observations personnelles sur sartre
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tout comme son ami Nizan ou le célèbre poète T.S. Eliot il a été inspiré par la poésie de Laforgue, on peut retrouver dans ses écrits de jeunesse des poèmes de lui et de Nizan alors qu'ils étaient deux khagneux reprenant le style de Laforgue
Il est également l'auteur de Les Mots, merveilleux ouvrage autobiographique sur le plaisir de la lecture, de la littérature
Il s'est intéressé au médium, l'art est beau, peut être apprécié sans valeur utilitaire
L'oeuvre est un dialogue avec l'artiste, parfois un moyen pour ce dernier de laisser une empreinte terrestre, d'accéder par son oeuvre à l'immortalité (la formule de Péguy que j'affectionne au plus haut point "Un poète qui gît dans la bibliothèque de l'Ecole Normale, s'il n'est pas couvé dans qque coeur, est un poète mort !"), les écrits survivent à la mort
On arrive au monde, on existe puis on doit DEVENIR (héraclitéen, changement, évolution), l'existence précède l'essence (luc ferry reproche dans ses cours à sartre d'ignorer que sa conception est un héritage de pic de la mirandole, il l'accuse d'être un assez piètre historien de la pensée); sa proche De Beauvoir reprendra ce concept pour décrire la féminité, pour elle les femmes ne le naissent pas mais le deviennent, c'est qqchose qui s'acquiert
Sartre est un penseur athée, Dieu n'existant pas il nous faut créer nos propres valeurs ( il y a un code moral universel, à la Kant, on ne fait rien qu'on ne voudrait pas qu'on nous fasse; ex: "si je vole la baguette de monsieur blanchard alors j'estime que le VOL est acceptable donc j'accepte qu'on me vole, que tout le monde vole")
La liberté vertigineuse que nous possédons, l'infini des choix cette mer de possibilité, nous donne des responsabilités
Il légitimise l'athéisme en disant que Dieu serait comme un manieur de marionnettes, personne a déterminé notre nature à l'avance ni Dieu, ni la science
Nous ne sommes pas déterminés par autrui, par notre entourage, notre liberté (ET notre responsabilité) est RADICALE
Idée de facticité, tout ce que nous offre la vie et qu'on ne peut pas CHANGER qui ne dépend pas de nos choix, on ne peut pas par ex changer de corps, se métamorphoser, ou changer notre histoire, notre langue maternelle
cela ne réduit pas vraiment notre liberté, on décide toujours, on CHOISIT ce qu'on va faire avec les cartes qu'on nous a donné (on peut être heureux ou triste de notre corps, on a plein de choix, faire du sport, manger un peu moins, cuisiner différemment; on utilise notre liberté)
on est libres, l'humanité n'est rien d'autre que ce qu'elle fait de son existence, on choisit quoi faire de notre vie
Pour Sartre on croit en Dieu comme créateur de toute chose parce qu'on expérience le monde d'une façon particulière et ça rend les choses plus simples pour nous et notre compréhension du monde (en un sens croire en la science c'est presque religieux, on croit en une substance qui domine toute chose, un monisme)
On observe ce qui nous entoure, nos interprétations peuvent être vues comme plus importantes que la science (bergson qui parle de la durée qui s'écoule de manière subjective en opposition au temps scientifique/mathématique comme séquences d'instants ) une approche prenant en compte l'individu
La majorité des choix que l'on exerce sont pré-réflectifs (on n'a pas conscience qu'on exerce notre liberté lorsqu'on fait un choix, c'est semi-automatique; dans la mytho grecque il y a Prométhée qui pense avant d'agir et Epiméthée qui pense après avoir agit; d'ailleurs luc ferry dit que l'humanité est différente des autres animaux car LIBRE, on est pas une abeille qui doit chaque jour faire la même tâche, butiner)
L'homme sera ce qu'il aura "planifié" (dans la mesure du possible, il y a des limites à ce plan bien entendu)/choisi d'être et non ce qu'il aura voulu être, nous sommes notre projet, le fruit de nos décisions
Notre liberté n'est pas choisir ce que l'on veut, parfois nos choix s'opposent à nos désirs
On n'a pas réellement conscience de l'étendue de notre liberté, pourtant chaque jour on a des choix à faire
Les choix sont donc partout, en allant faire ta promenade dans un parc tu aurais pu prendre un autre chemin, tu étais libre et a choisi le chemin habituel
Si tu hésites entre partir vivre à l'étranger et rester dans ta région natale et que parce que tu te sens incapable de choisir tu demandes à un prêtre ce qu'il y a de meilleur à faire tu exerces un choix (tu aurais pu demander l'avis de ta famille, tu aurais pu choisir de demander à ton voisin)
Il y a aussi à propos de la liberté un aspect nauséeux, tout comme chez Kierkegaard pour qui l'immensité des choix angoisse et nous trouble, la liberté radicale à laquelle nous avons accès nous rend malade, un vertige face au champ des possibles
Selon Sartre, la position la plus commune est de nier notre liberté, de déclarer bien malhonnêtement que notre liberté est mince, que nous sommes au contraire déterminés à agir/être d'une certaine manière (potentiellement choisie en amont par X ou Y cause/entité/chose), il appelle cela La Mauvaise Foi; c'est succomber aux pressions extérieures, aborder des valeurs qui ne sont pas réellement nôtres, rejeter notre liberté et notre possibilité de Devenir, d'avoir une vie authentique
Sartre pose la liberté comme absolue, ne laissant aux hommes d’autres choix que d’inventer leur projet d’existence. Mais les hommes, pris de vertige devant cette liberté et la responsabilité, se réfugient dans les conduites de mauvaise foi.
Mais être de Mauvaise Foi, c'est un choix, aussi en le devenant nous utilisons paradoxalement notre liberté afin de faire le choix d'être de Mauvaise Foi, de ne pas reconnaître notre immense liberté radicale
C'est l'exemple du garçon de café, tu sais, le serveur qui marche comme un serveur, a une voix entraînée pour plaire à la clientèle, il a une attitude de serveur et devient presque caricatural, il a appris par coeur ses lignes comme un acteur d'une pièce de théâtre, il refait les mêmes gestes chaque jour, il est un automate, il mime le garçon de café, oubliant d’être lui-même, un homme avant tout... on fuit nos responsabilités
Puis se cacher derrière une étiquette, un rôle, c'est le garçon de café avec son métier de serveur qui en devient une incarnation si "parfaite" qu'il s'oublie et délaisse l'homme qu'il est
Autre exemple, Coquette, la jeune femme en rendez-vous galant; se laissant couler dans une situation avec un prétendant comme si elle n’y prenait pas part (elle refuse d'admettre qu'il y a séduction, tension sexuelle, ignore), refusant ainsi la responsabilité d’accepter ou de refuser les avances de son amant potentiel. Elle abandonne sa main comme une pierre, son corps ne lui appartenant plus.
Ces conduites de mauvaise foi servent ainsi à illustrer que la liberté ne peut disparaître, mais seulement se masquer à soi-même de manière temporaire : car la liberté sartrienne est là, toujours là, définitive.
"L’homme est condamné à être libre"; cette déclaration de Sartre, qui est au coeur de son œuvre philosophique majeure, L’Etre et le Néant et de son célèbre discours "L’existentialisme est un humanisme", concerne tous les aspects de l’existence humaine: le libre arbitre et le déterminisme; les valeurs morales, la notion de Dieu et l’intersubjectivité (rapport aux autres).
Avant de détailler la théorie sartrienne de la liberté il faut retourner à deux des principes fondamentaux de Sartre: "l’existence précède l’essence", et sa division du monde en deux catégories distinctes, "être-en-soi" et "être-pour-soi", autrement dit les deux principes fondateurs de son ontologie. La compréhension de ces deux concepts est nécessaire pour apprécier pleinement la profondeur de sa phrase : "l’homme est condamné à être libre".
Sartre utilise l’analogie d’un artisan qui crée un objet utilitaire comme un coupe-papier pour montrer que les objets non conscients sont avec une essence intégrée, fixe, définitive. Cette essence détermine leur vie et par conséquent ils ne sont pas libres d’être autrement. Ils sont condamnés à être ce qu’ils sont et rien d’autre. De même, si un être humain est créé par Dieu (un artisan céleste), alors l’essence de l’humain est déterminée.
(c'est la position PRO-ESSENCE, mais Sartre est de l'autre camp, il est EXISTENTIALISTE, pour lui nous existons puis nous sommes LIBRES de devenir)
l’homme est un être dont l’essence ne peut être affirmé, car cela entre en contradiction avec l’homme et son pouvoir de se transformer indéfiniment. Pour Sartre cependant, il n’existe pas de schéma pré-établi pour la nature humaine, chaque homme fait son essence
Sartre insiste sur le fait que non seulement les humains sont libres à chaque instant de choisir, mais qu’ils sont condamnés à être libres : il lui est impossible d’être autrement.
Sartre définit la liberté comme :
L’être même du Pour-soi qui est condamné à être libre. Être libre ne signifie pas obtenir ce que l’on a souhaité, mais plutôt déterminer par soi-même ce que l’on souhaite (au sens large de choisir). En d’autres termes le succès n’est pas important par rapport à la liberté.
L’homme est non seulement libre l’homme est la liberté. Nous sommes seuls, sans excuses. C’est ce que je veux dire quand je dis l’homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu’il ne s’est pas créé lui-même, et encore néanmoins la liberté, et à partir du moment où il est jeté dans ce monde il est responsable de tout ce qu’il fait
Sartre élimine en un seul geste Dieu comme un figure déterministe paternelle et comme consolation. (position athéiste, selon lui si Dieu est l'artisan de l'humanité alors notre liberté s'en retrouve réduite car qqun a décidé bien des choses à notre place)
Nous ne sommes pas des pantins mais LIBRES, aussi pas de Dieu car sinon il serait un peu comme un marionnettiste nous donnant ou bien aucune liberté ou bien un libre-arbitre relatif (impensable et incompatible avec l'idée de liberté totale)
Sartre voit l’angoisse comme une expérience plutôt que comme un état émotionnel provoqué par la réalisation d’une totale liberté et responsabilité, et quand je choisis, je choisis pour moi et pour d’autres, pour tout le monde.
Pour Sartre il y a aucune excuse pour éluder sa liberté, refuser sa liberté c'est inadmissible. Agir de mauvaise foi, c’est d’essayer de se comporter comme un objet ou une chose, se donner une essence.
Même si nous sommes essentiellement seuls et sans Dieu, la liberté, ce poids terrible, rend l’homme digne d’être homme, un fardeau nécessaire. La liberté qui vient avec l’être humain n’est pas quelque chose que nous choisissons, c’est notre humanité. Cette condamnation à la liberté est le sens de l’existentialisme.
L'Enfer c'est les autres, autre phrase célèbre sur autrui, le regard d'autrui qui objectifie, qui paralyse qui peut nous faire perdre de vue notre individualité
Nous sommes CONDAMNES à être libre, il y a qqchose de nauséeux d'avoir tant de choix possibles
C'est pour cela que nous cherchons des excuses et nous nous voyons comme victimes d'un déterminisme, que nous faisons preuve de mauvaise foi (il le dit lui-même, ce que nous faisons le plus souvent de notre liberté c'est faire le choix de ne pas nous en servir, d'être de mauvaise foi et de ne pas accepter pleinement notre liberté radicale)
Comme dans un théâtre, nous tentons de nous tromper nous-mêmes, nous sommes de mauvaise foi et fuyons/ignorons notre liberté radicale afin de ne jamais nous accuser nous-mêmes de nos propres problèmes
L'autre problème est donc la responsabilité avec laquelle nous avons dû mal à être confortables
Citation de Jean-Sol "L'homme ne saurait être tantôt libre et tantôt esclave: il est tout entier et toujours libre ou il n'est pas."
On est dans un océan sans direction, totalement libres, fondamentalement libres (bien qu'on fasse comme si ce n'était pas le cas, nous avons des excuses pour ignorer notre liberté immense, la moralité/personnalité/émotions/rôles tout ça ne sont que des excuses, on fait le plus souvent le choix d'ignorer notre liberté, de prétendre que c'est faux c'est de la Mauvaise Foi)
Nous sommes le produit de nos choix continuels (que l'on fait de manière assez automatique, presque programmée, pré-réflexion)
Citons Sartre
On meurt toujours trop tôt ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée. Tu n’es rien d’autre que ta vie
Notre vie est donc l'ensemble de nos décisions, nous sommes nos choix, et donc responsables de notre vie, l'humain est libre et peut réagir de mille et une manière, personne ne peut nous forcer à agir ou réagir d'une qqconque façon, on choisit ce qu'on fait de notre vie, nous avons les responsabilités de répondre de telle ou telle manière à une provocation
Citons maintenant Camus: il faut porter le poids de notre existence, le poids de notre quotidien, de nos jours
nous sommes les architectes de notre futur
Il y a aussi une responsabilité vis-à-vis d'autrui, un effet SOCIAL, qui concerne l'ensemble de l'humanité
"L'homme est responsable pour lui-même, son individualité mais aussi pour tout le monde, les autres hommes
En choisissant ma personne, comment être, vivre je choisis pour l'homme/les hommes"
Très proche de l'idée morale d'impératif catégorique de Kant; où on universalise nos actions (im)morales; c'est de là que provient une éthique athéiste, sans valeurs religieuses
Toute réalité est liée à nos actions
Il n'y a aucune réalité hormis en action
L'homme n'est rien d'autre que son plan dans lequel il se lance
Il n'existe que dans ce qu'il fera, que ses choix, que sa vie (on peut de manière interne penser X ou Y mais agir d'une aute manière, ce sont les faits, les choix concrets et nos actions qui comptent)
Notre challenge est de créer, concevoir une vie (sans avoir de conseils, sans déterminisme, personne nous dit quoi faire: un peu comme un enfant à qui un instituteur donnerait une feuille blanche un crayon et lui dirait "Dessine !", comme un peintre on doit peindre, on doit créer notre existence, personne ne sait quel est le but de la vie), processus créatif (on obéit à rien ni personne), c'est à nous de CREER
Créer une vie, soyons l'artiste de notre propre vie dans cet océan, dans ce monde où nous avons été jetés le tout sans direction, ni guide, un chaos de liberté et de responsabilité, nous sommes condamnés à la liberté (nauséeuse tant nous avons de choix, de possibilités, de responsabilités)
Créer donc qqchose de beau, de spectaculaire, d'artistique, de grandiose
Sartre dit: Ce qui semble vous arriver, la vie qui vous victime, en réalité arrive par vous (vous participez, vous avez des responsabilités), il n'y a pas d'accident dans la vie; on mérite ce qui nous arrive, il n'y a pas d'excuse
La liberté radicale de l'existence humaine
L'appel créatif d'inventer, de créer une vie puissante, forte, de peindre son existence (certains critiqueront la radicalité de sa conception de la liberté ne trouvant en elle qu'une abstraction théorique)
Dans un de ses ouvrages Sartre répond à trois critiques de l'existentialisme:
1) "L'existentialisme est un quiétisme désespéré"
Génère un immobilisme, une paralysie (l'analyse de la liberté (par nature sans direction, sans guide, sans règles) et de la responsabilité les montrent comme si PUISSANTS qu'on pourrait à peine oser agir, faire une action mais l'existentialisme nous pousse justement à agir, est à propos de faire des CHOIX)
Sartre répond que bien qu'il n'y ait pas de fondation, de socle concernant la liberté afin d'aiguiller nos choix, on peut partir de cette réalisation pour en retirer une conclusion bien plus profonde et audacieuse: comme une liste sans fin de possibilité, notre créativité nous permet de tout faire
Nous sommes libres de CREER, d'inventer, de peindre notre existence comme bon nous semble ! Dans cette page blanche d'espace temps nous avons une liberté infinie et nous sommes invités à prendre le challenge (pas d'autorité, pas de déterminisme divin (même si on a le CHOIX, la liberté, d'y croire), pas besoin d'être assujetti à des codes moraux ou aux regards d'autrui)
C'est une tâche artistique, soyons l'architecte de notre vie, fabriquons notre propre futur, notre propre direction
2) "L'existentialisme est pessimiste, morbide, inutilement sombre"
Une pensée bien trop noire
Sartre répond que cela SEMBLE sombre, parce que nos conventions sociétales sont conçues de sorte à nous cacher la noirceur de l'existence, elle est présentée comme plus rassurante, protectrice qu'elle est en réalité; en réalité l'existentialiste est honnête, nous montre comment la vie est, qu'elle est difficile
L'existentialisme est un optimisme brutal, qui admet les aspects négatifs de la vie, qui nous invite à vivre dans l'acceptation de l'ensemble (du light and dark comme dirait Byron, des collines et des plaines de Pessoa, du grandiose et de l'affreux comme nietzsche)
Seule la réalité de notre vie, de nos choix, de nos responsabilités comptent (pas nos visions utopistes de l'existence humaine), ce qui compte est l'artiste que nous choisissons de devenir dans cette mer sans direction et de possibilités infinies
3) "L'existentialisme dans l'éthique sartrienne laisse peu de place au jugement (éloge comme critique) moral d'autrui"
Pour Sartre, l'éthique existentielle est centrée autour de la bonne et mauvaise Foi, la question principale est est-ce que vous assumez/utilisez pleinement votre liberté et les responsabilités qui vont avec ?
Est-ce que les gens se comportent de manière authentique et utilisent leur liberté
Il est facile de s'y attacher, il se nourrissait à peine, étudiait la philo et la poésie jour et nuit; grand homme de lettres mais il n'est pas le sujet de ma réflexion
Nous arrivons à une nouvelle thématique sartrienne (se rapprochant de rainer maria rilke pour qui nous fabriquons dieu ainsi que de nietzsche pour qui nous devons créer de nouvelles valeurs car nous l'avons tué)
Ce qu'on veut au fond c'est cette impossibilité humaine, à savoir devenir Dieu
On se représente Dieu comme omnipotent (tout-puissant), omniscient (connaît tout), omniprésent (présent dans tout l'univers, transcendant en toute chose Dieu est là; chez Plotin, Spinoza, les spiritualités d'orient)
Ses caractéristiques divines sont à mettre en relation avec ce que je viens d'aborder (nous, simples êtres humains, sommes des êtres imparfaits, il nous manque qqchose, donc éprouve du désir pour X objet qui même si on l'obtient ne nous rendra pas véritablement heureux
Donc Dieu est un être infini, qui n'a jamais l'occasion de MANQUER de qqchose (il peut tout avoir), donc aucun il n'a aucun désir
une présence, un Être qui garde sa liberté, libre de créer tout ce qu'Il souhaite sans aucune limite, ne manque de rien, n'a aucun désir
Pour les hommes, devenir Dieu est une impossibilité
Car nous sommes insatiables, nos désirs sont infinis, on n'est jamais réellement repus
L'homme est une passion inutile
Nos désirs sont infinis et impossible pour nous d'être satisfaits pleinement, la satisfaction est toujours momentanée car nous voulons toujours plus
(donc nous sommes des êtres à qui il manque fondamentalement qqchose, ontologiquement l'Être humain est vide et recherche par la satisfaction des désirs à combler ce manque, en comparaison Dieu étant un être infini n'a nul besoin)
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Données du topic
- Auteur
- ShiSonozaki
- Date de création
- 14 octobre 2024 à 20:37:32
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