- Bonsir, Messire !
- Bonjour Ă vous, chier AD. Comment vous portez-vous ?
- Comment vous sentez-vous, mon amy ?
- Je me porte bien, merci. Et vous, comment allez-vous ?
- Ah, quelle surmise !
- Il est vray que ce fait moult temps que nous ne nous sommes veu.
- Quelle expression estrange vous portez, mon chier !
- Je doy vous advouer, mon amy, que fatigue s'accablé de mot.
[Sifflement]
- Et vous, comment humez vous en ces temps ?
- Et vous, comment allez-vous ?
- Ma foy, je vais bien, comme à l'accoustumée. Vous demeurez tousjours chez vostre vénérable mère, n'est-ce pas ?
- En effect, je me trouve actuellment en la demeure maternelle, où jouy d’un calme reposant.
- Fort bien... Alors, vostre voyage en Italie fut-il à la haulteur de vos espérances ?
- Oh, ouy, mon frère. Ce fut ung séjour des plus agréables, je doy dire.
- J’ay eu vent de ce fait, et il semble que vous en avez plenement jouy, amy de moy.
- Hélas, suis terriblement épuisé, mon chier. Je suis accablé de moult fatigue
- Quels sont donc vos projècts futurs, si puis-je me permettre ?
- J'ay présentation prévue pour demain, ung film en lequel doy jouwer ung rolle, une fois encore.
- Et où ce déroulera-t-il ?
- En la cité de Paris.
- Oh, ce n’est point trop loing de vostre demeure, ce semble convenable.
- En effect, c'est tout proche de chez moy, et je reste disponible, mon frère.
- Quant Ă vos compagnons, ce petit troupeau avec SĂ©bastien et les autres, avez-vous de leurs nouvelles ?
Ils se trouvent actuellment à Miami, mais ne suis guère en contact avec eux pour l'heure ; me tiens de mes propres affaires, vous entendez.
- Certes.
- En tout cas, tout va pour le mieulx, mon amy.
- Il faudrait vraiment que vous venissiez en Normandie ung de ces jours, chier AD.
- Eh bien, vous préviendrai si je me rends en Normandie. Nous pourrions lors envisager nocturne escapade.