[Pavé] Jésus dans le coran

Selon le Coran, il n’existe pas de continuum entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament tel que compris dans le christianisme ; il n'y a, entre l'Ancien Testament et l’Islam, qu’un continuum avec le judaïsme talmudique.
Cette perspective est manifeste dans la manière dont le Coran réinterprète les figures clés de l'Ancien Testament pour éviter qu'elles ne révèlent des éléments liés à la messianité de Jésus-Christ.

Tout d'abord, l'ascendance davidique de Jésus, fondamentale dans les Évangiles, n'est pas évoquée dans le Coran.
Les Évangiles attribuent souvent à Jésus le titre de « Fils de David » (comme en Matthieu 1:1, 9:27), soulignant son droit d’hériter du trône de David, une exigence messianique essentielle selon Isaïe 11:1. En omettant cet aspect, le Coran semble détourner Jésus de sa qualification royale et messianique. Cette relation est délibérément omise. Dans la Bible, le Messie est censé émaner de la lignée davidique (2 Samuel 7:12-16), un élément crucial pour l’authenticité messianique.
Dans le Coran, ce lien est rompu, plaçant Jésus en dehors de cette lignée royale importante.

Joseph, figure qui intègre légalement Jésus dans cette lignée, est aussi absent des récits coraniques.
De plus, le Coran modifie le lieu de naissance de Jésus, Bethléem, prophétisé dans Michée 5:1, et le situe sous un palmier isolé dans le désert (Coran 19:23), ce qui dévie l'identification claire de Jésus avec les prophéties messianiques de l'Ancien Testament.

Le Coran appelle Marie, la mère de Jésus, "sœur d’Aaron "(Coran 19:28), ce qui associe Jésus à la tribu lévitique, contredisant ainsi l'association messianique au royaume de Juda, de laquelle provient David (Genèse 49:8-10).
Cette référence soulève des questions quant à l'appartenance tribale et donc à la légitimité messianique, puisque le messie est prophétisé venir de Juda (Deutéronome 33:7).

Concernant sa mission, le Coran ne présente pas Jésus comme le nouvel Adam, le Serviteur souffrant prédit par Isaïe ou le nouveau Moïse, un contraste marqué par rapport au Deutéronome 18:15,18.
Les récits prophétiques concernant Jésus, tels que la préfiguration de son sacrifice par celui d'Isaac (Genèse 22:1-19) ou sa résurrection trois jours après sa mort à la manière de Jonas, sont également absents (voir l’histoire de Jonas).
Le sacrifice de Jésus est nié (Coran 4:157), et son rôle de législateur devant libérer le peuple du péché, tel que Moïse fit sortir son peuple d'Égypte (Deutéronome 18:15, 18 ; Jérémie 31:31-34), est absent.

Le Coran va plus loin encore en redéfinissant la figure de Jésus afin de ne pas le présenter comme la figure centrale du salut, éliminant ainsi les liens cruciaux entre Jésus et les figures de l'Ancien Testament.
Les textes qui indiquent Jean-Baptiste comme le précurseur du Messie (Jean 1:19-34) ne se retrouvent pas dans le Coran, tout comme les prophéties sur l'alliance éternelle scellée par le sang du Christ (Jérémie 31:31 ; Isaïe 53:3).

En contraste, le Coran met en avant l'Alliance mosaïque avec les Israélites, plusieurs fois rappelée comme fondement de la foi (Coran 2:44, 83, 93, 122 ; 4:154 ; 7:134, 137 ; 17:104).

Ainsi ne reconnaissant pas Jésus comme le vrai Messie.

Le 04 septembre 2024 à 13:49:35 :
jesus n'est pas dans le coran
pas le meme nom
pas le meme message
pas la meme religion
pas la meme mort

Pourtant il est plus cité que le chef de guerre idolâtré

Le 04 septembre 2024 à 13:49:48 :
Ouai fin le coran c'est juste une version de la bible que des bédouins font passer pour un nouveau texte quoi.

Non, justement ils retirent toute la messianité de Jésus, alors qu'ils le considèrent comme le Messie.

Le 04 septembre 2024 à 13:53:40 :

Le 04 septembre 2024 à 13:49:48 :
Ouai fin le coran c'est juste une version de la bible que des bédouins font passer pour un nouveau texte quoi.

Non, justement ils retirent toute la messianité de Jésus, alors qu'ils le considèrent comme le Messie.

Normal un mec qui prône le pardon, la paix et l'amour du prochain c'est contradictoire avec le prochain "prophète" qui dit de buter les mécréants