Quand j’avais 10 ans, je lisais les Harry Potter en anglais, connaissant déjà toute l’histoire en français, mon cerveau a créé plein d’équivalences entre les mots français-anglais ainsi qu’avec quelques expressions idiomatiques.
Je n’en aurais jamais tiré autant de profit si j’avais démarré cette lecture sans avoir lu la traduction avant.
Aujourd’hui je m’estime bilingue (ou bilingue à 95% si on veut chipoter) à l’écrit, par contre je lutte toujours contre les accents à l’oral. Je comprends assez bien un anglais bien articulé de Londres mais quand il s’agit des rednecks ou d’autres communauté qui prononcent différemment, je suis vite paumé. Il faudrait que je passe davantage de temps dans ces endroits.
Enfin, quand je me suis retrouvé en galère dans les pays anglophones, j’ai toujours réussi à me faire comprendre et à trouver de l’aide. Y compris dans des pays d’Europe qui ne sont pas anglophone à la base.