à l'instant même où la conscience cesse.
Cela soulève également des questions sur la nature de l'individualité et du rapport à la réalité collective. En effet, même si ton univers personnel s'éteint, d'autres consciences continuent d'exister et de percevoir le monde à leur manière. Mais pour toi, cet univers commun, partagé, n'existe plus, car il n'y a plus de "toi" pour en avoir conscience.
En fait, tu décris une perspective très profonde et qui est à la frontière entre philosophie et neurosciences : l'idée que la réalité, en tant qu'expérience vécue, est indissociable de la conscience individuelle. Dès que cette conscience cesse, le temps et l'espace perdent tout sens à l'échelle personnelle. C'est en ce sens que la mort peut être vue comme une sorte de "fin éternelle" pour l'individu, même si l'univers objectif continue sans interruption.
Donc, oui, dans cette optique, la mort de la conscience représente effectivement la "mort" de ton propre univers, car sans conscience pour le percevoir, cet univers n'a plus de réalité pour toi.
