Il est donc irrationnel de croire à la résurrection de Jésus mais pas aux enlèvements extraterrestres.
Thèse : Il existe plus de preuves pour les enlèvements par des extraterrestres que pour la résurrection physique de Jésus et il est donc irrationnel de croire à la résurrection de Jésus mais pas aux enlèvements par des extraterrestres. Nous allons démontrer cela en analysant les différents aspects de nos preuves pour la résurrection et nos preuves pour les enlèvements par des extraterrestres.
Pour les besoins de cet argument, supposons qu'un Dieu créateur existe qui est capable de ressusciter Jésus.
Preuves physiques : Il n'y a aucune preuve physique pour l'un ou l'autre événement. Tout ce que nous avons, ce sont des témoignages de personnes qui affirment avoir vu l'événement en question.
Plausibilité a priori : Les deux semblent à peu près aussi plausibles a priori. Nous n'avons aucun exemple concret de résurrection ou d'enlèvement par des extraterrestres dans le passé, mais il n'y a aucune raison logique ou physique pour laquelle l'un ou l'autre serait impossible, surtout si l'on suppose qu'il existe un Dieu créateur. Je m'attends qu'à l'avenir, avec une technologie suffisante, nous serons capables d'effectuer des enlèvements et des résurrections humaines nous-mêmes d'une manière similaire à celle décrite à la fois par la Bible et les témoins d'enlèvements par des extraterrestres.
Nombre de témoins indépendants : Les enlèvements par des extraterrestres ont beaucoup plus de témoins indépendants. Les chercheurs sur les OVNI estiment qu'ils ont environ 600 rapports d'enlèvements, pour la plupart indépendants. Parmi ces rapports, 73 d'entre eux ont eu au moins deux témoins, ce qui donne plus de crédibilité à leurs rapports [1].
La résurrection, quant à elle, n'a que les quatre évangiles et il existe des preuves significatives que Luc et Matthieu sont assez dérivés de Marc, ce qui montre que ces évangiles sont loin d'être indépendants.
Qualité des témoins : Les enlèvements par des extraterrestres ont des témoignages contemporains de première main de très haute qualité. Nous pouvons interroger directement ces personnes et nous assurer que notre témoignage provient directement de la source. Nous avons également été en mesure de tester ces témoins pour des maladies mentales et les chercheurs ont vérifié que bon nombre des témoins sont sains d'esprit [1].
La qualité des témoignages disponibles dans les évangiles est comparativement médiocre. Nous n'avons que des témoignages anonymes de deuxième ou troisième main, datant de plusieurs décennies après les événements en question. Nous n'avons aucune possibilité d'interroger les témoins réels et aucune possibilité de nous assurer qu'ils ne sont pas malades mentalement. Nous ne connaissons pas non plus leurs autres écrits, nous ne pouvons donc pas vérifier leur qualité d'autres manières.
Le coût du mensonge : Une façon d'évaluer un témoignage est de se demander si la personne qui le fournit aurait un intérêt à mentir. Les témoins d'enlèvements par des extraterrestres et les premiers chrétiens n'auraient pas d'intérêt à mentir, car leurs croyances en faisaient des parias. Il est un peu difficile de comparer le degré exact de rejet que les premiers chrétiens ont subi par rapport aux témoins d'enlèvements par des extraterrestres, mais je pense qu'il est assez incontestable de dire que les témoins d'enlèvements par des extraterrestres sont mal vus dans la société moderne.
Conclusion : Nous avons comparé tous les aspects principaux des preuves pour les enlèvements par des extraterrestres et la résurrection et nous constatons que les enlèvements par des extraterrestres ont soit des niveaux de qualité plus élevés, soit des niveaux de qualité à peu près égaux dans tous les aspects. Cela implique qu'il est irrationnel de croire à la résurrection de Jésus mais pas aux enlèvements par des extraterrestres. Notez qu'il peut toujours être rationnel de croire aux deux ou à aucun des deux (ou aux enlèvements, mais pas à la résurrection). C'est une question épistémologique plus complexe qui peut être laissée pour un autre jour.
1. https://www.jstor.org/stable/540677
