L'Education Nationale ne sait toujours pas quoi faire contre l'usage de l'IA/ChatGPT

Notamment les responsables de Master où tu dois rendre multiples dossiers qui comptent pour l'évaluation. La circulaire de cette rentrée indique que l'EN est toujours à la recherche d'une stratégie pour contrer l'IA.

J'ai vu des formateurs tenter de donner des coups de pression aux étudiants pendant la pré-rentrée en disant "oui alors on a Compilatio, ça détecte le plagiat et on peut aussi voir si vous avez utilisé Chat-GPT, on le sait, donc faites pas les malins, etc." alors que c'est complètement bullshit sachant qu'il n'y a, en 2024, toujours aucune législation concernant l'usage de logiciels de détection IA (et c'est normal car aucun n'est parfait et risques de faux positifs, surtout que les dossiers demandés sont si cadrés que les étudiants sont forcés d'adopter un style académique qui peut tromper ce genre de logiciels).

Au collège/lycée pour certaines matières (comme l'anglais) on crame plus facilement les élèves car bien souvent ces derniers ne font pas gaffe quand ils utilisent l'IA et te sortent des trucs qui sont bien au-delà de ce qu'ils sont capables d'écrire. On se dirige tout droit vers l'abandon des devoirs maison.

Par contre ouais concernant les études sup ça va vite devenir le plus grand cauchemar des formateurs. Et malgré les coups de pression, légalement ils ne peuvent rien faire.

Le 12 septembre 2024 à 20:50:36 :
Ça s'arrêtera tout seul quand les gens comprendront à quel point c'est nul. Le style dégueulasse de ChatGPT là

Si tu l'utilises comme un élève de collège, tu peux te faire cramer oui. Mais avec des prompts efficaces, tu peux largement passer entre les mailles du filet, et certains correcteurs, même s'ils sont de plus en plus averti, ne sont pas non plus hyper attentifs. Et même quand t'en as un qui a un doute, il ne peut rien faire si ce n'est que mettre un coup de pression en espérant que l'élève/étudiant concerné avoue de lui-même.

Le 12 septembre 2024 à 20:52:12 :
Au lieu de comprendre l'IA ils préfèrent avoir un train de retard. La France a un positionnement ridicule face à cette technologie qui n'a que des avantages.

Pour le moment ils sont encore à l'étape 1. A savoir tenter de combattre la chose, le truc c'est que depuis deux ans toujours aucune législation sur l'usage d'un logiciel anti-IA (donc une piste qui semble ne pas fonctionner). Seulement que des avertissements pour prévenir les professeurs (en particulier les plus âgés) du phénomène. Il n'y a aucune loi, rien.

A voir combien de temps ils mettront pour passer à l'étape 2, qui inévitablement sera le fait d'embrasser cette technologie, de l'incorporer dans le processus d'apprentissage, et donc de le transformer en un outil pédagogique exploitable que ce soit pour les profs ou les élèves. Mais ça soulève plein de questions, ça pourrait littéralement changer les manières d'apprendre et de faire apprendre (en bien et/ou en mal, ça dépend, on ne sait pas trop).

Le 12 septembre 2024 à 20:58:25 :
Ils ont deja perdu mais ils sont pas au courant

C'est un peu ça oui, et les apprenants commencent à s'en rendre compte et à en tirer profit, en attendant que quelque-chose de concret soit mis en place par l'EN.