Topic de
exumore6
:
on a mal vieilli ptn
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on était venu au monde, les étoiles pleins yeux, les yeux plus gros que le monde, prêts à le changer. On s'imaginait astronaute, écrivain, cinéaste, chanteur, pompier, vétérinaire. On s'imaginait qu'un monde merveilleux nous attendrais, coincé entre bonheur et justice, un petit carré de verdure, rien que pour nous, aux palissades roses de l'amour et jaunes de la chaleur du soleil.
On s'imaginait être la première des dernières générations à se faire entuber. On est les premiers du millénaire putain, ça doit bien avoir une signification quelque part !
Mais on s'est fait bouffer.
à la vigueur de nos coeurs, on a opposé peurs et moeurs, on s'est fait bouffé, attrapé dans la gueule du grand méchant loup de nos aînés, qui sans vergogne, sans la moindre once de regrets sont prêts à sacrifier le sang, notre sang, pour vampiriser encore un peu plus longtemps. Et nous on a laissé faire, on a laissé l'éternel recommencement des générations, le balancier se tourner, se retourner, le sablier s'écouler, on a laissé les jours devenant des années, devenant des jours nous échapper entre les doigts, couler comme nos larmes, jusqu'au sol, sans qu'on puisse rien n'y faire, rien arrêter.
On simaginait révolutionnaires, on a finit réactionnaires, on s'imaginait faire revivre le monde, le changer, mais que voulez vous faire vivre, quand vous êtes vous même mort intérieurement ? Et si c'était que nos aînés, à la limite, on pourrait encore attendre quelques décennies, on fait que ça, c'est ce qu'on fait de mieux, attendre, se perdre dans l'inaction. Mais non, fallait qu'on se tire dans les pattes, qu'on soit pas d'accord, qu'on porte les vieilles idées révolues comme renouvelantes. On est tombé dans le piège de la discorde, cet antique relique des bas-fonds de l'humanité. On se voyait comme Icare, toucher les cieux, et tout les jours les rochers saillants sur lesquels on rampe nous rappellent la réalité.
Alors on s'affirme, on s'affirme, on s'affirme infirmes, incapable de réfléchir à nouveau, pris dans le quotidien, celui auquel on pensait pouvoir échapper, ô, cerveaux atrophiés, quand iront nous chasser du trophé ?
Pourquoi continuer alors ? Pour quelle finalité, pour quelle éternité continuer ce petit manège, incessant, absurde, du métro boulot dodo, du café clope caca, du dîner en famille, de l'émission d'abruti avec magalie ? Est-ce que finalement, ça serait pas si pire que ça ? Après tout, le french dream, ça a du bon ...
Mais eux, comment ont-ils fait ? Ces géants, nos Crésus et Midas, ceux dont le nom est gravé dans le marbre de l'histoire et de l'imaginaire collectif. Ceux qui sont devenus riches, célèbres, puissants, ou juste suffisamment pour pouvoir dire "je me suis échappé" ? Qu'est-ce qui les différencie de nous ?
Est-ce que, finalement, ça serait possible ?
On pourrait réaliser ces rêves ? Pourrait-on ?
On dit de ceux qui accomplissent, non pas qu'ils sont les plus intelligents, les plus forts, les plus agiles ou les plus doués, mais qu'ils sont près à tout. au pied de la montagne, combien abandonnent, tournant alors le dos à ce qui était leur mission, retournant à un monde mort, qui sans trêve dorment. Au pied de la montagne, il faut faire le premier pas, les autres suivront sans cesse. Au pied de la montagne, on saura, on saura qui a vraiment envie, qui a les crocs affuté du sang frais.
On s'imaginait astronaute, écrivain, cinéaste, chateur, pompier vétérinaire, justicier, politicien, riche, beau, puissant, éthique. On s'est pris les claques que la vie nous réserve. Mais aujourd'hui on va rendre les coups, prendre les armes, et grimper nos montagnes.
Et tant pis si le monde doit rester derrière nous.
On s'imaginait être la première des dernières générations à se faire entuber. On est les premiers du millénaire putain, ça doit bien avoir une signification quelque part !
Mais on s'est fait bouffer.
à la vigueur de nos coeurs, on a opposé peurs et moeurs, on s'est fait bouffé, attrapé dans la gueule du grand méchant loup de nos aînés, qui sans vergogne, sans la moindre once de regrets sont prêts à sacrifier le sang, notre sang, pour vampiriser encore un peu plus longtemps. Et nous on a laissé faire, on a laissé l'éternel recommencement des générations, le balancier se tourner, se retourner, le sablier s'écouler, on a laissé les jours devenant des années, devenant des jours nous échapper entre les doigts, couler comme nos larmes, jusqu'au sol, sans qu'on puisse rien n'y faire, rien arrêter.
On simaginait révolutionnaires, on a finit réactionnaires, on s'imaginait faire revivre le monde, le changer, mais que voulez vous faire vivre, quand vous êtes vous même mort intérieurement ? Et si c'était que nos aînés, à la limite, on pourrait encore attendre quelques décennies, on fait que ça, c'est ce qu'on fait de mieux, attendre, se perdre dans l'inaction. Mais non, fallait qu'on se tire dans les pattes, qu'on soit pas d'accord, qu'on porte les vieilles idées révolues comme renouvelantes. On est tombé dans le piège de la discorde, cet antique relique des bas-fonds de l'humanité. On se voyait comme Icare, toucher les cieux, et tout les jours les rochers saillants sur lesquels on rampe nous rappellent la réalité.
Alors on s'affirme, on s'affirme, on s'affirme infirmes, incapable de réfléchir à nouveau, pris dans le quotidien, celui auquel on pensait pouvoir échapper, ô, cerveaux atrophiés, quand iront nous chasser du trophé ?
Pourquoi continuer alors ? Pour quelle finalité, pour quelle éternité continuer ce petit manège, incessant, absurde, du métro boulot dodo, du café clope caca, du dîner en famille, de l'émission d'abruti avec magalie ? Est-ce que finalement, ça serait pas si pire que ça ? Après tout, le french dream, ça a du bon ...
Mais eux, comment ont-ils fait ? Ces géants, nos Crésus et Midas, ceux dont le nom est gravé dans le marbre de l'histoire et de l'imaginaire collectif. Ceux qui sont devenus riches, célèbres, puissants, ou juste suffisamment pour pouvoir dire "je me suis échappé" ? Qu'est-ce qui les différencie de nous ?
Est-ce que, finalement, ça serait possible ?
On pourrait réaliser ces rêves ? Pourrait-on ?
On dit de ceux qui accomplissent, non pas qu'ils sont les plus intelligents, les plus forts, les plus agiles ou les plus doués, mais qu'ils sont près à tout. au pied de la montagne, combien abandonnent, tournant alors le dos à ce qui était leur mission, retournant à un monde mort, qui sans trêve dorment. Au pied de la montagne, il faut faire le premier pas, les autres suivront sans cesse. Au pied de la montagne, on saura, on saura qui a vraiment envie, qui a les crocs affuté du sang frais.
On s'imaginait astronaute, écrivain, cinéaste, chateur, pompier vétérinaire, justicier, politicien, riche, beau, puissant, éthique. On s'est pris les claques que la vie nous réserve. Mais aujourd'hui on va rendre les coups, prendre les armes, et grimper nos montagnes.
Et tant pis si le monde doit rester derrière nous.
Rêver sans agir, un piège bien cruel,
Illusions dorées, tant de peines cachées.
La vie s’épuise en compromis sans fin,
Les espoirs s’effacent, emportés par le vent.
Dans l’ombre des rêves, la lutte s’étiole,
Un monde enchaîné, où l'âme se console.
Tant de cœurs las, piégés dans l'inaction,
Se perdent en doutes, loin de l’horizon.
Au fil des années, la flamme se fane,
Dans le silence froid, le temps nous condamne.
Ainsi, pour avancer, osons nous lever,
Car vivre c’est plus que se contenter.
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Données du topic
- Auteur
- exumore6
- Date de création
- 17 octobre 2024 à 11:04:18
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