Eloge de l'oisiveté
- 1
Ah, l'homme-travail, cet héros de la productivité, ce gladiateur moderne, dévoué à sa grande croisade pour la performance. Il n'y a pas plus golem, en effet, que cet archétype : tout est monétisé, calculé, optimisé pour la productivité. L'argent, la compétition, la "réussite" - voilà ses divinités, et il les sert avec une ferveur religieuse. Avec son sourire d'autosatisfaction, il ne peut s'empêcher de prononcer ces phrases dégoulinantes de volonté et de sacrifice. C'est que lui, lui, il est un guerrier. Il aime se complaire dans sa fatigue comme s'il brandissait ses cernes et ses maux de dos en médailles de guerre. Il aime montrer à quel point il souffre dans ce noble champ de bataille qu’est la salle de réunion, le bureau, la chaîne de production - glorieux théâtre de son martyr quotidien.
Et face à lui, il y a moi - l'oisif, le déserteur volontaire. Mon plus grand acte de résistance ? Ne rien foutre. Aucune productivité, aucune contribution à cette farce de "valeurs" qui leur sert de ligne de conduite. Et ça les énerve, oh ça les énerve. Car voyez-vous, je suis nécessaire à leur bonheur. Moi, la "larve", l'homme libre du temps, je leur permets de se masturber mentalement en groupe, confortablement assis dans leur fausse supériorité. Ils ont besoin de moi pour justifier leur existence, pour se contempler dans ce miroir déformant de vertu et de "sacrifice".
La glorification de l'effort a produit une armée de clones pompeux, persuadés qu'ils sont des guerriers. Guerriers de quoi, au juste ? Guerriers du futile, esclaves de leurs propres ambitions. Qu’ils continuent à se délecter de leurs valeurs, à brandir leurs heures supplémentaires comme des trophées - leur ridicule est leur vraie réussite. Moi, pendant ce temps, je les observe, allongé, les yeux mi-clos, et je savoure le spectacle de leur vacuité travestie en héroïsme
Je suis comme toi mais je suis à sec niveau thunes et le nouveau gouvernement en Belgique va limiter les allocations de chômage à 2 ans alors je m'y suis remis.
C'est bien parti je commence mon stage bientôt après une formation. Mais oui, ne rien foutre est 100 fois mieux
Le 06 octobre 2024 à 23:40:45 :
Tu es juste un nihiliste qui cherche a te rassuré malgré l'absurdité de ta situation
Quelle analyse simpliste pour masquer ton inconfort. Plutôt que de répondre sur le fond ou d'affronter la critique de ton propre culte du travail, tu réduis ma position à du nihilisme, comme si c'était une pirouette pour esquiver l'absurdité de ma vie. Mais n'est-ce pas malhonnête de balayer toute remise en question de ta petite morale en me réduisant à une caricature de celui qui "se rassure" ? Ce n'est pas moi qui cherche à me consoler à tout prix ; c'est toi qui refuses de voir à quel point ton héroïsme auto-proclamé est vain.
Le 06 octobre 2024 à 23:45:08 :
Par contre tu devrais mentionner Eugène Marsan et pas le plagier grossièrement comme ça
Ah, quelle imagination débordante de croire à un plagiat. Il fallait bien chercher quelque chose à critiquer, n'est-ce pas ? Imagine-toi un instant que l’inspiration peut aussi venir d’ailleurs, de manière inattendue, parfois même de l’IAronie du sort. C’est vrai qu’il y a tant de façons de générer des idées, mais il semble qu’il soit bien plus facile d'y voir ce qu’on a envie d'y voir, n’est-ce pas ?
Le 06 octobre 2024 à 23:51:54 :
Le 06 octobre 2024 à 23:45:08 :
Par contre tu devrais mentionner Eugène Marsan et pas le plagier grossièrement comme çaAh, quelle imagination débordante de croire à un plagiat. Il fallait bien chercher quelque chose à critiquer, n'est-ce pas ? Imagine-toi un instant que l’inspiration peut aussi venir d’ailleurs, de manière inattendue, parfois même de l’IAronie du sort. C’est vrai qu’il y a tant de façons de générer des idées, mais il semble qu’il soit bien plus facile d'y voir ce qu’on a envie d'y voir, n’est-ce pas ?
Le 06 octobre 2024 à 23:49:10 :
Le 06 octobre 2024 à 23:40:45 :
Tu es juste un nihiliste qui cherche a te rassuré malgré l'absurdité de ta situationQuelle analyse simpliste pour masquer ton inconfort. Plutôt que de répondre sur le fond ou d'affronter la critique de ton propre culte du travail, tu réduis ma position à du nihilisme, comme si c'était une pirouette pour esquiver l'absurdité de ma vie. Mais n'est-ce pas malhonnête de balayer toute remise en question de ta petite morale en me réduisant à une caricature de celui qui "se rassure" ? Ce n'est pas moi qui cherche à me consoler à tout prix ; c'est toi qui refuses de voir à quel point ton héroïsme auto-proclamé est vain.
Ok tu as juste vu une vidéo du Dolmen sur youtube en gros
Le 07 octobre 2024 à 12:59:58 :
Le 06 octobre 2024 à 23:49:10 :
Le 06 octobre 2024 à 23:40:45 :
Tu es juste un nihiliste qui cherche a te rassuré malgré l'absurdité de ta situationQuelle analyse simpliste pour masquer ton inconfort. Plutôt que de répondre sur le fond ou d'affronter la critique de ton propre culte du travail, tu réduis ma position à du nihilisme, comme si c'était une pirouette pour esquiver l'absurdité de ma vie. Mais n'est-ce pas malhonnête de balayer toute remise en question de ta petite morale en me réduisant à une caricature de celui qui "se rassure" ? Ce n'est pas moi qui cherche à me consoler à tout prix ; c'est toi qui refuses de voir à quel point ton héroïsme auto-proclamé est vain.
Ok tu as juste vu une vidéo du Dolmen sur youtube en gros
Donc, tu penses avoir percé le grand mystère de mon argumentation en évoquant une vidéo de dolmen dont je n’ai même pas connaissance ? C’est impressionnant de voir à quel point tu es prêt à simplifier une réflexion pour la discréditer, comme si tout ce que je disais se résumait à une source extérieure. Peut-être que cette obsession à vouloir trouver une faille révèle plutôt ton propre besoin de te rassurer. En fin de compte, ce n’est pas moi qui cherche à reproduire des idées ; c’est toi qui projettes ta propre insécurité sur mes propos.
- 1
Données du topic
- Auteur
- clownPhilosophe
- Date de création
- 6 octobre 2024 à 23:38:19
- Nb. messages archivés
- 11
- Nb. messages JVC
- 11