Les faits, révélés par « La Dépêche », se seraient déroulés en juin au sein de l’école primaire de Bioule, dans le Tarn-et-Garonne. Selon le quotidien toulousain, six enfants, les deux fillettes âgées de 9 ans et quatre garçons âgés de 8 à 10 ans, se trouvaient dans la cour de récréation, juste avant les grandes vacances.
Ils jouaient à « cap ou pas cap ». Les garçons « jouaient à se montrer leurs zizis, les deux filles, qui étaient présentes, ont dit alors : C’est dégueulasse ! L’un des garçons a alors lancé : Tu n’es pas cap de l’embrasser », rapporte une source à « La Dépêche ». Sous la pression de leurs camarades, les fillettes auraient alors été contraintes d’embrasser le sexe d’un des jeunes garçons.
« La Dépêche », citant un parent d’élève, affirme que les deux fillettes ont été contraintes de changer d’école à la rentrée 2024, faute d’avoir pu trouver une solution leur évitant de se retrouver dans la même classe que leurs agresseurs présumés. L’une des deux fillettes serait « toujours suivie par une psychologue », ajoute « Le Parisien ».
Selon le quotidien de la Ville rose, l’affaire était « un secret de polichinelle que beaucoup espéraient ne jamais voir médiatisé. » « Il n’y a pas eu d’omerta », répond le maire de Bioule, Gabriel Serra, interrogé par France Bleu. « On a eu des difficultés à déterminer qui a fait quoi, explique à la radio publique le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) du Tarn-et-Garonne, Cyril Le Normand. La demande des parents […] était que le principal responsable soit sanctionné. On n’était pas en capacité de le faire, avec les éléments dont on disposait. »
https://www.sudouest.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/tarn-et-garonne-deux-fillettes-de-9-ans-auraient-ete-agressees-sexuellement-par-des-camarades-au-sein-de-leur-ecole-21750863.php