Les POUSSIÈRES
Les poussières sont les témoins des vies cycliques qui naissent et trépassent, elles empruntent le même chemin qu'une larme qui coule, chorégraphie d'une chute, leur promesse est de condamner les hommes à la plus parfaite des équités, l'oubli.
Mais ces particules à la teinte monochrome laissent un témoignage, en effet, malgré toutes les fatuités auxquelles on s'adonne et s'attache, ce n'est pas l'individu qui triomphe, c'est la vie
Je suis pas très inspiré ce soir bien que le sujet soit très intéressant à exploiter, j'espère que tu me pardonneras.
Tu régales mais il est temps pour moi de redevenir poussière, au plaisir, prends bien soin de toi mon khey
Le 19 septembre 2024 à 22:16:57 :
Les poussières sont les témoins des vies cycliques qui naissent et trépassent, elles empruntent le même chemin qu'une larme qui coule, chorégraphie d'une chute, leur promesse est de condamner les hommes à la plus parfaite des équités, l'oubli.Mais ces particules à la teinte monochrome laissent un témoignage, en effet, malgré toutes les fatuités auxquelles on s'adonne et s'attache, ce n'est pas l'individu qui triomphe, c'est la vie
Je suis pas très inspiré ce soir bien que le sujet soit très intéressant à exploiter, j'espère que tu me pardonneras.
Tu régales mais il est temps pour moi de redevenir poussière, au plaisir, prends bien soin de toi mon khey
J'avais bien peur, dans le silence des commentaires, que mon propos soit mal reçu, qu'on le comprenne de biais, ou qu'on le prenne comme un apitoiement bruyant sur le sort humain, mais te voilà, toi que j'attendais, vraiment, je me disais qu'après vingt up inutiles, s'il y en avait bien un, un seul, qui me répondrait bien, ce serait toi, te voilà donc qui me rassure dans sa prose si gaie, quel honneur qui m'est fait, merci, mille fois merci, prends bien soi de toi aussi, qui que tu sois, où que tu vives, je te suis à cet instant, de coeur à coeur, très reconnaissant
Le 19 septembre 2024 à 23:00:19 :
la poussière, parfois, est comme un soupir venu de l'ile devenue ville, sombrant dans l'étang
Oui, il y a un invariable tragique dans la poussière, ce qui suit n'est pas toujours mieux que ce qui a péri, bien sûr, on a le droit de regretter les morts, on a le droit de se perdre, une dernière fois, en mémoire, dans les jardins maintenant bétonnés connus au berceau, on peut bien sûr pleurer les odeurs d'encens, de bougie, de sapin, qui ont été recouvertes par celle de l'acier et de l'essence, mais voilà, il ne faut jamais rendre aucun culte superflu aux poussières, car on en crèverait vite, de cette maladie des poussières, qui s'appelle nostalgie
Données du topic
- Auteur
- Rothirsch1
- Date de création
- 19 septembre 2024 à 20:29:05
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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