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Tinder a DETRUIT ma vie, je deviens FOU

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C’était un soir comme les autres. La routine avait pris le dessus depuis des semaines : boulot, soirées entre potes, et Tinder, pour combler les moments de solitude. Le genre de truc où tu likes à l’aveugle, juste pour passer le temps, sans vraiment y penser. Ce soir-là, j’avais pris le compte premium sur un coup de tête, attiré par la promesse du “boost”. Une opportunité d’obtenir plus de matchs, plus vite. Je savais que c’était superficiel, mais à vrai dire, je m’en fichais.

Je me suis installé dans mon lit, le pouce balayant l’écran avec une indifférence presque mécanique. Je swipais à droite pour tout, sans même regarder. Le téléphone dans une main, une série Netflix dans l’autre, l’esprit ailleurs. Une trentaine de minutes plus tard, j’ai refermé l’application et éteint l’écran. Mon boost activé, il ne me restait plus qu’à attendre les matchs. Une routine banale, presque trop facile.

Le lendemain matin, mon téléphone vibra dès l’aube. Des notifications. Je me suis retourné dans mes draps, les yeux encore lourds, mais la curiosité l’emporta rapidement. Une dizaine de nouveaux matchs. Pas mal pour une nuit de sommeil. Avec un léger sourire, j’ai commencé à les parcourir. Rien d’inhabituel. Quelques visages familiers du coin, quelques profils intéressants, mais rien de marquant. Jusqu’à ce que je tombe sur elle.

Son profil était différent. Troublant. Pas de photo classique avec un sourire charmeur ou une pose aguicheuse. Non, la première photo était simplement… noire. Un rectangle vide, comme une absence. Pourtant, elle m’avait envoyé un message. Un simple “coucou”. Je me souviens avoir ressenti un frisson léger, presque imperceptible, mais suffisant pour que je m’arrête. Intrigué, j’ai cliqué pour voir son profil.

Elle avait deux photos, et sa description n’était qu’une phrase banale : “Coucou, viens discuter.” Rien de spécial. Mais c’est en passant à la deuxième photo que mon cœur s’est figé. Ce visage. Son visage.

Je ne saurais comment le décrire précisément. C’était une femme, c’était certain, mais ses traits… Ses traits étaient tordus, comme si quelque chose d’horrible lui était arrivé. Sa peau semblait trop tendue, déformée, et ses yeux… Ses yeux étaient vides, morts, comme ceux d’une poupée abandonnée. Et ce sourire. Il me hante encore aujourd’hui. Ce n’était pas un sourire de bienvenue, ni un sourire naturel. C’était quelque chose de… faux, de forcé. Un sourire qui me glaçait le sang.

Instinctivement, sans réfléchir, j’ai supprimé le match. Mon pouce a glissé sur l’icône de suppression presque par réflexe. Je ne voulais plus la voir. Je ne voulais plus jamais revoir ce visage. Ce geste m’a apporté un soulagement immédiat, mais ce n’était qu’une illusion.

À peine quelques heures après avoir supprimé son profil, quelque chose a changé. D’abord, j’ai remarqué que plusieurs autres matchs avaient disparu, comme évaporés sans explication. Mon boost semblait n’avoir servi à rien. Chaque fois que je relançais l’application, il y avait moins de monde, moins de visages, et aucun nouveau match. Une sensation désagréable a commencé à grandir en moi, quelque chose que je ne parvenais pas à chasser.

C’était comme si, à cet instant précis, quelque chose s’était enclenché. Comme si, en la supprimant, j’avais déclenché un mécanisme dont je ne comprenais pas encore l’ampleur.

Je ne savais pas encore que ce simple swipe à gauche avait été une erreur fatale.

Ce n’était d’abord que des détails, des incidents anodins qu’on pourrait facilement balayer du revers de la main. Après tout, qui ne rencontre pas des bugs ou des dysfonctionnements sur son téléphone de temps en temps ? Pourtant, à partir du moment où j’avais supprimé ce match dérangeant sur Tinder, les choses ont commencé à prendre une tournure étrange, presque surnaturelle.

Le lendemain de la suppression, j’avais remarqué une perte soudaine de plusieurs autres matchs. Comme si, d’une manière ou d’une autre, ces profils s’étaient évaporés de ma liste sans laisser de trace. Sur le coup, je n’y avais pas prêté une grande attention, mettant cela sur le compte des aléas de l’algorithme. Pourtant, une sensation d’inconfort s’était insinuée en moi, un malaise que je n’arrivais pas à définir, mais que je refusais d’admettre. J’essayais de rester rationnel, de me convaincre que tout cela n’était que pur hasard. Mais alors, mon téléphone a commencé à se comporter bizarrement.

Tout a commencé avec quelques bugs isolés. L’écran se figeait parfois lorsque j’essayais de répondre à des messages ou de lancer une application. Ce n’était pas inhabituel en soi, mais la fréquence augmentait, et je devais redémarrer mon iPhone plus souvent que d’habitude. J’ai d’abord pensé que c’était une simple surcharge, peut-être trop d’applications ouvertes en même temps. Mais bientôt, il est devenu clair que quelque chose d’autre se passait.

Des notifications étranges ont commencé à apparaître. Des mails en provenance de sites auxquels je n’avais jamais souscrit s’affichaient brièvement, mais lorsque j’ouvrais ma boîte de réception, ils avaient disparu. Pas une trace. À plusieurs reprises, je recevais des alertes pour des inscriptions sur des services obscurs, parfois des noms incompréhensibles, presque cryptiques. Pourtant, à chaque fois que je tentais d’accéder à ces mails, rien. Ils s’évanouissaient avant même que je puisse les lire.

Je me souviens d’une nuit particulièrement angoissante où mon téléphone a vibré de manière erratique sur ma table de nuit. Je l’ai pris, pensant recevoir un message ou une alerte quelconque, mais l’écran restait désespérément noir. Aucun appel, aucun message, rien qui justifie cette vibration. C’était comme si le téléphone réagissait à quelque chose d’invisible, quelque chose qui échappait à ma compréhension.

C’est aussi à cette période que les suggestions sur Tinder sont devenues… troublantes. Les profils qui apparaissaient étaient de plus en plus bizarres. Des femmes qui semblaient irréelles, presque déformées, des visages marqués par des cicatrices profondes, des amputations, des sourires anormalement larges. Chaque profil me mettait de plus en plus mal à l’aise. Je me disais que c’était un bug dans l’algorithme, une défaillance quelconque, mais au fond de moi, je sentais que quelque chose d’autre se jouait.

Des jours ont passé, et les incidents se multipliaient. L’écran de mon téléphone semblait avoir sa propre volonté. Parfois, il refusait de s’allumer, ou alors se déverrouillait sans que je le touche. J’avais même remarqué qu’il réagissait parfois de manière décalée, comme si un dédoublement de ma réalité numérique s’opérait. Je me retrouvais à observer mon propre téléphone, comme si je le surveillais, craignant qu’il ne cache quelque chose dans ses circuits, une sorte de présence hostile.

Le pire était la récurrence de ces mails fantômes. C’était devenu presque quotidien. Des inscriptions étranges, des services qui semblaient ne rien avoir à voir avec mes habitudes, mais toujours ces notifications furtives. Dès que je m’approchais de l’écran pour tenter de les ouvrir, elles disparaissaient.

Puis, il y avait ces messages publicitaires qui ne menaient nulle part. Des liens brisés, des vidéos YouTube avec zéro vue qui apparaissaient dans mes recommandations, mais lorsque je cliquais dessus, elles ne s’affichaient pas. Pourtant, à chaque fois, ces titres avaient un étrange écho avec mes pensées du moment, des fragments de phrases qui semblaient tirer leur origine de mes peurs profondes. Tout cela avait quelque chose d’inexplicablement inquiétant.

Chaque jour, la technologie autour de moi semblait se retourner contre moi. Mon iPhone, cet objet si familier, devenait progressivement une source d’angoisse. Ce qui avait commencé par des bugs inoffensifs se transformait en un enchaînement de phénomènes de plus en plus déconcertants. Je ne pouvais m’empêcher de penser que tout avait commencé à partir de ce moment précis, de cette nuit où j’avais effacé ce match terrifiant. Comme si cet acte anodin avait déclenché une série de conséquences que je ne pouvais plus contrôler.

La paranoïa grandissait en moi, doucement, mais sûrement. Il ne s’agissait plus seulement de mon téléphone. Ce sentiment que quelque chose m’épiait, que quelque chose s’infiltrait dans ma vie à travers cet écran, devenait omniprésent. Chaque vibration, chaque notification m’arrachait des frissons. Je commençais à craindre d’utiliser mon propre appareil, mais en même temps, je ne pouvais pas m’en détacher. L’anxiété s’intensifiait, me nouait l’estomac à chaque nouvelle alerte.

Je tentais de continuer ma vie, de me convaincre que tout ceci n’était que le fruit d’une imagination fatiguée, d’un stress mal géré. Mais une part de moi savait que je me mentais. Plus j’avançais, plus les signes devenaient clairs. Quelque chose, ou quelqu’un, jouait avec moi. Je ne savais pas encore ce que c’était, ni pourquoi cela m’arrivait, mais l’idée de me débarrasser de mon téléphone me traversait de plus en plus l’esprit. Pourtant, à chaque fois que je l’envisageais, une peur irrationnelle m’envahissait : et si, en le jetant, je ne faisais qu’empirer la situation ?

Je ne le savais pas encore, mais les événements allaient s’intensifier.

T'as juste supprimé un fake qui s'est amusé avec faceapp.

Le 19 octobre 2024 à 23:43:48 :
T'as juste supprimé un fake qui s'est amusé avec faceapp.

Si seulement...

Tu devrais proposer le scénario pour un film

Puis, les appels ont commencé.

Au début, je n’y ai pas prêté attention. Les numéros étranges, longs et incompréhensibles, étaient faciles à ignorer. Mais ils revenaient chaque jour, parfois tard dans la nuit. Des suites de chiffres absurdes, comme “123456” ou “000000”, m’appelaient et laissaient des messages vocaux que je n’avais pas le courage d’écouter. Mon téléphone vibrait à des moments inattendus, coupant mes pensées ou me tirant brutalement de mon sommeil. Chaque fois, le même schéma se répétait : un numéro inconnu, un message vocal laissé, et toujours cette même durée exacte de trente secondes.

Un soir, la curiosité a pris le dessus. Je n’en pouvais plus de ces appels incessants, alors j’ai décidé d’écouter l’un de ces messages. En appuyant sur “lecture”, un étrange silence s’est installé, suivi de bruits mécaniques, comme des clics, de petits sons secs qui résonnaient dans mes oreilles. Rien d’autre. Pas de voix humaine, pas d’explication. Juste ces sons répétitifs, presque hypnotiques, qui semblaient sans fin. J’ai écouté jusqu’au bout, et à la fin, tout ce que j’entendais, c’était le vide.

Chaque message était identique. Trente secondes de clics, de bruits électroniques incompréhensibles, mais chaque fois, cela me laissait avec un sentiment de terreur croissante. Je commençais à craindre mon propre téléphone, cette chose que je consultais à longueur de journée était devenue une source d’angoisse constante.

Mais le pire était encore à venir. Car même lorsque je ne regardais pas mon téléphone, je sentais le visage de cette femme revenir, toujours plus présent. Il n’était plus simplement dans mes rêves ou sur l’écran de mon iPhone. Je pouvais presque la voir dans les coins de mes yeux, dans les reflets des vitrines lorsque je marchais en ville, dans les silhouettes floues des passants. Chaque femme que je croisais avait, à un moment, ce même sourire glaçant, ce regard fixe et vide qui me perçait.

Le monde autour de moi devenait de plus en plus inquiétant. Les appels étranges continuaient, les visages sur Tinder devenaient de plus en plus grotesques, et cette présence… cette présence oppressante ne me quittait jamais. Le visage de cette femme, que je n’avais pourtant vu qu’une seule fois, s’imprimait peu à peu dans chaque détail de ma vie quotidienne. Il me suivait, m’épiais, comme une ombre que je ne pouvais fuir.

Je n’arrivais plus à me concentrer sur autre chose. Chaque fois que je sortais, j’avais l’impression que ses yeux me suivaient, que ce sourire tordu attendait juste que je baisse ma garde pour m’engloutir. Je me surprenais à vérifier frénétiquement mon téléphone, craignant de tomber sur une nouvelle image, une nouvelle apparition qui viendrait amplifier ma peur. Mais ce n’était pas seulement l’écran qui me hantait. Elle était là, partout, dans chaque reflet, dans chaque ombre.

À ce stade, je ne pouvais plus ignorer que quelque chose d’étrange, quelque chose d’effrayant était à l’œuvre. Mon esprit cherchait des explications rationnelles, mais elles se dérobaient à chaque instant. Le visage de cette femme, son sourire, son regard vide, tout cela prenait une place grandissante dans mon esprit, me poussant doucement mais sûrement vers une peur que je ne pouvais plus contenir.

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tinderfou
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19 octobre 2024 à 23:40:17
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