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Histoire paranormal de ma mère et ses fréres et soeurs

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C'était en 1975, sur l'Île de la Réunion. Chaque dimanche matin, avant que le soleil se lève, ma mère, encore enfant à l'époque, se levait avec ses frères et sœurs pour aller à la messe. À cette époque, il n’y avait pas de montre ou de réveil sophistiqué dans leur maison. Ils se fier souvent aux chants des coqs pour se lever.

Ce dimanche-là les coqs s’étaient mis à chanter bien plus tôt que d'habitude, mais personne ne s'en inquiéta. Ma mère et ses frères et sœurs, tous encore un peu somnolents, sont partis en route vers l'église (il se réveiller juste avant le lever du soleil d'habitude). Le chemin qui menait à l’église était bordé de cannes à sucre, et le sol encore humide de la rosée du matin crissait sous leurs pieds.

Quand ils arrivèrent près de l’église, ils furent surpris de voir qu'une vieille dame se tenait déjà là, entourée d'enfants. C’était inhabituel de voir quelqu’un aussi tôt, mais la vieille dame avait une allure rassurante, presque familière. Elle portait une longue robe blanche, et ses cheveux étaient noués en un chignon bas.

"Venez mes enfants", leur dit-elle d'une voix douce mais autoritaire. "Asseyez-vous sur ce banc et attendez. Le jour va bientôt se lever."

Obéissants, ils s'assirent. Les minutes s'étiraient alors que l'obscurité persistait. L’air était frais, et le silence n’était troublé que par le vent léger caressant les arbres. Aucun autre fidèle n’arrivait, ce qui les plongeait dans une étrange sensation de calme irréel.

Puis, enfin, les premières lueurs de l'aube commencèrent à poindre à l'horizon. Mais lorsque le soleil se leva complètement, ma mère et ses frères et sœurs remarquèrent avec stupeur que la vieille dame avait disparu. Plus étrange encore, les enfants qui l’accompagnaient n’étaient plus là non plus.

Ils se regardèrent, incrédules et mal à l’aise. Un silence pesant régnait. C’était comme si la vieille dame et les enfants n’avaient jamais existé.

Dans un état de confusion, presque comme s'ils avaient été plongés dans un rêve, ils rentrèrent chez eux. Arrivés à la maison, leurs parents, surpris de les voir revenir si tôt, leur dirent : "Pourquoi êtes-vous partis avant l’heure ? Les coqs ont chanté trop tôt ce matin."

Ce n’est qu'alors qu'ils comprirent qu'ils étaient partis bien avant l'heure habituelle de la messe, piégés par un chant des coqs anormalement précoce et cette mystérieuse rencontre. Toute cette expérience semblait irréelle, comme un mirage créé par la nuit elle-même.

Même des années plus tard, ma mère parle encore de ce matin étrange. Qui était cette vieille dame ? Et ces enfants ? Nul ne le saura jamais. Mais cette histoire reste gravée dans la mémoire de ceux qui l’ont vécue, comme une énigme que l’île elle-même garde jalousement.

C'est une histoire véritable, j'ai utiliser une ia juste pour améliorer le récit
j'en ai plein encore si vous voulez (vécu par plusieurs personnes en même temps)
résumé: sa mère a couché avec son frère et accuse les esprits.
De rien.

Le 25 août 2024 à 18:29:53 :
résumé: sa mère a couché avec son frère et accuse les esprits.
De rien.

Merci du up, si des kheys sont intéresser je raconte les autres histoires, vous pouvez partagez les vôtre aussi :hap:

Ma mère se souvenait toujours des avertissements de ma grand-mère. À La Réunion, surtout pendant l'hiver austral, il ne fallait pas traîner dehors après 18 heures. La nuit tombait tôt et avec elle, les esprits. "Ne t'attarde pas dehors après la tombée du jour, les légendes sont vraies," lui répétait-elle sans cesse.

Mais ce soir-là, ma mère, jeune et téméraire, n’écouta pas. Elle avait décidé de profiter de l'air frais après une chaude journée. "Allons, maman. Ce ne sont que des histoires pour faire peur aux enfants," lui avait-elle dit en riant, essayant de convaincre ma grand-mère de rester dehors un peu plus longtemps.

La nuit venait de tomber, enveloppant leur petite maison et le jardin d’une obscurité profonde. Il y avait ce silence particulier, presque surnaturel, que seule la campagne réunionnaise pouvait offrir. Tout semblait calme, presque paisible, jusqu'à ce qu'un bruit étrange brise cette tranquillité.

C'est à ce moment-là que ma mère le vit. Au loin, une silhouette apparaissait lentement dans l'obscurité. Au début, elle crut que c’était un homme venant de la route, mais quelque chose n'allait pas. L'homme semblait... flotter. Il ne marchait pas, il glissait dans l’air. Plus il s’approchait, plus les détails devenaient effrayants : il n’avait pas de jambes.

Ma mère, le cœur battant à tout rompre, regarda sa mère. Le visage de ma grand-mère était blême. Elle aussi voyait cet homme étrange flotter vers elles, ses pieds inexistants laissant place à un vide sinistre. La terreur les paralysa.

"Mais qu'est-ce que c'est ?!" chuchota ma mère d'une voix tremblante, incapable de détourner les yeux de la scène effrayante qui se déroulait devant elles.

Mon grand-père, qui se trouvait non loin de là, remarqua immédiatement l'effroi sur leurs visages. Pourtant, lui, il ne voyait rien d'anormal. "Qu'est-ce qu'il se passe ?" demanda-t-il, inquiet. Mais ni ma mère ni ma grand-mère ne pouvaient lui répondre, leur souffle coupé par l'angoisse.

Comprenant qu'il se passait quelque chose d'étrange, mon grand-père n'attendit pas d’explications. Dans un élan protecteur, il saisit son vieux sabre à canne, une machette longue et fine qu'il utilisait habituellement pour couper les cannes à sucre, et se mit à courir dans tous les sens, brandissant l’arme comme pour chasser un ennemi invisible.

Ma mère et ma grand-mère restèrent figées, regardant mon grand-père se battre contre cet être qu'elles seules semblaient voir. Le sabre fendait l’air, et à chaque mouvement, l’homme sans jambes reculait lentement, comme si l’arme avait un pouvoir qu’elles ne comprenaient pas.

Après plusieurs minutes de tension insoutenable, la silhouette flotta en arrière, s’éloignant de la maison jusqu'à disparaître complètement dans l'obscurité de la nuit. La terreur s’évapora peu à peu, laissant place à un silence lourd, seulement troublé par le souffle saccadé de ma mère et de ma grand-mère.

Mon grand-père, toujours essoufflé, s’arrêta enfin et leur demanda, d’un ton sérieux mais calme : "Il est parti ?" Même sans comprendre ce qu'elles avaient vu, il savait qu'il avait réussi à les protéger de quelque chose d’inexplicable.

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Données du topic

Auteur
Destiny94
Date de création
25 août 2024 à 18:26:34
Date de suppression
26 août 2024 à 00:17:00
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