Dans les lueurs déclinantes de l'Occident, pourrait-on entrevoir une opportunité propice à l'émancipation de l’homme sous l'égide du néolibéralisme sociétal et culturel ?
Ce dernier étant l'architecte de l'histoire, a guidé l'humanité jusqu'à son actuelle métamorphose. Toutefois, en portant le fardeau de la société sur ses épaules, qu'a-t-il récolté en contrepartie ? Rien d'autre que la reconnaissance teintée de mépris, la rancœur, la haine, ou encore la moquerie.
Interrogeons-nous sur la pertinence de la poursuite de l'investissement de l'homme dans cette mascarade sociale.
Qu'obtient-il en échange de ses efforts déployés pour maintenir cet édifice fragile ? La réponse semble se perdre dans un écho de nihilisme. Pourquoi, dès lors, persister dans cet engagement dénué de bénéfice apparent ? L'homme, dans cette trame sociale tissée de superficialités, n'a guère à tirer profit de son dévouement.
Ainsi, pourrait-on concevoir que sa seule voie vers le salut réside dans les confins de l'individualisme. Dans ce retrait stratégique, loin des artifices collectifs, l'individu pourrait retrouver son essence, se libérer des entraves d'une société ingrate, et contempler l'horizon de son existence sans les poids superflus imposés par une réalité sociale en décomposition.
Dans ce tableau, l'homme, en embrassant la voie de l'individualisme, trouverait peut-être un havre de sens au sein de l'écroulement annoncé de l'Occident.
La femme n'est pas l'avenir de l'homme et encore moins celui de l'humanité.