Sexe, Désirs : La Vie d'un Gay en Quête de Liberté, d'amour.
- 1
Un soir, j’ai écrit ces mots, et aujourd’hui, je les retrouve dans mes notes. J’ai envie de les partager.
Il y a cette part de moi que beaucoup ne comprennent pas. Cette part qui aime se perdre dans des jeux de soumission, le froid métallique d’une cage de chasteté qui se referme sur moi, le contrôle total et la domination. Pour certains, c’est un monde obscur, une déviance. Pour moi, c’est une manière d’explorer mes désirs, de m’abandonner à quelque chose de plus grand, de plus fort. La sensation du métal contre ma peau, la tension de savoir que je n’ai plus le contrôle, c’est comme une délivrance. Dans ces moments-là, je me sens libre et captif à la fois, avec cette étrange sensation que, même en me perdant, je me découvre un peu plus. C’est comme une échappatoire où la douleur et le plaisir s’entremêlent, où je peux être moi sans compromis.
Mais la liberté a un prix. Quand je sors habillé d’un crop top ou d’une tenue un peu plus audacieuse, ça attire les regards. Ce qui pour moi est une façon de me sentir bien, de m’exprimer à travers mes vêtements, devient pour les autres une source de curiosité ou de jugement. Les regards sont pesants, appuyés, comme une main invisible qui me pousse à rentrer dans le moule. Certains me dévisagent avec dégoût, d’autres avec une curiosité intrusive ou même désir. Les soirées où l’odeur des poppers flotte dans l’air, où les corps s’entrelacent dans une danse frénétique, sont à la fois euphorisantes et déroutantes. Je me perds dans ces plaisirs éphémères, mais je suis aussi conscient du vide que cela peut engendrer.
C'est épuisant de toujours sentir que chaque pas que je fais, chaque vêtement que je porte, peut être jugé. Ça fait mal, parce que derrière cette armure de style, il y a juste moi, un être humain qui essaie d’exister, de respirer librement. Ces moments de décadence, où la musique résonne à fond et où les corps se mêlent, me laissent parfois avec un sentiment d'insatisfaction, comme si je ne pouvais jamais combler ce vide avec des sensations éphémères.
Ma famille a découvert une partie de tout ça, et leur réaction a été brutale. Ils m’ont fait sentir que je les dégoûtais, que je les avais trahis. C’est comme si je m’étais transformé en une autre personne à leurs yeux, quelqu’un qu’ils ne pouvaient plus aimer de la même manière. C’est dur à encaisser, parce qu’au fond, j’aimerais que tout soit plus simple. J’aimerais pouvoir leur dire que ce que je vis n’est pas une révolte contre eux, mais une manière d’exister pleinement, d’essayer de trouver ma place.
Dans mes cercles, j’ai des amis qui comprennent, qui vivent des choses similaires. On se retrouve dans des lieux où on peut être nous-mêmes, où la décadence devient une routine, où la nuit avale nos angoisses. Mais au final, tout ça ne comble pas le vide. C’est comme une quête sans fin, où je me perds dans des plaisirs éphémères, où la recherche de quelque chose de stable se heurte à mes envies de liberté. Parfois, j’ai l’impression que je ne pourrai jamais trouver le juste milieu entre tout ça, que je suis condamné à osciller entre deux mondes : celui de la surface, où je porte mes désirs comme des secrets honteux, et celui des profondeurs, où tout devient possible, mais à un prix que je paie avec ma paix intérieure.
Je comprends, la vie, le regard des autres,c'est trop de pression et de responsabilité pour toi.
Tu veux te sentir libre en étant prisonniers, attaché bloqué et te sentir comme un petit chien, pour toi c'est libérateur de cette pression sociale et constante...
Tu n'est pas obligé de le dire à ta famille
Car après t'avoir relu, je pense pas que c'est une vie de devoir être un chien, au lieu de tenté d'échapper à la réalité en fessant tout ça essaie de l'affronter.
Trouve toi quelqu'un qui t'aime, que tu aime et reprend confiance en toi
Le 21 octobre 2024 à 10:57:45 :
Je comprends, la vie, le regard des autres,c'est trop de pression et de responsabilité pour toi.
Tu veux te sentir libre en étant prisonniers, attaché bloqué et te sentir comme un petit chien, pour toi c'est libérateur de cette pression sociale et constante...Tu n'est pas obligé de le dire à ta famille
Ma famille, il l'on découvert je les jamais dit. Par erreur il on reçu une cage de chasteté chez ma mère parce que j'avais enregistré son adresse et pas la mienne.
Le 21 octobre 2024 à 11:06:56 :
Je pense que tu devrais trouver lamour rencontrer une personne qui t'aime pour ce que tu es, ça pourrait t'aider à revenir dans le droit chemin...
Car après t'avoir relu, je pense pas que c'est une vie de devoir être un chien, au lieu de tenté d'échapper à la réalité en fessant tout ça essaie de l'affronter.
Trouve toi quelqu'un qui t'aime, que tu aime et reprend confiance en toi
Mais être comme un chien comme tu dit m'apporte beaucoup, je me sens moi même. Et je suis beaucoup plus heureux et épanouis depuis.
Aimer ? J'aimerais mais je n'y arrive pas je pense être trop immature pour cela
- 1
Données du topic
- Auteur
- Gurly_holz
- Date de création
- 21 octobre 2024 à 10:50:50
- Nb. messages archivés
- 8
- Nb. messages JVC
- 8