Ne PAS s'ÊTRE FAIT de POTES lors de sa PREMIERE JOURNEE en L1

Bah écoute, ça me l'a fait et j'ai survécu. J'ai eu un pote en licence, un peu inadapté comme moi, heureusement. Et j'avais je dirais une relation malgré tout distante mais sympathique avec les autres personnes de ma promo (lettres modernes). Si il y avait une énorme inadaptée qui aimait bien parler de philosophie, littérature, elle avait été SDF (une vraie SDF pas la fille de bourge qui fait une fugue pendant une semaine) elle était très cool, car elle au moins parlait de plein de choses et pas des broutilles quotidiennes. D'ailleurs c'est elle qui est venue me taper la discute.

Après en master recherche, dans une plus grande ville, là par contre j'ai vraiment eu le syndrôme du zéro ami.
J'ai assisté aux gens qui sympathisaient au fil des premières semaines, des groupes qui se constituaient, et moi j'étais seul. J'arrivais un peu en retard pour pas attendre dans le couloir avec les autres, seul.

Evidemment j'ai fini par quitter le master à la toute fin du premier semestre, en burnout complet (mentalement je pétais un câble de ma solitude, du fait que j'étais incapable de parler aux autres, et je me noyais dans mes recherches j'avais emprunté genre 50 putain de livres à la BU )

J'ai rendu un seul travail, écrit fiévreusement en une nuit, persuadé que c'était une gigantesque merde. Quelques semaines plus tard, après avoir quitté la fac, une fois les vacances de Noël terminées, en PLS chez moi totalement reclu, j'ai reçu le bulletin du premier semestre, vide de partout sauf à ce putain de devoir pour lequel j'ai eu la surprise de voir que j'avais eu 16.

J'étais une loque à ce stade. C'est là que je suis allé voir mon médecin pour lui indiquer que je pensais avoir un problème

Je te souhaite mieux que mon parcours donc l'OP