Topic de Wanka_Tanka :

Qui est réellement le Diable ? Existe-il vraiment ? J'ai la réponse, et elle ne plaira pas.

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Avant tout, je précise que je n'ai absolument rien contre la religion, bien au contraire, et donc je vais tenter d'être le plus doux et concis possible. J'ai aussi mené une vraie investigation pour tenter de découvrir ce qu'était le diable et je pense que mon Athéisme et mon impartialité m'ont beaucoup aidé. Par contre, je ne macherai pas mes mots car nous allons aborder énormément de choses autour du polythéisme, de ce fait, je nommerai aussi divers Dieux Égyptiens, Akkadiens, Babyloniens, Grecs et Scandinaves car tout est directement et indirectement liés. Autant vous dire que les passionnés de la Mésopotamie et de leur croyances seront servi.
Vous êtes prêts à sortir quelques minutes de la Matrice ? Tant mieux car le voyage sera douloureux, mais aussi plein de connaissances.

1/ Comprendre la notion du bien et du mal, indissociables l'un de l'autre.

Le diable, semble-t-il, appartient à l'histoire récente. Tel que nous nous le figurons, le «Prince de ce monde» apparaît au XIIième siècle. En effet, si l'on fait un petit retour dans le temps, on constate qu'il n'y a pas vraiment de personnification du principe du mal avant le Moyen-Age. Bien sûr, le mal existe et on lui prête un visage : mais il n'est pas séparé à proprement parler du principe du bien. Dans les religions polythéistes, une divinité peut pratiquer autant le mal que le bien. Prenons quelques exemples : dans l'Égypte ancienne, la déesse Sekhmet était autant remerciée que redoutée : elle était représentée avec une tête de lionne, dont elle avait la noblesse et la rage. En effet, Sekhmet est une déesse dont la colère provoque la destruction totale ; et dans le même temps, c'est la déesse de la médecine et toute guérison lui est attribuée. Curieux, non ? Dans la mythologie grecque, il arrive souvent qu'un même dieu ait une «double face» : si Apollon est protecteur des arts, c'est aussi lui qui envoie la «peste» sur le camp des Achéens et celle qui sévit au moment où Oedipe arrive à Thèbes.

2 / Qui est Natash ?

Nous voilà donc à la première attestation biblique d'un principe mauvais : le serpent de la Genèse. Le moins que l'on puisse dire est que le texte est assez léger sur la description, l'origine et l'essence même de cet être. Je me limiterai ici aux conséquences iconographiques. Après avoir tenté avec succès Ève, le serpent reçoit un terrible châtiment du Créateur. Il est condamné à ramper sur le sol et surtout Dieu annonce une guerre continuelle entre l'homme et le serpent : l'un mord le talon de l'autre, et l'autre écrase la tête de l'un.
Le serpent a souvent mauvaise presse dans les cultures religieuses : j'ai évoqué le cas d'Apophis, on peut ajouter celui de Jörmungand, rejeton de Loki dans les mythes scandinaves ; dans les mythes grecs, la plupart des monstres maléfiques sont rejetons d'Echidna, monstre mi-femme mi-serpent, (parmi eux, l'hydre de Lerne) ; d'autres n'en sont pas moins des serpents : Python, les serpents envoyés par Héra pour étouffer Héraclès... La liste est longue.

3 / Le Dragon de l'apocalypse

On peut alors se demander si Natash ne fait pas partie de ces serpents gardiens. Dans la Bible comme dans la plupart des cultes mésopotamiens, le serpent est associé à la symbolique de la vie, et donc de la fertilité, et de la mort, puisqu'il en garde les arbres. Mais le problème, c'est qu'il n'accomplit pas vraiment la fonction de gardien, puisqu'au contraire il en favorise l'accès. En d'autres termes, il semble que le serpent agisse de sa propre volonté, qu'il surgisse au dernier moment. Et il est en effet dit que c'est l'animal le plus «fourbe» de la création ; mais le terme hébreux est en fait plus neutre : il signifie à la fois sage et rusé (ce qui va souvent de pair à vrai dire). La tradition a donc voulu qu'on le prenne en mauvaise part : ce n'est qu'assez tardivement que l'on a vu derrière le serpent le diable. Il semblerait que le rédacteur du texte de la Genèse n'ait pas du tout eu cette idée en tête. Le serpent en effet proposé la connaissance, parce qu'il est l'animal sage ; mais par rapport à la sagesse de Dieu, cette sagesse, cette connaissance sont pauvres. D'une certaine manière, ce serpent, plutôt que le mal, incarne les religions polythéistes de l'Antiquité, dans la mesure où elles proposent une approche trop aisée du divin.

Le dragon de l'Apocalypse s'inscrit finalement dans cette optique : il cherche à dévorer l'enfant mâle puis à tuer la mère en vomissant des flots destinés à l'emporter. Il est bien sûr maléfique, et c'est lui qui donne sa puissance à la fameuse Bête (666), l'Once, que l'on pourra lire comme une autre forme du Mal, très originale, quoique ce ne soit «qu'une» version détournée du motif du lion, qui rappelle le symbole des rois babyloniens et du récit de l'épopée de Gilgamesh. Il me semble alors que ces bêtes, dont la dimension séductrice est appuyée, sont une métaphore des religions et idolatries païennes qui comme Natash détournent de la vérité de Dieu. Et c'est pourquoi la «police céleste» de Dieu, sous le commandement de l'archange Michel, chasse le dragon du ciel.

4/ l'invention métaphorique du Diable.

Un être de couleur rouge, parfois ailé, avec une queue fourchue, éventuellement un trident et toujours au système pileux performants. Comment en est-on venu du fourbe saurien au bouc libidineux ?

La représentation bien connue évoquée ci-dessus ne trouve pas vraiment son origine dans la Bible. Elle serait plutôt le fruit d'une lecture de Saint Augustin. En effet, pour lui, le mal réside pour une bonne part dans la sexualité, en tant que source de péché. Par suite, mais ce n'est plus là le fait de l'évêque d'Hippone, on a pensé qu'inévitablement le mal personnifié devait faire preuve d'une libido exacerbée. Et en fait, le diable s'est vu attribuer un certain nombre d'attributs physiques en rapport direct avec cet appétit sexuel. Analysons ça ensemble.

Tout d'abord, la couleur rouge est un héritage de l'Antiquité : la couleur rouge est la couleur rituelle Akkadienne et Babylonienne ( Babylone étant la capitale politique de l'empire Akkadien ) de la déesse de la fécondité et de la sexualité, Ishtar/Vénus. Cette derniere se trouvait dans nombre de demeures sous la forme d'une statuette en bois dotée d'un énorme phallus, lequel était peint en rouge. Cette couleur, on l'a vu, apparaissait déjà dans le dragon de l'Apocalypse. Ishtar était aussi considérée comme une déesse féministe, libre et à la tête d'une armée de prostituées. Le rouge y est associé au feu, aspect renforcé dans l'histoire de la culture chrétienne par la description de l'Enfer selon Dante, le feu étant un emprunt à la représentation antique des Enfers. De ce fait, la couleur rouge serait un stimulant, c'est d'ailleurs pour ça que toutes les femmes " libres" de Babylone devaient porter une robe rouge. Ishtar était aussi connue pour proposer du vin aux hommes.

Pour ce qui est de son allure de bouc, pattes velues et cornes, c'est un héritage d'un autre dieu de l'Antiquité : Pan, fils d'Hermès, dieu des bergers. Ce dieu mi-homme mi-bouc était connu pour ses penchants sexuels prononcés, du fait de sa demi-nature de bouc. L'animal dans de nombreuses cultures a une dimension lubrique. Le bouc est l'animal que l'on consacre à Dionysos, qui d'ailleurs est bien connu pour son goût immodéré du vin. Évidemment, Pan deviendra, bien plus tard, le Baphomet. Notez aussi que cette représentation de mi Homme mi Animal était déjà présent dans le récit Babylonien de l'épopée de Gilgamesh. En effet, Enkidu, un mi homme, mi bête sera détourné par le corps de Shamhat, une femme libre de l'armée de Ishtar dans le but de passer une nuit torride avec lui et ainsi briser le cœur de Gilgamesh.

Quant à la queue fourchue, elle est sans doute liée au trident que l'on voit sur certaines représentations diaboliques. Le trident est un symbole de pouvoir, qui dans la mythologie grecque est l'attribut traditionnel de Poséidon, en sa qualité d'empereur du monde marin. Faut-il chercher une symbolique particulière dans ces trois dents ? Il est certain que le trident, comme symbole de puissance, doit tirer son origine de la valeur symbolique du chiffre 3 dans les cultures. Pour les Chrétiens, le 3 prend bien sûr un sens bien particulier. Faut-il aller jusqu'à voir dans ce trident version diabolique une sorte de défi à la Trinité ? Je ne suis personnellement pas convaincu, mais c'est une hypothèse.
Si on ensemble tout ceci, alors on comprend que le Baphomet est un mélange de plusieurs " dieux et déesses " comme Pan et Ishtar notamment

Prochaine étape ; qui est donc Lucifer dans ce cas ? Le porteur de lumière et de connaissances ? Et si Dieu, c'était justement lui ? Certains le pensent et c'est là qu'intervient mon investigation sur les sociétés secrètes, mais là, je ne peux pas en parler malheureusement.

Tu es un athée mec. Aucune crédibilité.
en fait ton problème c'est que tu parles de diable ensuite tu parles de baphomet ensuite d'autre chose en mélangeant tout et au final tu fais de cet espèce de gloubiboulga une figure qui n'existe que dans ta tete et qu'aucune doctrine mythologique ou théologique ne décrit comme l'incarnation du mal... en réalité je crois que t'es juste fatigué frrr https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/1/1723420182-tete-2-ouf-sticker.png
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Données du topic

Auteur
Wanka_Tanka
Date de création
18 août 2024 à 07:55:20
Date de suppression
18 août 2024 à 09:36:00
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