Je fais une thèse qui implique de parler à beaucoup de gens (surtout des vieux friqués). J'ai dû approcher un millier de personnes, et discuter avec une bonne centaine d'entre elles, toutes des inconnues.
Les deux seules qui m'ont marquées sont les deux seules réellement prolétaires que j'ai interrogées (une ouvrière et une employée). Il n'y a que chez elles que j'ai ressenti un réel souci désintéressé pour l'autre. Elles étaient aussi très âgées (+ de 80 ans) donc sans la mentalité de gros boomers.
Moralité : le fric dénature profondément les gens.