Ne croyons plus à la thèse victimaire (habituelle) de la firme El Mordjene.
Considérons plutôt que :
- La société productrice était informée de l’interdiction prochaine arrivant sur son produit
- L’interdiction de commercialisation d’un produit induit un retrait obligatoire de ce produit même sur les lieux de distribution sur lesquels il est en rayon: ce qui est très coûteux
La stratégie de réplique logique d’un businessman serait donc la suivante :
1) je crée quelques jours avant une hype sur le produit. Ainsi je teste le potentiel de marché réel de ce produit communautaire.
2) les gens se l’arrachent et ainsi vident les rayons et je n’aurai pas pas à payer pour effectuer ces retraits. Merci les pigeons qui ont fait le job à ma place.
3) les rayons sont vides et je peux crier à l’injustice de la sanction qui vient de tomber. En espérant ainsi que la hype va faire pencher la balance dans l’autre sens, que le produit soit réautorisé puis que le buzz ait lancé la machine.
El Mordjene a tenté le coup mais c’était grossier. Leur produit est dans l’irrespect de la réglementation qu’ils connaissaient et ils ont tenté le tout pour le tout.