Les jours d’été s’éclipsent doucement, comme les vagues qui viennent lécher le sable pour ensuite se retirer, emportant avec elles les éclats de rire et les souvenirs dorés.
Une semaine sous le soleil, une parenthèse enchantée où chaque rayon réchauffait le cœur et où chaque sourire rencontré sur le chemin semblait promettre un bonheur infini.
Le soleil, complice de mes rêveries, a bronzé ma peau et illuminé mon esprit, m’offrant une évasion douce et éphémère.
Je me souviens des promenades le long de la plage, des regards furtifs que je jetais aux belles passantes, ces femmes aux tenues légères et aux cheveux caressés par la brise marine. Leur beauté scintillait sous le soleil couchant, et je me laissais aller à rêver d’un amour qui n’est jamais venu, d’une tendresse que je n’ai jamais connue.
Une douce mélancolie m’envahissait alors, ce mélange étrange de bonheur pour elles et de regret pour moi, une jalousie discrète mais tenace, l’ombre d’un doute sur mon avenir amoureux.
Maintenant, les vacances sont finies. Les Jeux Olympiques, qui m’ont permis de m’évader un moment en rassemblant tout le monde dans cet enthousiasme national, vont aussi se terminer.
Demain, je retourne dans mon village de campagne. Mes amis quittent la région, et je vais retrouver la solitude, sans vraiment savoir ce que l’avenir me réserve.
Mon futur professionnel m’inquiète, je n’ai pas de copine, et la réalité de la vie me rattrape, avec ce sentiment lourd que les bons moments sont derrière moi.