[❤️AYAOO❤️] NAPOLÉON RACONTE la fois où il a GO ESCORT
- 1
Je sortais des Italiens et me promenais à grands pas par les allées du Palais-Royal. J’étais sur le seuil de ces portes de fer quand mes regards errèrent sur une personne du sexe. L’heure, la taille, sa grande jeunesse ne me firent pas douter qu’elle ne fût une fille. Ce rapport me frappa. Sa timidité m’encouragea et je lui parlai… Je lui parlai, moi qui, pénétré plus que personne de l’odieux de son état, me suis toujours cru souillé par un seul regard… Mais son teint pâle, son physique faible, son organe doux ne me firent pas un moment en suspens. Ou c’est, me dis-je, une personne qui me sera utile à l’observation que je veux faire, ou elle n’est qu’une bûche.
Vous aurez bien froid, lui dis-je ; comment pouvez-vous vous résoudre à passer dans les allées ?
Ah ! monsieur, l’espoir m’anime. Il faut terminer ma soirée.
L’indifférence avec laquelle elle prononça ces mots, le flegmatique de cette réponse me gagna et je passai avec elle.
Vous avez l’air d’une constitution bien faible. Je suis étonné que vous ne soyez pas fatiguée du métier.
Ah ! dam ! monsieur, il faut bien faire quelque chose.
Cela peut-être, mais n’y a-t-il pas de métier plus propre à votre santé ?
Non, monsieur, il faut vivre.
Je fus enchanté, je vis qu’elle me répondait au moins, succès qui n’avait pas couronné toutes les tentatives que j’avais faites.
Il faut que vous soyez de quelque pays septentrional, car vous bravez le froid.
Je suis de Nantes, en Bretagne.
Je connais ce pays-là… Il faut, mademoiselle, que vous me fassiez le plaisir de me raconter la perte de votre pucelage
C’est un officier qui me l’a pris.
En êtes-vous fâchée ?
Oh ! oui, je vous en réponds.
Sa voix prenait une saveur, une onction que je n’avais pas encore remarquée.
Je vous en réponds. Ma soeur est bien établie actuellement. Pourquoi ne l’eus-je pas été ?
Comment êtes-vous venue à Paris ?
L’officier qui m’avilit, que je déteste, m’abandonna. Il fallut fuir l’indignation d’une mère. Un second se présenta, me conduisit à paris, m’abandonna, et un troisième, avec lequel je viens de vivre trois ans, lui a succédé. Quoique français, ses affaires l’ont appelé à Londres et il y est. Allons chez vous.
Et qu’y ferons-nous ?
Allons, nous nous chaufferons et vous assouvirez votre plaisir.
J’étais bien loin de devenir scrupuleux ; je l’avais agacée pour qu’elle ne se sauvât point quand elle serait pressée par le raisonnement que je lui préparais en contrefaisant une honnêteté que je voulais lui prouver ne pas avoir…
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/une-rencontre-au-palais-royal/
Nicolas Machiavel qui raconte ses mésaventures de go escort à son bro, sans aucune vergogne, certifié nofake
"Au respectable Luigi Guicciardini de Mantoue qui m’est aussi cher qu’un frère,
Diantre, Luigi, voyez à quel point, dans des affaires de même sorte, la fortune donne aux hommes différentes fins.
Vous qui veniez de vous foutre d’elle, vous avez eu envie de vous refoutre d’elle et vous en voulez une autre prise.
Pour ma part, arrivé là depuis quelques jours, aveuglé par les frustrations du mariage, je tombai sur une vieille femme qui lavait mon linge. Elle habitait une maison plus qu’à demi enterrée, où la lumière ne pénétrait que par l’entrée.
Un jour, passant par là, elle me reconnut et m’ayant fait bon accueil, elle me demanda de daigner entrer un moment chez elle, où elle avait de belles chemises à me montrer, dans le cas où je désirerais lui en acheter.
Croyant à une bonne affaire, une fois à l’intérieur, je vis dans une faible lumière une femme, dont la tête et le visage étaient cachés par un bout de toile, qui jouait la honteuse, reléguée dans un coin de la pièce. La vieille scélérate me prit par la main et, m’ayant mené à cette dernière, elle me dit :
Voilà la chemise que je veux vous vendre, mais essayez-la d’abord, vous paierez ensuite.
Moi, tout timide que je suis, j’en fus tout déconfit, mais je restai seul avec elle dans le noir, puisque la vieille femme était sortie sur le champ en refermant la porte.
Pour faire bref, je forniquai un coup et bien que je trouvai ses cuisses flasques et son con humide, et que son haleine empestait un peu, je n’en étais pas moins empreint d’un rut si désespéré que je la possédai.
Une fois l’affaire conclue, me venant aussi l’envie de voir la marchandise, je prélevai un tison rougeoyant de l’âtre et j’allumai une lanterne qui pendait là, mais à peine avais-je allumé la lumière qu’elle faillit me tomber des mains.
Hélas, je manquai de tomber raide mort sur le sol tant cette femme était laide. La première chose qu’on voyait d’elle était une touffe de cheveux à mi-chemin entre le noir et le blanc, d’un gris sale, et bien qu’elle fut au sommet de son crâne chauve, sur la calvitie duquel on voyait se promener à découvert quelques poux, de rares cheveux, dont l’implantation descendait jusqu’au- dessus des yeux, venaient s’y ajouter.
Sa petite tête ridée était traversée en son milieu par une cicatrice de feu, comme si elle avait été marquée au fer rouge près de la colonne du Marché. Ses cils, au niveau de leurs racines, formaient des bouquets de poils plein de lentes. Ses yeux, dont l’un était plus grand que l’autre, n’étaient pas à la même hauteur, leurs coins étaient plein de chassie et leurs paupières recouvertes d’emplâtres.
La vue de ce monstre me stupéfia
Son nez tout fripé s’enfonçait dans son visage et l’une de ses narines, entaillée, était remplie de morve. Sa bouche ressemblait à celle de Laurent de Médicis mais, tordue d’un côté, il en sortait un filet de bave, car faute de dents elle ne pouvait retenir la salive. Une moustache clairsemée recouvrait sa lèvre supérieure de poils assez longs, et de son menton en galoche, à la fois long et pointu, pendait un lambeau de peau qui descendait jusqu’à la base de sa gorge.
Comme la vue de ce monstre me stupéfia et que je me sentis tout à fait perdu, la femme s’en aperçut et voulut me dire : "Qu'avez-vous Monsieur ?" mais en vain, parce qu’elle était bègue, et tandis qu’elle ouvrait la bouche, il s’en échappa une haleine si pestilentielle que ne pouvant supporter une telle offense, en fut si je vomis sur la vieille femme.
L’ayant ainsi payée de la monnaie qu’elle valait, je partis. Et j’en atteste le ciel, je ne crois pas que, tant que je resterai en Lombardie, le rut me reprenne.
Pour vous, remerciez Dieu de l’espoir que vous avez de retrouver tant de plaisir, moi je le remercie d’avoir désormais la certitude de ne plus jamais vouloir ressentir tant de dégoût.
le lien de la lettre https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-la-lettre-du-dimanche/20141221.RUE7139/lettre-de-machiavel-pour-faire-bref-je-forniquai-un-coup.html
Le 19 octobre 2024 à 08:49:54 :
Je sortais des Italiens et me promenais à grands pas par les allées du Palais-Royal. J’étais sur le seuil de ces portes de fer quand mes regards errèrent sur une personne du sexe. L’heure, la taille, sa grande jeunesse ne me firent pas douter qu’elle ne fût une fille. Ce rapport me frappa. Sa timidité m’encouragea et je lui parlai… Je lui parlai, moi qui, pénétré plus que personne de l’odieux de son état, me suis toujours cru souillé par un seul regard… Mais son teint pâle, son physique faible, son organe doux ne me firent pas un moment en suspens. Ou c’est, me dis-je, une personne qui me sera utile à l’observation que je veux faire, ou elle n’est qu’une bûche.
Vous aurez bien froid, lui dis-je ; comment pouvez-vous vous résoudre à passer dans les allées ?
Ah ! monsieur, l’espoir m’anime. Il faut terminer ma soirée.
L’indifférence avec laquelle elle prononça ces mots, le flegmatique de cette réponse me gagna et je passai avec elle.
Vous avez l’air d’une constitution bien faible. Je suis étonné que vous ne soyez pas fatiguée du métier.
Ah ! dam ! monsieur, il faut bien faire quelque chose.
Cela peut-être, mais n’y a-t-il pas de métier plus propre à votre santé ?
Non, monsieur, il faut vivre.
Je fus enchanté, je vis qu’elle me répondait au moins, succès qui n’avait pas couronné toutes les tentatives que j’avais faites.
Il faut que vous soyez de quelque pays septentrional, car vous bravez le froid.
Je suis de Nantes, en Bretagne.
Je connais ce pays-là… Il faut, mademoiselle, que vous me fassiez le plaisir de me raconter la perte de votre pucelage
C’est un officier qui me l’a pris.
En êtes-vous fâchée ?
Oh ! oui, je vous en réponds.
Sa voix prenait une saveur, une onction que je n’avais pas encore remarquée.
Je vous en réponds. Ma soeur est bien établie actuellement. Pourquoi ne l’eus-je pas été ?
Comment êtes-vous venue à Paris ?
L’officier qui m’avilit, que je déteste, m’abandonna. Il fallut fuir l’indignation d’une mère. Un second se présenta, me conduisit à paris, m’abandonna, et un troisième, avec lequel je viens de vivre trois ans, lui a succédé. Quoique français, ses affaires l’ont appelé à Londres et il y est. Allons chez vous.
Et qu’y ferons-nous ?
Allons, nous nous chaufferons et vous assouvirez votre plaisir.
J’étais bien loin de devenir scrupuleux ; je l’avais agacée pour qu’elle ne se sauvât point quand elle serait pressée par le raisonnement que je lui préparais en contrefaisant une honnêteté que je voulais lui prouver ne pas avoir…
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/une-rencontre-au-palais-royal/
Je savais qu'il fréquentait les filles du palais royal, mais je n'avais jamais lu son témoignage.
Pas mal !
J'y pense souvent quand je me promène là bas.
- 1
Données du topic
- Auteur
- Poisson_Fecond
- Date de création
- 19 octobre 2024 à 08:49:54
- Nb. messages archivés
- 8
- Nb. messages JVC
- 8