Un DARON 0/10 parle à AD LAURENT comme si c'était son MEILLEUR POTE
Bah le gars a le QI moyen de l'audience d'AD Laurent en fait rien de plus
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"Bonsoir monsieur.
- Comment allez vous ?
- Ah !Je lâchais un cri de surprise en découvrant le visage de mon interlocuteur. Sa face, qu'il avait dissimulé jusqu'à maintenant, paraissait étrangère à ce monde. Sous ses cheveux gras, une peau grisâtre dessinait un visage cabossé, et il me paraissait difficile de deviner son âge.
"Votre visage... Que s'est-il passé ?
- Ah, monsieur... Hélas, une grande fatigue m'accable."Je sifflais d'étonnement, ou de compassion, devant la face ravagée de mon ami. La fatigue dont semblait souffrir tout le village l'avait frappé, et il semblait prêt à s'effondrer devant moi. Après s'être étiré longuement, il reprit son interrogatoire :
"Êtes vous toujours chez votre mère ?
- Oui, je réside chez ma mère pour le moment.
- On m'a dit que vous aviez visité l'Italie.
- Oui.
- Avez vous aimé ?"Son regard semblait s'éteindre un peu plus à chaque mot qu'il prononçait. Il gardait un sourire narquois de façade qui semblait gravé dans son visage informe, mais ce sourire n'était qu'un vestige d'une époque plus heureuse, car je ne voyais au fond de ses yeux que l'interminable attente d'un repos qui ne viendrait plus jamais.
"Oui. J'ai aimé l'Italie. Je ressens une lassitude depuis mon retour de voyage.
- Et qu'allez vous faire ?
- Je dois encore enregistrer pour le kinétoscope.
- Où ?
- La capitale.
- Grand bien vous en fasse.Je parlais déjà à un cadavre. Les mots sortaient d'une enveloppe vidée de son âme, comme une machine répétant sans cesse les mêmes phrases. L'ami à qui je pensais parler n'était plus, et il me semblait de plus en plus évident que cela faisait des années qu'il avait quitté ce monde. L'abomination qui se tenait devant moi avait conservé son apparence, mais la nature profonde de cette entité paraissait trop absurde et grossière pour pouvoir la comprendre. Je devais m'en aller, car je sentais une étrange fatigue naitre au fond de moi.
"Mon ami, cela est carré, lui dis-je.
- Rendez moi donc visite dans ma brumeuse Normandie, si l'occasion se présente à vous.
- Je vous écrirai quand je viendrai en Normandie, nous irons au bal."Je tournais les talons et m'éloignais, laissant ce qui fut un jour mon ami seul au milieu du chemin. Tandis que je tournais à l'angle de la rue, je n'osais pas me retourner pour lui adresser un dernier regard, mais je l'entendis au loin répéter "Êtes vous toujours chez votre mère ?"
Le pavé Lovecraft ahiii
Le 17 août 2024 à 00:20:04 :
- Bonsoir, Monsieur !
- Bonjour à vous, cher AD. Comment vous portez-vous ?
- Comment vous sentez-vous, mon ami ?
- Je me porte bien, merci. Et vous, comment allez-vous ?
- Ah, quelle surprise !
- Il est vrai que cela fait un certain temps que nous ne nous sommes vus.
- Quelle expression étrange vous arborez, mon cher !
- Je dois vous avouer, mon ami, que je suis accablé de fatigue.
[Sifflement]
- Et vous, comment vous sentez-vous en ces temps ?
- Et vous, comment allez-vous ?
- Eh bien, je vais bien, comme à l’accoutumée. Vous demeurez toujours chez votre vénérable mère, n’est-ce pas ?
- En effet, je me trouve actuellement dans la demeure maternelle, où je jouis d’un calme reposant.
- Fort bien... Alors, votre voyage en Italie fut-il à la hauteur de vos espérances ?
- Oh, oui, mon frère. Ce fut un séjour des plus agréables, je dois dire.
- J’ai eu vent de cela, et il semble que vous en ayez pleinement profité, mon ami.
- Hélas, je suis terriblement épuisé, mon cher. Je suis accablé d’une fatigue accablante.
- Quels sont donc vos projets futurs, si je puis me permettre ?
- J’ai un tournage prévu pour demain, un film dans lequel je dois jouer un rôle, une fois encore.
- Et où cela se déroulera-t-il ?
- Dans la ville de Paris.
- Oh, cela n’est point trop éloigné de votre demeure, cela semble convenable.
- En effet, c’est tout proche de chez moi, et je reste disponible, mon frère.
- Quant à vos compagnons, ce petit groupe avec Sébastien et les autres, avez-vous de leurs nouvelles ?
- Ils se trouvent actuellement à Miami, mais je ne suis guère en contact avec eux pour le moment ; je m'occupe de mes propres affaires, vous comprenez.
- Certes.
- En tout cas, tout va pour le mieux, mon ami.
- Il faudrait vraiment que vous veniez en Normandie un de ces jours, cher AD.
- Eh bien, je vous préviendrai si je me rends en Normandie. Nous pourrions alors envisager une sortie nocturne.
- Salut...
- Salut, frère...
- Woah... Mais c’est quoi cette tronche, sérieux ?...
- J’suis éclaté, frère... Fin de course...
Ça commence toujours comme ça, tu vois... Les visages apparaissent dans l’écran, baveux, fatigués... La lumière crue de l’écran qui les bouffe, les avale, leur file une tronche de mort... J'étais là, tranquille, dans mon coin... Enfin, "tranquille", c'est vite dit. Tranquille dans l’enfer de tous les jours, dans la merde grise du quotidien... Et puis lui, il débarque, l’autre, avec sa tête d'enterrement, sa gueule chiffonnée comme s'il s'était battu avec le sommeil et qu'il avait perdu. Pas un truc nouveau, hein. La fatigue, on la porte tous comme une vieille peau qu'on peut plus enlever... Mais là... Là c'était pire. Ça se voyait, ça suintait de son écran, ce dégoût de tout, ce vide... On a essayé de causer comme si de rien n’était, pour pas faire sauter la soupape, mais au fond on savait, on sait toujours... Fin de course, frère, ouais... Fin de course pour tout le monde...
Le 20 août 2024 à 17:09:11 :
- Salut...
- Salut, frère...
- Woah... Mais c’est quoi cette tronche, sérieux ?...
- J’suis éclaté, frère... Fin de course...Ça commence toujours comme ça, tu vois... Les visages apparaissent dans l’écran, baveux, fatigués... La lumière crue de l’écran qui les bouffe, les avale, leur file une tronche de mort... J'étais là, tranquille, dans mon coin... Enfin, "tranquille", c'est vite dit. Tranquille dans l’enfer de tous les jours, dans la merde grise du quotidien... Et puis lui, il débarque, l’autre, avec sa tête d'enterrement, sa gueule chiffonnée comme s'il s'était battu avec le sommeil et qu'il avait perdu. Pas un truc nouveau, hein. La fatigue, on la porte tous comme une vieille peau qu'on peut plus enlever... Mais là... Là c'était pire. Ça se voyait, ça suintait de son écran, ce dégoût de tout, ce vide... On a essayé de causer comme si de rien n’était, pour pas faire sauter la soupape, mais au fond on savait, on sait toujours... Fin de course, frère, ouais... Fin de course pour tout le monde...
Le 17 août 2024 à 00:14:39 :
Illustration de la conversation entre le DARON et AD :Tranquille et toi, ça date hein *parle comme un attardé de 15 ans alors qu'il a 50 piges*
Wooooow c'est quoi cette tête de ouf frère
Ah chu fatigué frère (le daron fait comme si le reste du temps il dépassait le 1/10)
T'es retourné chez ta daronne ? J'ai vu t'as kiffé en Italie, c'est quoi les bails là ? *fait comme si il connaissait AD et que c'était son meilleur pote*
je vous met au défis de regarder jusqu'au bout sans ressentir le malaise
https://streamable.com/g4bbxm
Ils se connaissent l’OP. T'es ridicule...
Données du topic
- Auteur
- LegendSoldier
- Date de création
- 17 août 2024 à 00:14:39
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