RECIT: mon quotidien d’ESCLAVE
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Si par malheur je ne me réveille pas, 4 autres alarmes m’attendent, chacune à 8 minutes d’intervalle l’une de l’autre
6h15: brossage de dents mécanique. 6h30: je regarde ma collection de laisses cravates. J’opte pour la bordeaux. Comme chaque matin depuis trois ans.
6h30: l’heure de choisir l’accessoire au poignet. Je parcours du regard les inestimables pièces horlogères que j’ai pu obtenir au cours de ma carrière de golden boy. Ça ne manque pas. Ce matin comme tous les autres, mon dévolu se portera sur une sublime mais non moins discrète JLC Ultra Thin Phase de Lune
7h: la douche froide. Pour maintenir la peau ferme en toutes situations.
8h: j’arrive au bureau. Ou au desk, comme on dit outre-manche. Tout le monde parle français. Mais ça en jette un peu plus.
La matinée passe. Le téléphone sonne sans cesse. Je décroche le téléphone, et m’excuse platement pour les erreurs de mes collaborateurs. Dans le milieu on appelle ça se prendre une balle pour quelqu’un. Moi, je suis sur le champ de tir tous les matins.
L’après midi aussi, à dire vrai. Mais en général, c’est en physique que je me prends les reproches cette fois ci.
Et non. Ce n’est que le début de la vraie journée. Celle où les conneries pour lesquelles je m’excuserai le lendemain s’accumulent.
21h: message à mes sugar baby. Appelons les comme cela. Ce ne sont ni plus ni moins que des dames de compagnie. Mais j’ai horreur de manger seul.
22h: rendez-vous au restaurant. C’est le second service. Mais on a des bonnes places.
Le vin fait son effet: je lorgne dangereusement la poitrine de ma partenaire. Je perds en discrétion à mesure que le liquide alcoolisé s’épuise.
Le repas touche à sa fin. Il est 23h.
Un dernier verre et on rentre au penthouse.
Minuit: retour à la casa, toujours bien accompagné. Le taxi nous attendait. Comme d’habitude, il a fait vite. Après tout, au bout de 3 ans à venir chercher un esclave à la mangeoire tous les jours, on s’habitue.
Minuit 30, je reste en chemise, et me sers un dernier verre de vin assis dans mon fauteuil signé Hoffman. Madame s’est rafraîchie. La montre est rangée. La cravate est ôtée.
Elle me monte dessus, on s’embrasse. Le bonheur à son paroxysme. J’opte pour la chambre à coucher.
Le sommeil prend cependant le pas sur la raison. Madame ne semble pas gênée. Après tout, elle a l’habitude. L’argent est sur le bar americain. Je l’entends sortir fumer une clope sur la terrasse avant de partir.
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Données du topic
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- JouirEtNuit
- Date de création
- 17 août 2024 à 19:14:28
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