Depuis plusieurs nuits, la violence éclate en Martinique où un couvre-feu a été décrété par le préfet dans certains quartiers. Avec un chômage criant, la hausse des prix des produits de première nécessité et une forte précarité, la population peine à vivre. Pour le député GDR Marcellin Nadeau, la colère ne risque pas de faiblir si aucune mesure concrète n’est prise.
Depuis plusieurs nuits, la violence éclate à Fort-de-France, en Martinique. Alors que la population se paupérise, des mobilisations ont eu lieu pour dénoncer la hausse des prix dans les grandes surfaces (12 euros pour du papier toilette, 11 euros pour un pack d’eau. Les prix sont 40 % plus élevés qu’en métropole, selon l’Insee).
Face à ce sentiment d’injustice, la colère s’est même embrasée : magasins pillés, voitures, poubelles et barricades incendiées, affrontements avec la police (six agents ont été grièvement blessés par des tirs de plomb). Un couvre-feu a été décrété mercredi soir dans certains quartiers de Fort-de-France par le préfet. Sur place, la situation rappelle celle des grandes grèves de 2009, auxquelles très peu de réponses avaient été apportées.
